Chapitre 30: Sacha
Cela faisait deux heures que je patientais dans la salle adjacente à son bureau. Ma tante m'avait demander de l'attendre pour aller au commissariat de police. Cela faisait pourtant plus d'une heure que j'étais sagement devant la porte en bois, à espérer qu'elle finisse rapidement son coup de téléphone.
Elle finit enfin par sortir de la petite pièce, me cherchant du regard une demi-seconde dans le salon. Elle rangez son téléphone dans son sac, avant de m'appeler.
-On peut y aller ma petite Sacha, je viens de finir la conversation importante pour le travail.
-D'accord, je lui dit en tentant de sourire.
Elle me pris affectueusement dans ses bras.
-Je suis désolé mon petit ange. Ta maman m'a demandé de te garder pour que tu ne sois pas toute seul, mais je n'ai fait que travailler et passées des coups de fils depuis que je suis là.
J'ai doucement rigolé en voyant la petite moue de chien battue qu'elle me faisait.
-Tu es toute excusé ma tatie adorée, je lui répondit en l'étreignant doucement.
-Je suis contente de passer peu temps avec toi même, si j'aurais préféré en d'autre circonstance
-Moi aussi, lui soufflais-je avec un sourire qui se voulait des plus charmant.
-Allons y ma puce, dit-elle en m'embrassant le front.
Je finis par la suivre à l'extérieur.
Cela faisait plus de trente minutes que j'étais au commissariat à patienter. Plus précisément sur le muret devant l'entrée du grand bâtiment. Ma tante devait remplir de nombreux dossier, et l'administration était extrêmement lent. Elle avait donc finit par me proposer de l'attendre tranquillement à l'aire libre.
Je connaissais cet immeuble. Ce n'était pas spécialement parce que j'y étais déjà allée, mais surtout car je l'avais déjà vu. Ce grand grand bâtiment de style art déco, ces grandes fenêtres, ce va et viens incessamment devant l'entrée. J'en avais déjà fait l'expérience.
C'était lors de l'accident. Lorsque j'ai eu la prémonition.
C'est pourquoi je ne fus pas vraiment surprise lorsque je vis le même groupe d'adolescents, sortir du spacieux bâtiment. Je pouvais déjà à ma distance entendre certaine bride de leur conversation. Pourtant, je se fus comme un délice pour moi. Je savais ce qu'il était venue chercher, et c'était moi.
-Vous me cherchiez? demandais-je malicieusement.
Le groupe me regarda surpris, mais il finit par comprendre.
-Prophétie, j'imagine? me demanda tout souriante une jeune fille au court cheveux blond.
-Effectivement. J'ai disons eu un petit avant goût de cette rencontre. Je dois avouer que je ne pensais pas que ce serait si tôt. Ai-je le droit à un présentation?
-Évidement! lança une fille de mon âge. Je me nomme Mia.
Tout le monde finit de même chacun leur tour. Ils étaient tellement différent les uns des autres. Mais ils semblait pourtant former une parfaite harmonie.
-Vous êtes donc des rêveurs, si je ne m'abuse.
-Dans le mille mademoiselle, me dit une dénommé Rubis. Il faut absolument que l'on trouve les deux identités respectives manquante: celle de Lolita et Daimon.
-Comment comptez-vous faire ça? demandais-je intriguée.
Ce fut au tour du garçon de prendre la parole.
-Nous avons remarqué que nous étions tous liées uns aux autres d'une certaine façon. Le hasard a était grandement influencé dans notre vie. Il y a-t-il des personne dans leur tranche d'âge, que tu aurais rencontré ou côtoyer? Le moindre détail le pourrait être utile.
-Tu dois forcément être Victoire pour savoir pondu une théorie comme celle-ci, soufflais-je.
-Effectivement, mais ce n'est pas moi qui l'ai remarqué. C'est ma petite soeur Rose, ou plutôt devrais-je dire Sun, répondit-il en pointant la fille rousse de mon âge.
Elle semblait plutôt timide et se cachait derrière ses jolies boucle.
-Je suis vraiment navrée, mais je ne vois personne capable de rentrer dans vos critères.
-Tu es sûr? me demanda la prénommée Lucie. Tu es la seule personne restante, et celle qui pourrait nous relier. Réfléchit, il se peut que tu ne les ais croisé qu'une seul fois lors d'un événement marquant.
Je réfléchis de nouveau à la question. Je voulais vraiment les aider, mais je n'y arrivais pourtant pas. À moi que...
-Il y a quelques temps, lors que je me suis faite agressée, deux adolescents m'ont aidé. Je crois que leurs noms étaient Éthan et Anna. Ils semblaient tout les deux très proches. Peut-être c'est eux que vous cherchez?
-Merci beaucoup Prophétie, me dit la certaine Mia. Il faut absolument que l'on tente de les retrouver. Tu saurais comment les joindre?
-Lorsque j'ai subi les représailles, le policier qui m'a sauvé m'a informait que deux personnes les avaient prévenue du danger. Je peux peut-être leur demander comment les contacter. C'est sûrement les même personnes.
Si je pouvais être utile à toute la petite troupe, il fallait que je saute sur l'occasion. C'était tellement impressionnant de les croiser dans la vrai vie. Ils étaient pour la plus part différent de leur personnalité en rêve, mais pourtant, certaine bride de leur caractère semblait se retrouver.
-On doit te laisser faire sur ce coup là, je crois qu'il ne nous apprécie pas trop à la police, me répondit Rubis.
Ils semblèrent tous baissé la tête, d'un seul coup. Que cachaient-ils pour avoir cette réaction, lorsqu'on leur parler de poser une simple question.
-La faute à qui on vous le rappelle? demanda ironiquement le certain Matt en foudroyant la petite Mia du regard.
-Très bien, craquais-je, je m'en occuperai seul.
-Juste pour savoir, demanda la blonde. Dans quelle école es-tu?
-Sud collège. Pourquoi?
-Le même que les jumelle et Rubis, murmura Lucie. Ca ne peut pas être un hasard, les personnes que nous cherchons sont à tout les coup dans notre lycée avec Matt.
-Bien vu Sherlock, plaisanta ce dernier.
Elle ria doucement à la remarque, malgré sa volonté d'avoir une mine vexée. Avant finallement de reprendre son aire sérieux.
-Si tu veux faire preuve d'humour, dit-elle sur un petit ton offusqué, fait moi plaisir et compare moi à une fille. De plus, tu n'ai pas là pour nous sortir des «blagues», alors que l'on parle d'un sujet très sérieux.
Il parti vexé dans son coin, ne demandant pas son reste. Difficile de croire que ce garçon était en vérité l'autoritaire et ingénieux Victoire.
-Reprenons la discussion là où nous l'avions laissé, repris la jeune fille.
Je vis ma tante me faire de grand signe pour que je vienne la rejoindre au niveau de l'entrée. Je me sentis obligé de les laisser.
-Disons qu'elle était fini. Je suis désolé mais je dois y aller. Je tenterai de trouver des informations pour vous aider, mais je ne promet rien.
-Une dernière chose Prophétie! s'écria la blonde lorsque j'étais sur le point de partir. Pourquoi étais-tu absente à l'entraînement?
-C'est étrange, mais je ne pense pas avoir rêvé cette nuit.
Je rejoignis ma tante en courant, leur disant au revoir d'un simple signe de la main.
-J'en ai fini de la paperasse, on peut enfin rentrer. Avec qui étais-tu mon ange?
-De bonnes connaissances, lui répondis-je en souriait. Elles avaient besoin que je les aide sur quelques questions.
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