Chapitre 8 : Nuit Mouvementée.

Sa conscience revenait tout doucement.
D'abord son ouïe perçu le bruit des roues qui défilent toujours plus vite sur la route ainsi que le vrombissement incessant du moteur. Puis elle sentit les odeurs mélangées de traspiration et de fatigue des gens qui l'entouraient, les candidats devaient certainement être plus nombreux que lorsqu'elle s'était endormie.
Enfin, les yeux de la jeune femme au fond du véhicule s'ouvrirent lentement tandis que Neptune sortait de son demi-sommeil.
Le paysage défilait devant son regard de glace. La nuit était tombée, une pleine lune se dressait haute dans le ciel et les chaudes lumières des lampadaires semblaient danser avec la vitesse du transport. Ce dernier prit bientôt un petit chemin étroit entouré d'arbres. Il circula quelques minutes dans l'allée en pleine forêt en secouant les passagers dans tout les sens, jusqu'à laisser apparaître à la sortie, une grande place luxueuse, composée d'une fontaine somptueuse, de buissons bien taillés et évidemment d'un bâtiment, où plutôt, de plusieurs bâtiments. Cela ressemblait à un chalet, un château voir même une forteresse.
Le véhicule cessa son avancé et les portes s'ouvrirent. Tout les passagers descendirent, et Neptune nota qu'ils étaient vraiment plus nombreux que lorsqu'elle s'était assoupie. Environ une cinquantaine...

Dans un coin à l'opposé de sa position, elle sentit un regard peureux sur elle, en cherchant la source de cela, elle reconnu Tonpa. Ce dernier sursauta lorsqu'elle le regarda. On pouvait presque entendre les battements de coeur du petit homme accélérer tant il était effrayé. Inintéressée, Neptune reporta son regard devant elle. Mais dans son mouvement de tête, elle eut le temps d'apercevoir ce crâne aux cheveux rouge flamboyants. De nouveaux elle dirigea son regard sur ce visage aux yeux d'or.

Hisoka lui lança un sourire mesquin.
Neptune l'ignora majestueusement.

Tout cela ne faisant qu'amplifier les folies du clown.

- Hé ben ! Ils ne se refusent rien dans l'association des Hunter ! Lança un homme à quelques mètres de là, brisant net les pensées profondes de Neptune et suspectes de Hisoka.

En effet l'endroit était époustouflant.
Le chauffeur, se révélant être un hunter examinateur comme par hasard, déclara par la suite que les candidats séjourneraient ici pendant deux jours afin de se reposer en attendant l'épreuve suivante, et que c'était à eux de découvrirent les lieux où tout était à disposition. De plus il ajouta une information qui libéra Neptune d'une lourde charge en répondant à la question qu'elle s'était tant posée : les clés permettaient d'ouvrir les appartements personnels des candidats. Extraordinaire...

Puis il avait ajouté :

- Ôh et votre clé n'ouvre qu'une seule chambre. Sachez donc que vos appartements personnels se trouvent dans quatre ailes différentes, Nord, Sud, Est, et Ouest. Et ses ailes correspondent aux quatre régions de la deuxième épreuve !
Donc, une clé trouvée dans la "ville abandonnée" ouvre une des portes de l'aile Nord.
Une clé trouvée dans la "forêt" ouvre une des portes de l'aile Sud.
Une clé trouvée dans la "savane" ouvre une des portes de l'aile Est. Enfin, une clé trouvée dans le "désert" ouvre une des portes de l'aile Ouest.
Bon rétablissement !!

Sur ce, il remonta dans son véhicule et disparut en quatrième vitesse, sans plus d'informations, laissant la plupart des candidats penauds. Ducoup, après le charmant discour tout le monde s'était séparé à la recherche de sa chambre dans les quatre coins de l'endroit. Quant à Neptune, elle avait renoncé à tout visiter au bout d'une heure de découvertes.
Tellement d'étages, des escaliers sans fin, une cours principale, une cours secondaire et encore des cours, quatre ailes, des couloirs infinis, un restaurant, une sortes de gymnase ou de salle d'entraînement... Bref c'était gigantesque.

