Chapitre 21 : La Faiblesse du Passé.
- Un échange, ça te dis ? ♠
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"NON ! Mais non ! Pas encore !" S'agitait Neptune.
Il était vraiment insupportable.
C'était déjà la troisième fois qu'il lui proposait un échange et la requête qu'il annonçait, semblait à chaque fois plus cruelle, plus fourbe et surtout plus déstabilisante que la précédentes. Elle ne savait pas encore ce qu'il lui imposerait cette fois ci, et elle n'avait pas particulièrement envie de le savoir.
Ses sourcils se froncèrent tandis que dans son grand honneur, son coeur refusait d'accorder une énième demande du magicien.
Alors désormais, elle ne lui accorderait plus rien.
Elle afficha un air menaçant par ses yeux perçants avant de prendre la parole.
- Non Hisoka. Je ne veux pas faire un échange. Je veux que tu me rendes mon téléphone, maintenant. Exigea Neptune.
Un petit silence tomba, engendrant un malaise inattendue.
- Non, faisons un échange.♣ Réfuta le clown souriant les yeux luisants de malice, bien qu'un peu surpris par la réaction si intrépide de Neptune.
Elle lui résistait belle et bien.
D'ailleurs, cette fois, la tueuse ne ferait aucun échange.
Bien déterminée, elle tourna les talons et s'éloigna du magicien en fermant les yeux, se résignant ainsi à prendre son portable.
De toute manière, elle n'avait qu'à en acheter un nouveau...
- Dommage.♦ Murmura Hisoka pour lui même, un peu déçu.
Mais il était loin d'avoir déjà abandonner.
Personne. Personne ne pouvait lui refuser quoi que ce soit.
Il observa calmement Neptune s'éloigner de lui, néanmoins, une exitation débordante lui prenait à l'instant, tandis que son sourire malsain reprenait place sur son visage.
- Hmm, dans ce cas, je vais peut-être appeller Garuna, pour lui demander de ses nouvelles...♠ Il provoqua.
Prononcer ce nom lui avait étrangement semblait difficile, voire douloureux. Sa main qui tenait le téléphone se resserra instinctivement sur l'objet, menaçant de le briser. Mais dès qu'il remarqua que le portable atteignait ses limites contre sa force, il s'efforça de le desserrer un peu et se concentra plutôt sur la réaction de Neptune.
La jeune femme se retourna sur le champs, stupéfaite.
Hisoka NE devait PAS appeler Garuna.
Que lui dirait-il ?
Et qu'est ce que Garuna lui dirait ?
Comment réagirait-il s'il savait qu'elle était avec Hisoka ? Qu'allait-il se produire entre les deux hommes ?
Il y avait beaucoup trop de paramètres incalculable et impresible pur laisser faire une chose pareille.
Non.
Hisoka ne devais pas appeler Garuna.
- Hisoka... Commença l'assassin avec précautions, d'une voix incertaine mais menaçante à la fois. Ne fais pas ça. Elle commanda en transperçant Hisoka par ses paroles.
Le magicien, au lieu d'obéir, lui lança un sourire diabolique.
Diaboliquement séduisant biensur.
- Échange ?♣ Demanda-t-il à nouveau.
Encore plus imbuvable. Irracible.
"Je ne dois pas craquer, je ne dois pas craquer. Il ne le fera pas. Il ne le fera pas." Se répétait la jeune femme en boucle.
Elle avait fortement envie de serrer les poings et d'en envoyer un droit sur le clown, mais comme à son habitude, autant que faire se peut, elle ne devait rien laisser paraître.
- Non, Hisoka, arrête ça et donne moi ce téléphone. Elle persévéra le plus froidement possible.
Le jocker la comtempla un moment avant de continuer son petit manège. Il savourait toutes ses réactions qu'elle lui offrait.
Ou plutôt, il savourait cette absence de réaction qu'elle réussissait à faire paraître.
Mais... Elle céderait, il en était persuadé.
- Tu l'auras voulu... Il conclut.
Neptune vit ensuite Hisoka lever le téléphone pour lui montrer ce qu'il faisait. Elle vit sur l'écran le nom et le numéro de Garuna ainsi que le petit carré vert portant l'annotation "appeler".
Il allait vraiment le faire.
Son pouce s'approcha alors dangereusement de la touche verte, et une goutte de transpiration perla le long de la temps de la jeune femme.
Il allait vraiment le faire.
Dès lors, il ne restait qu'un millimètre entre le doigt du magicien et l'écran.
Neptune serra les dents de toutes ses forces, tandis que Hisoka continuait d'avancer. Et au moment où l'espace allait être définitivement clos, l'assassin fit un pas en avant.
- Stop. Arrête. C'est bon on échange. Céda Neptune dans un souffle.
