La porte s'ouvrit donc sur un jeune homme qu'Alice reconnut tout de suite, avec son mètre 80, ses yeux bruns dont elle était folle, ses cheveux bruns qu'il domptait difficilement, son sourire qui semblait dire :"Hey toi ! On prend un pancake au sitôt d'érable ?" et tous ces petits détails qui faisait de lui Shawn Mendes dans toute sa splendeur.
Il rentra dans la chambre, la scruta, ferma la porte et murmura un "Salut" à peine audible, voyant que la jeune fille ne répondait pas il demanda timidement s'il pouvait s'asseoir au bord du lit, elle hocha lentement la tête, il s'executa en silence. Il regardait la chambre en détail, il reconnut un cadre photo noir et blanc qu'il lui avait offert, il y avait mis une photo d'eux deux. Le cadre était toujours à la même place mais la photo avait changé. Le poid de son coeur s'alourdit encore un peu plus.

-Pourquoi t'es là ? la blonde venait d'ouvrir la bouche, son ton n'était pas agressif, juste las.

-Je voulais te parler... Ta chambre n'a pas changé, c'est marrant depuis le temps ! on voyait qu'il faisait un effort considérable pour mettre de l'entrain dans ses mots.

-Je dois le prendre comment ? cette fois la blonde fut plus sur la défensive.

-Bien ! ajouta-t-il joyeusement. J'aimais bien ta chambre quand on sortait ensemble...

-Bon, tu voulais me parler, nan ?

-Ouais...

Un silence embarassé s'installa entre les deux jeunes gens qui n'osaient pas se regarder, ils avaient tous les deux une passion soudaine pour le sol et pour leurs pieds.

-Alors voilà, l'autre jour... On a pas trop eu le temps de parler et je voulais vraiment que tu comprennes que je regrette tout et que je...

-Arrête ! S'il te plait ! Arrête ! Je...c'est dur pour moi...je...je suis fatiguée de me poser des questions sur le pourquoi du comment de tout ! J'en ai marre !

-Et bah...arrête !

-Qu...quoi ?

-Arrête de te poser autant de questions. Pense plus simplement. Je sais que, vous, les filles vous vous compliquez la vie pour tout mais essaye de moins penser et de plus agir.

-Sors ! Sors ! dit-elle agitée de sanglot, elle se sentait trahise, incomprise et malheureuse.

-Alice ! Alice ! Écoute moi ! Chut !

Shawn s'était levé et venait de s'agenouiller devant la jeune fille, il la prit par les épaules et la secoua gentiment pour tenter de calmer ses pleurs, les joues de la blonde étaient baignées de larmes (de crocodile).

-Alice, calme toi, je suis là. Chut. Je suis là. Je ne partirai plus. Chut. Je suis là, calme toi. Je suis là.