Il devait être minuit lorsque la visiteuse décida de trouver ses appartements. Traversant des couloirs et une petite cours, grimpant quelques escaliers, marchant, marchant et marchant encore elle finit par se trouver dans l'aile nord. Serpentant les allées elle devait essayer sa clé sur chacunes des portes afin de dénicher son logis. Elle enfonçait la clé et essayait de la tourner pour ouvrir, à chaque fois, sans succès. Portes après portes...

"Ils auraient tout de même put mettre des numéros ! " S'indigna l'assassin.

C'est alors qu'au quinzième essais, lorsqu'elle enfonça la clé avec agacement elle se rendit compte que la serrure avait déjà était déverrouillée et que la porte était déjà entrouverte, par conséquent dans son élan elle avait ouvert la porte entièrement...

Et là, elle vit Hisoka se tourner avec un air désinvolte. Il sortait d'une douche et avait donc pour seul vêtement une serviette noire autour de la taille. Ses cheveux tombaient vers le bas, son fameux maquillage était effacé, et de l'eau perlait sur son torse nu, luisant tout ses muscles.
Les yeux de Neptune s'ecarquillèrent et sa bouche s'ouvrit légèrement. Elle était totalement confuse. Hisoka n'eut pas le temps de lui sourire qu'elle referma la porte aussi rapidement qu'elle l'avait ouverte, faisant trembler les murs et tomber la serviette de Hisoka. Ce dernier lâcha un petit "dommage" pervers pour lui même tandis que Neptune s'empressa de trouver la bonne serrure, se réprimant mille fois.

"Mais évidemment qu'il est là, j'étais avec lui lorsqu'il a trouvé sa clé ! Ah, quelle idiote ! " Elle se grondait intérieurement, le visage enflammé, parsemé de rougeurs...

"Il n'empêche... Quel bel homme..." se dit-elle dans un murmure en ayant un flashback sur le corps magnifiquement sculpté de Hisoka...

Finalement sa clé ouvrit une serrure se trouvant à trois portes de celle de Hisoka.

- Enfin. Soupira Neptune, particulièrement soulagée que le psychopathe ne l'ai pas suivit.

Évidemment l'appartement était haute gamme. "Comme tout ici."
Les murs étaient façonnés de pierres grises minutieusement estompées. Dans le salon, une grande table en marbre gris clair était dressée, non loin des fauteuils en cuir noir étaient placés autour d'un grand écran haute qualité. Les lumières jaune et blanche étant incrustées au plafond rendaient l'endroit joviale et accueillant.

Dès son entrée, Neptune avait été eblouie par tant de classe... Derrière la grande table, elle aperçut un contoir de marbre qui séparait le salon de la cuisine. Puis tout à gauche, une porte blanche nacrée était encadrée dans le mur de pierre. En entrant dans la nouvelle pièce, Neptune y découvrit sa chambre aussi luxueuse que le salon, inutile de préciser la taille du lit... Enfin, deux autres portes donnaient sur les toilettes et la salle de bains.
Dailleurs, la salle de bain fut la première pièce que l'assassin emprunta.

Après un long bain plongée dans l'eau chaude et dans ses pensées, Neptune s'affalla sur le canapé de son salon et alluma sa télévision. Mais ininteressée par ce qu'elle voyait, ses yeux se fermèrent d'eux même...
Les jours de sq vie lui semblaient de plus en plus longs...

À quelques portes de là, Hisoka s'ennuyait à mort.
Fidèle à sa nature, il construisait un château de cartes, déposant avec lenteur les cartes les unes sur les autres. Ses réflexions allant dans tout les sens, sans pour autant avoir d'importance à ses yeux. Un léger sourire parut néanmoins lorsqu'il repensa à la tête de Neptune quelque temps plus tôt.

"D'ailleurs. En parlant de Neptune...Je me demande ce que Illumi penserait d'elle. Ses compétences sont très bonnes, elle agit beaucoup plus en tant qu'assassin qu'en tant que simple combattante......."

