Chapitre 18

Chapitre 18

Décidément, la température ne s’est pas améliorer. Les éclaires n’arrêtent pas depuis au moins une heure. Je suis assise dans mon lit, les genoux pliés contre ma poitrine et je regarde par la fenêtre la pluie tomber.

Ce matin, quand mes potes sont venus enfin me rejoindre, je croyais que le pire était passé, mais je me suis trompée. Les insultes, les bousculades, les rires contre moi n’ont pas cessé autant de la part de Sarah que de n’importe qui dans l’école. Le pire dans tout ça, c’est que mes amis ne font rien pour me défendre. Bon, peut-être que moi non plus si ceci arriverais à une de mes amies, je ne sauterais pas dans la face de son intimidateur. Mais je la défendrais tout de moins…

Sinon pour Anatole, j’ai hâte (ou pas) que Kelly regarde enfin la fameuse vidéo et qu’elle me confirme ce qu’est Anatole. Je me demande vraiment il est quoi…

En parlant du loup, je le vois, il est sur le bord du bois. Il s’accote sur un arbre sa guitare en main.  Toujours aussi parfait ! Toujours avec les mêmes vêtements ! Et toujours aussi beau ! Je me sens… fatiguer. Je laisse mes paupières se fermer et je me laisse bercer dans les bras de Morphée.

***

Je sens quelque chose me frotter le dos tranquillement. Le toucher est doux et calme. Je décolle ma tête de la  fenêtre froide. J’imagine que je me suis endormie là. Je sens les caresses s’arrêter. J’ouvre doucement les yeux. Je me retourne. Il a Anatole assis tout prêt de moi en me fixant avec ses yeux bleus. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Je lui en fais aussi un et puis m’étire pour me réveiller comme il le faut.

« Bien dormi ? » me demande-il.

« Je crois bien oui ! » Lui répondis-je juste avant de bailler.

Puis, je réalise que ma mère doit sûrement être rentrée et qu’Anatole est là. Elle va savoir que je parle « seule». Donc, du coup, elle saura qu’il est là. Mais qu’est-ce qu’il fait là aussi ? Pas que je ne suis pas contente. Au contraire, je voudrais me faire réveiller tout les jours comme ça, mais je ne l’ai pas invité et comment il a fait pour entrer ?

« Pourquoi tu es ici ? »  Le questionnais-je directement.

Il semble surpris de ma question. Il devait s’attendre à un « allo » ou bizou de ma part qu’à ça.

« Eh… je jouais de la guitare. En regardant vers ta maison, j’ai vu que tu étais là, assise près de ta fenêtre.» M’explique-il. J’hoche alors la tête pour qu’il poursuive son explication. «  En m’approchant de plus prêt, j’ai pu voir que tu dormais. Alors, je suis entré et j’ai finalement trouvé ta chambre et en même toi coller à ta fenêtre. Pourquoi ? »

« Parce que ma mère doit déjà être arrivé, elle va m’entendre te parler ! » m’empressais-je de dire en chuchotant.

« Non, elle n’est pas là. J’ai vérifié ! »

Je fronce les sourcils. Elle est encore partie ?! Temps mieux ! Je vais pouvoir passer du temps avec l’amour de ma vie !

« Eh bien… » Finissais-je par dire.

« Sinon, toi ça va ? » Dit-il tout en s’approchant de moi.

Il passe son bras sur mes épaules pour être encore en plus à proximité de moi.

Juste après sa phrase, je l’évite du regard. Il pourrait très vite voir que non ça ne va pas et je ne veux pas ça….

Je sens son souffle chaud et rassurant dans mon cou.

« Tu peu me le dire si ça ne va pas hein ? » Bizarrement, sa remarque sonnais plus comme une question, mais je garde la tête basse.

Il me touche le menton pour que je lève la tête et le regarde. Ce que je fais.

« Qu’est-ce qu’il a Cloé ? »

 Je peux lire dans ses yeux qu’il s’inquiète pour moi.

