Ils marchaient ensembles dans les rues de Rome. La pluie torrentielle tombait. Malgré cela, la ville conservait son charme.
« Nous devrions nous mettre à l'abri, proposa Giulia.
-D'accord. Tu veux venir chez moi pour te changer ou on va dîner quelque part ?
-Je veux bien aller chez toi pour me changer. »
Les deux jeunes gens atteignirent l'appartement d'Esteban, quelques minutes plus tard. Il n'était pas grand : il comportait une cuisine, une chambre et un salon. Le propriétaire alluma des guirlandes et des bougies pour essayer de transformer son abri en un endroit chaleureux.

Une sonnerie de téléphone interrompie la conversation animée des amis. Giulia se leva du canapé, un verre de prosecco dans la main, et décrocha.
« Allô ? Mon cœur, que se passe-t-il ? demanda-t-elle, inquiète. Non, je ne suis pas chez moi. Oui. J'arrive. »
Pendant que Giulia était au téléphone, Esteban se sentit triste. Meurtri. Giulia était amoureuse. Mais pas de lui. Il n'était rien pour elle.
« Esteban ? Je dois partir, dit Giulia, tirant ainsi son ami de ses pensées. C'est une urgence. Tu ne m'en veux pas ?
-Non. Tu... Tu peux y aller. Ce.. C'est pas grave, vas-y, répondit le concerné d'une voix blanche.»

Esteban n'arrivait pas à trouver le sommeil. Ce n'était pas grave, on était vendredi et bientôt le weekend. Il sentait son cœur déchiré en milles morceaux. Les larmes commençaient à couler le long de ses joues, il n'arrivait pas à les retenir ni à les arrêter.
Une vague de tristesse envahit Esteban lorsque son téléphone vibra et le nom Giulia s'afficha à l'écran. Il l'attrapa de ses mains tremblantes, tant bien que mal. Et raccrocha. Il l'a détestait. Il croyait vraiment qu'il avait une chance de sortir avec elle. Mais, ce n'était qu'une illusion. Giulia le rappela, encore une fois, il raccrocha.

Le lendemain, Esteban ne voulu pas sortir. Ni même de retourner au trastevere d'en face. Il était pelotonné dans une couverture et regardait une série sur Netflix. Soudain, il entendit quelqu'un sonner. Il hasarda un regard par la fenêtre et de la culpabilité l'envahit.

NDA : et voilà un nouveau chapitre ! J'espère qu'il vous aura plu ! N'hésitez pas à laisser votre avis en commentaire !