Un petit moment de flottement eut lieu dans les pensées du clown.

"En tant...qu'assassin..... Mais alors ?!! " Les pensées du jeune homme se mirent alors à fuser.

"Se pourrait-il qu'elle soit... Et se pourrait-il qu'Illumi.... Non ! Non..."

Il calma ses réflexions réfutant sa théorie.

Ce n'était pas Neptune qui avait pu mettre Illumi dans cet état là...Ce jour là...
Le Zoldick lui avait déjà parlé de personnes qui causaient des "contre-temps " aux affaires familiales, mais à ce moment Hisoka s'en foutait un peu alors il ne se souvenait pas de grand chose. Quoi qu'il en soit, Neptune n'était pas de ces personnes. Cela semblait évident. Sauf si...

"Aurait-elle oser?! L'aurait-elle tester ?!" Si c'était le cas, son espérance de vie venait de grandement diminuer. On ne teste pas Hisoka !

L'homme réfléchissait de plus en plus. Sa curiosité décuplée et son égo piqué au vif. Il désirait des réponses. Mais c'était Hisoka, il devait rester fidèle à lui même et décida qu'il avait trop pensé à la même personne la même journée et se dirigea dans son lit d'un pas lent démuni d'entrain. Malgré tout, il se délectait d'ors et déjà de la mort de la jeune femme, qui qu'elle soit réellement...

Dans son grand lit, il ferma ses yeux d'ambres et débuta sa relaxation. Ne pensant à rien, ne pensant à personne, tandis que sa conscience somnolait...

...

De la douleur ? Impossible.
Du sang ? Le sien !
Mais que ce passait-il ?
La mort. Sa mort.

Hisoka balada son regard autour de lui, il devait comprendre cette situation... Ses bras ! Il avait les deux bras coupés, ils gisaient au sol répendant son sang rouge sombre. Malgré cela, ce n'était pas l'endroit d'où le liquide rougeâtre s'écoulait le plus... Il avait été transpercé juste en dessous de ses côtes causant une perturbation dans sa respiration. Il pouvait également sentir deux ouvertures dans son dos, desquelles le sang coulait à flot, giclant hors de lui. Enfin à l'arrière de ses genoux, ses ligaments avaient été sectionnés. Il ne pouvait pas se relever et était condamné à rester à genoux. Et supporter le supplice...

Tout cela n'était que le décor macabre de son assassinat.

Mais non, il n'avait pas mal, Hisoka avait toujours fait abstraction de sa douleur, qu'elle soit physique ou morale d'ailleurs.
Son coeur non plus ne ressentait rien, il battait à un rythme régulier : il n'avait pas peur. Hisoka n'avait jamais peur.

Ses yeux se levèrent malgré tout.
À ce moment précis, il ne pouvait voir le décor qui l'entourait, il était trop ébahis par une chose. Devant lui contre la lumière de la lune se dressait une ombre noire. Cette ombre dessinait la silhouette d'une femme dont les cheveux s'envolaient au vent. Il fut éblouis par cette vision, cette déesse de la mort.
Elle s'approcha et enfin il comprit. Neptune. Son regard glacé, elle tenait fermement son poignard, et allait lui trancher la gorge. Hisoka, les yeux emplis de merveille sourit. Comme heureux de mourir. Brisant le silence qui s'était installé autour d'eux, la femme mortelle murmura :

- Le test est terminé.

Puis elle donna un coup sec, net, précis...

Ce fut à la dernière fraction de seconde seulement que le sourire du magicien disparut, car il ne voulait pas mourir...

~~~

WOUAI chapitre 8 ! J'ai pu en mettre deux cette semaine !
En fait j'ai quasiment plus cour là ducoup j'ai grave le temps 😊...
Et quelle est cette histoire avec Illumi ? Mistère... :P
Sinon merci pour vos commentaires et vos votes, ça fait toujours super plaisir.
À plus !

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