Sans tarder, le magicien retira son pouce et afficha une mine ravie. Il lui fit des yeux doux et un sourir charmant, mais il ressemblait bien plus à un commerçant qui vient d'anarquer un client...
- Excellent choix ♥. Il nargua.
"Comme si j'avais eu le choix" pensa la jeune femme amèrement.
- Alors qu'est-ce que tu veux cette fois ? Demanda-t-elle odieuse.
- On va jouer... ♠ Répondit Hisoka railleur.
- On va jouer ? Répéta Neptune incrédule, bien que son imagination s'était déjà mise au travail.
- Action ou Vérité ! ♥ Il annonça avec le plus grand sourire qu'il ait jamais eu et une voix joviale.
"Ho.
Putain
de
merde."
Fut la seule chose qui vint à l'esprit de l'assassin.
Ça.
C'était vraiment le pire des jeux qu'il aurait pu trouver.
D'un côté, si elle choisissait vérité, il pourrait lui demander n'importe quoi sur elle. Jusqu'à ses secrets passés les plus enfouis... Et de l'autre côté, si elle choisissait action, alors là, c'était presque sa vie qu'elle mettait entre les mains de ce sadique. Et au delà de sa vie, elle lui prêter son âme, toute sa personne...
Mais elle n'avait pas le choix...
- Très bien... Mais, il est déjà 23h passée, jouons demain. Proposa Neptune qui n'en pouvait plus de cette journée.
- Comme tu voudras. ♦ Accepta Hisoka gaiement, avant de lui envoyer son téléphone.
Elle rattrapa l'objet de son malheur d'un mouvement las, puis, sans gêne l'assassin s'allongea sur le large lit et ferma ses yeux pour enfin se relaxer.
Le clown plutôt amusé, réfléchit un instant sans bouger.
Certes, appeller Garuna aurait pu grandement le distraire, cependant, il préférait de loin garder son jouet près de lui, à sa seule disposition, et l'idée d'être interrompu par cette être haïssable lui écoeurait l'esprit.
Bien vite, alors qu'il sentit un filet de sang s'écouler de sa lèvre qu'il mordait encore, il revint au moment présent.
Encore plus impatient d'être au lendemain.
Il se dirigea vers l'interrupteur et éteignit toutes les lumières de la pièces.
Il s'installa ensuite tranquillement aux côtés de la tueuse.
Neptune roula des yeux.
"Il pourrait au moins aller sur le canapé " songea-t-elle.
Bien qu'en réalité elle était plutôt satisfaite qu'il reste près d'elle, avec lui elle était autant en danger que protéger. Il voulait la tuer mais jamais il ne laisserait quelqu'un d'autre le faire à sa place. Et aussi incroyable que ce soit, cela rassurait l'assassin. C'était un modeste réconfort, mais qui de mieux pour vous protéger qu'une personne obsédée par votre vie ?
Elle plongea alors rapidement dans un léger sommeil.
Ce n'était pas la première fois qu'ils dormaient ensemble, mais bien des choses avaient avancées depuis.
Dans la pièce enfouie dans les ténèbres, personne ne pouvait voir le sourire esquissé sur le visage du magicien. Il sentait bien que la respiration de Neptune se calmait et que sa présence disparaissait petit à petit.
Enfin, pour la première avec lui, elle avait baissé sa garde, et il en tirait un certain contentement. Une profonde satisfaction, qui lui... allégeait le coeur.
Il tenta alors à son tour de se détendre...
......
Un rêve ?
Oui, mais pire encore.
Un souvenir.
Neptune, quatre ans, Météor city ou la ville de l'étoile filante.
Une ville habitée par des parias, qui pour le monde, n'existent tout simplement pas.
Un ville entourée de mystères qui ne connaît pas de lois.
Une ville devenue décharge pour les autres pays, mais foyer pour ses habitants.
Oui, cette même ville comporte bien huit à dix millions d'habitants dont les liens sont décrits comme "plus mince que l'eau, et pourtant plus épais que le sang".
Décharge d'assassins.
Entassement de déchets.
Née pour mourir.
Et c'est tombé sur elle.
Là où personne ne va à Météor.
Le seul endroit perdu de l'étoile filante.
L'endroit oublié...
À la périphérie de cette "île de détritus", loin de tout, là où jamais un être vivant ne passe. Il y avait une maison.
La seule et unique structure de tout ce lieu désastreux.
Mais, "structure" était un bien grand mot pour décrire un habitat pareil. De l'extérieur, la meilleur des descriptions qui puisse être donnée était bien "maison hantée", autour de laquelle les ombres mortes dansent et les corbeaux chantent...
Et elle, elle se trouvait dans cette sombres demeure abandonnée, elle vivait ici.
Elle était née là.
Avec un homme, un homme qui aurait été son père... Mais un père infligerait-il de tels souffrance à son enfant ?
Jamais.