 Je voudrais lui dire que c’est Sarah et ses chiens de poche qui rient de moi. À cause, qu’il n’existe pas. Je voudrais l’avouez, mais en y repensant, c’est en quelques sorte de sa faute  que tout ça arrive. Je ne veux pas et je ne peux pas penser comme ça. C’est quand même la vérité… Si je ne l’aurais jamais rencontré rien de tout ça ne se serais produit. Si mes parents ne se seraient jamais séparer… Mais maintenant, il est trop tard, je l’aime, il m’aime et je dois accepter ce qui se passe et me battre sur ce point.

Je sens mes yeux se remplir d’eau, les larmes coulent sur mes joues… Pourquoi tout est toujours plus compliquer avec moi ?

Les bras de mon chum s’enroulent autour de moi pour former un câlin. Je ne peux m’empêcher d’accoter ma tête sur son épaule et relâcher toute les larmes qui veulent bien me libérer de mon mal.

« J’ai compris. Tu ne veux pas m’en parler. C’est ok… » Me chuchote-il en me frottant encore une fois le dos. Puis, il me donne un baiser sur le front.

***

Je me réveille en m’apercevant que je suis seule… Hier, j’ai passé le reste de la soirée avec Anatole. Il a été super compréhensif. Nous avons très peu parlé. Ce qui m’a amplement convenu. J’avais seulement besoins de sa présence. Je crois que je me suis endormie dans ses bras. Nous étions collés près l’un contre l’autre.

Mais il n’est plus là… Je ne peux pas vous cacher que j’aurai préférer me réveiller avec lui…

Je me lève paresseusement de mon lit. Je m’habille rapidement avec un jean pâle et un t-shirt gris qui est écrit dessus « Belive your love ». Je m’attache les cheveux en queue de cheval. Je prends un bagel pour déjeuner. Après je saute dans mes convers noir sans oublié de prendre mon sac ! Et voilà je suis prête !

Là c’est certain, je ne serai pas en retard ! Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais passer une belle journée !!

« Kelly ! » crias-je quand je la vis à notre point de rencontre habituel. «  T’as regardé la vidéo ? »

Elle m’ignore complètement comme si je n’existerais pas. Elle fait salut à … Hazel ? Mais qu’est-ce qu’elle fait là elle ?

Je n’hésite pas lui dire « salut » à elle aussi, mais elle aussi fais comme si je n’étais pas là. Qu’est-ce qu’il ne va pas ? J’ai fait quelques choses ?

Elles commencent à marcher en me laissant planter là.

Je décide alors de les dépassé pour qu’elle se rentre compte que ça me dérange. Je garde l’intensité de mon pas jusqu’à l’école.

Il a Gab, Bénédicte, Ethan, Elie qui se sont ajouté à Hazel et Kelly. Jusqu’à présent personne ne m’as adressé la parole. Ce qui me fruste au plus au point.

J’entre dans l’école en avançant toujours aussi vite.

On dirait que cette fois-ci tout le monde me regarde. Tout le contraire d’il y a deux minutes… Même que la majorité rit juste en me voyant. Je crois que la colère à prit le contrôle de mon corps car je leur montre fièrement mon majeur. Une chose que JAMAIS je n’oserais faire habituellement.

J’ai l’impression que plus j’avance, plus j’attire l’attention des autres, plus le monde rit, plus il a de monde tout court. Mais qu’est-ce qui ce passe ?

Ils ont tous leur foutu téléphone dans les mains. Pas capable de le lâcher 5 minutes hein ?

Puis, j’entends venant d’un des Iphone ;

« Bon je pense que ça filme là ! » Cette voix m’est trop familière… « Allo !!! ….. À qui tu parle là ? »

Oh non…. Ça vous rappelle quelque chose ?

  

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Tadam !! D'après vous pourquoi ses amies ne voulaient pas lui parler ce matin ? Vous avez deviner ce qui s'est passer avec la vidéo ? Je veux connaitre vos avis et vos prédictions ! :)

Merci vous êtes maintenant 700 à lire ma fiction ! :) Merci beaucoup !

Et puis je suis désolé je n'ai pas pu poster hier... Alors,  je me suis botter le derrière aujourd'hui ! :) J'espère que vous aimez ! :)

Média - Cloé et Anatole le soir :)

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