Dans la grande maison tout était sombre, il n'y avait jamais eu de fenêtres pour laisser passé la lumière du jour, il n'y avait jamais eu non plus de lampe à l'intérieur, seulement quelques lueurs rougeâtres par ci par là qui laissaient entrevoir des toiles d'araignées éparpillées de partout dans chaque pièces, accompagnée d'insectes écoeurants, cafards, mouches et lézards par centaines qui rampent au sol et dont le sifflement lézardent le plafond et empoisonnent les tympans.
Les bruits de la nuit avaient toujours fait trembler la petite fille, le craquement du bois, le gazouillement des bestioles nocturnes et les pas de cet homme qui résonnaient dans les couloirs sans fin, ces pas qui cette nuit là, se reprochaient de plus en plus, se rapprochaient beaucoup trop.
Il venait vers elle.
Lorsqu'elle entendit l'homme s'arrêter devant sa porte, elle comprit que c'était à son tour...
Son père.
Un psychopathe qui se prenait pour un chirurgien tordu. Il faisait des expériences sur le corps humains par pur plaisir.
La jeune fille n'avait jamais comprit l'obsession qu'il avait pour la cire... Depuis des années déjà il se rendait responsable de centaines de morts à cause de ses expériences ratées et la fillette n'avait jamais connu que les cris strident qui déchirent la nuit.
Cet homme n'avait qu'une aspiration et se fichait du nombre de mort qu'il laisserait derrière lui. Il voulait enlevé tout traits de personnalités physiques aux gens, les rendre neutres et sans âmes, et Neptune savait comment il faisait cela...
Un jour elle était allé dans la " salle d'opérations " et l'image qu'elle avait vu était gravée à jamais dans sa mémoire.
Au milieu de la grande pièce noir, se trouvait un brancard où s'allongeaient les "patients". À côté, tout le matériels, un matériels de torture entre scalpels, chaînes, couteaux et cire... Mais le plus écoeurant, marquant, choquant restaient les cadavres suspendus tout le long des mur, d'hommes et de femmes méconnaissables. Ils n'avaient plus de peaux normales, elle leur avait été arrachée... Ce monstre qu'était son père retirait méticuleusement la peau de personnes vivantes et versait ensuite sur leurs corps ensanglantés de la cire banche bouillante et la laissait tranquillement sécher. Neptune avait alors vu tout les cadavres blanc comme neige suspendu comme des pantins, ils avaient perdu toute leur personnalité, leurs visages semblaient porter un masque blanc et leurs corps n'étaient plus que des fantômes morts...
Vides de sang.
Vides de sens.
Et cette nuit là, Neptune allait elle aussi devenir un fantôme sans âme.
C'est lorsque son père entra dans la pièce qu'elle abandonna toute espoir devant cette folie.
Qu'elle se livra d'elle même à la mort.
Quelle compris qu'au fond, nous sommes toujours seul.
À l'époque, ni elle ni son géniteur n'avaient connaissance du Nen, pourtant n'importe qui pouvait sentir l'aura dévastatrice qui entourait le chirurgien fou, même Neptune, surtout Neptune, qui avait baigner dedans. C'est pourquoi personne à Météor n'approchait cette demeure.
La fillette était définitivement seule.
Elle fut traînée de force, elle fut attachée, enchaînée jusqu'au sang et elle fut apeurée par la souffrance.
Elle allait mourir oui, mais surtout, elle allait mourir comme elle avait vécu.
Seule.
L'enfant transpirait, elle avait du mal à respirer, elle avait l'impression que son coeur allait bondir hors de sa poitrine, elle voulait pleurer, elle voulait mourir.
Son corps ne lui répondait plus, ces grands yeux bleu d'enfant se remplissaient de larmes à n'en plus finir et déjà, elle embrassait la mort du bout de ses lèvres séchées.
Neptune ne pouvait plus bouger du tout lorsqu'elle vit son tortionnaire approcher avec un scalpel à la main. Il allait lui retiré la peau.
Et sans aucun mot pour elle, il commença à trancher sa peau au niveau de son poignet et à arracher une fine couche...
À cet instant devant sa mort imminente, quelque chose se produisit en elle.
Elle ne savait pas quoi, mais une puissance nouvelle l'entourait.
Le désir de respirer, d'apprendre, de vivre.
Alors, pour survivre, elle fit la seule chose qu'elle pouvait encore faire, elle cria.
Elle cria autant son malheur que son désir de vivre. Elle cria toutes ces années, tout ces jours et toutes ces heures accumulés à trembler dans le noir.
Elle cria, de toute ses forces, si fort que tout les objets en verre se brisèrent, si fort que l'homme n'avait d'autre choix que de se boucher les oreilles, lâchant ainsi son arme.
Elle vida tout l'air qui se trouvait dans ses poumons, tout l'air dans son sang, tout l'air de son corps, jusqu'à s'étouffer, jusqu'à devenir blême.
Elle fut ensuite à bout de souffle, au porte de la mort, pourtant aussitôt, elle aspira tout l'air de la pièce et se remit à crier plus fort encore, si fort cette fois que du sang commençait à sortir des oreilles de son père qui lui hurlait d'arrêter.
Mais les cris de ce dernier étaient noyaient dans la puissance que libérait Neptune à ce moment.
Encore une fois, elle reprit son souffle en une fraction de seconde, et cette fois ci, il y eut comme un courant de vent qui arriva jusqu'à ses narines, qui venait de lui même lui redonner la vie, et qui ressortit peu de temps après pour cette fois achever son père.
Ce n'était plus un son, mais un jet d'air mortel.
Elle cria si fort qu'elle fit explosé les vaisseaux sanguins à l'intérieur du cerveau de l'homme, qui avait cesser de crier. Il se mit à ramper au sol en crachant du sang, pendant de longues minutes sous les yeux de sa fille enchaînée.
Il suffoqua tandis que son cerveau se noyait dans son sang, puis il se tut.
Mort.
Neptune regarda ce corps sans vie démunis de la moindre expression dans le regard, et elle comprit ironiquement l'inutilité de toutes les expériences de cette homme, car en effet, seul les morts sont libérés de tout caractères, de toutes expressions.
Elle était essoufflée et pour reprendre son souffle elle respirait avec hargne le vent qui tournait étrangement à ses côtés.
Pour vivre, elle avait réveillé son Nen brutalement cette nuit là.
Il est connu de tous, que pour acquérir de la puissance, il faut avoir une affinité profonde avec la capacité développé. Et ce vent, cet aire invisible et insaisissable qui entourait la fillette représentait à merveille tout ce qu'elle avait connu.
Absolument rien.
Le vide.
Les choses allaient alors changer.
Jamais plus elle ne voulait avoir peur.
Sa confiance en autrui s'était envolée.
Sa tristesse enterrée.
Et son amour perdu.
Plus personne ne devait lui faire de mal.
Dans la grande salle, toujours seule, elle comprit rapidement comment utiliser cette énergies étrange autour d'elle, et en concentrant ce vent inhabituel sur ses mains, elle brisa ses chaînes, et tomba au sol.
L'énergie se dissipa ensuite. Les forces lui manquaient. Mais la petite fille devait partir.
Elle se leva les jambes tremblantes et se mit à courir.
À travers Météor city. Elle ne prêtait pas même un regard aux gens qu'elle croisait.
Elle courait. Elle fuyait. À travers les ordures et les cadavres. Elle s'en allait enfin...
"Lui", cet homme, il hantait toujours son esprit, et alors qu'elle s'enfuyait, elle avait toujours peur qu'il la suive, qu'il soit juste derrière elle. Elle voyait très nettement son visage et elle entendait toujours sa voix qui résonnait dans son esprit. Elle le voyait l'appeler, elle le voyait crier son nom :
NEPTUNE !
...
La jeune femme se réveilla en sursaut, prête à tuer quiconque, une aura meurtrière mais affolée explosait autour d'elle. Neptune alluma la petite lampe qui se trouvait sur sa table de chevet et tenta de reprendre une expression normal.
Tout allait bien.
Ses yeux étaient malgré elle légèrement écarquillés, et ses pupilles dilatées. Elle avait la respiration quelque peu accélérée et son aura agitée.
Pourquoi les démons du passé revenaient-ils maintenant ?
Elle qui pensait les avoir enterrés...
Perdus au plus profond d'elle même depuis si longtemps.
Elle finit tout de même par sentir un regard perçant sur elle.
Assise sur le lit elle tourna la tête pour le voir.
- Tu m'observes depuis longtemps. Elle demanda stressée au clown allongé.
Mais elle savait déjà la réponse.
Il sourit.
- Assez longtemps pour savoir que tu ne m'avais même pas remarqué. ♥ Railla-t-il...
"Deuxième faiblesse... Son passé."
...
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Pas très joyeux ce chapitre n'est-ce pas ? Oops
Mais je pense qu'il était temps d'en savoir un peu plus sur Neptune...
Cependant, le prochain chapitre sera plus... amusant ^^ !
D'ailleurs je pense qu'il est aussi temps de changer de jour, parce que ça fait je ne sais pas combien de chapitre qu'on est dans le même jour 😅. Voilà.
Ps : le passé de Neptune avec l'homme qui verse la cire sur des gens et tout ça, bah c'était un vrai cauchemar que j'ai fais un jour 😅😅 traumatisée à vie... (heu biensur c'était quand même pas mon père qui était dedans mais voilà mdrr).
Voilà voilà j'espère que vous avez aimé malgré tout !
À plus ! 😁
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