Chapitre 17
Chapitre 17
« Bye Man’ » dis-je à ma mère juste avant de filer dehors.
Mon cadran n’a pas sonné ce matin. Il m’a resté que 5 minutes pour manger, m’habiller, me brosser les cheveux, les dents etc. Alors j’ai réglé ça vite, j’ai pris les premier morceaux de linge que j’ai vu, je me suis fais une simple queue de cheval et j’ai pris une pomme sur l’îlot de la cuisine pour la manger en route. Pour couronner le tout, il pleut à grosse goutes, (ou en bon québécois, à boire debout.) Ça commence tellement bien un lundi matin…
Quand j’arrive au coin où Kelly et moi normalement nous nous rejoignons pour faire le reste du chemin ensemble, il n’y a personne. Je dois être vraiment en retard. Je jetai alors ma pomme que j’ai fini dans une poubelle et me mis à courir. À ce rythme, je devrais arriver avant le son de la cloche.
Enfin, j’étais presque rendu. Je ralentissais le pas en voyant que les cours n’avaient pas débuté. Mes souliers font « smash, smash, smash » à chaque pas que je fais. C’est dégoutant. Sans oublier que je suis toute mouiller et que j’ai froid. J’aurai dû porter une veste. Le mois de septembre avance et l’air refroidis…
Je passe les clôtures pour entrer dans la cour de l’école comme d’habitude. Sauf que là, petite différence ; des gens regroupé y est. Ils m’observent tous avec un regard amusé une cigarette en main. Les droguer de l’école quoi ?
Puis, je sentis un obstacle à mes pieds. Deux secondes plus tard, me voilà par terre dans une flaque d’eau et de boue mouillée de la tête au pied. Un rire général se propage chez mes observateurs.
Maudite pluie de merde !
Je me releve aussitôt essayant d’essuyer le plus de saleté possible de sur mes fesses.
Mais où sont les autres ? La cloche n’a pas sonné ! Ils devraient m’attendre comme d’habitude.
Je me dirigeai rapidement à l’entrée. Je zyeute les alentours pour trouver ma gang, mais je ne les aperçois nulle part... Ça m’enrage.
Tans pis ! Je me dirige vers ma case. Devinez qui se tient là ? Oui ! C’est Sarah et ses chiens de poche, mais cette fois elles ne sont pas seules. Des mecs sont là aussi.
Il ne manquait plus que ça …
Je fais ma dur et m’approche quand même faisant semblant de ne pas les avoir vu.
« Mais qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? Tu es tombé par terre ? Pauvre petit chou… » Me lance Sarah sans aucune pitié dans sa voix.
J’ouvre ma case essayant de ne pas paraître affecté.
« Aille ! Je ne te parle ! » Continue-elle en voyant ma réaction. Elle me pousse alors dans ma case, quelques secondes plus tard, pour obtenir ce qu’elle veut ; mon attention.
Je me retourne la fixant avec mon regard plus impressionnant. Ce qui ne semble pas fonctionner.
Elles se mirent toutes à rigoler.
« Tu nous fais pas peur tsé ! »
En voyant que ça ne serre de l’écouter, je me retourne à mes occupations.
Elle ne manque pas de temps avant de continuer la conversation qu’elle entretenait, pour le moment, seule.
« Tu te souviens quand tu a parlé de nos tas de muscles sans scrupule ? » Elle fit la grimace en disant ces mots qui ne lui convenait surement pas pour parler de ses mecs.
Oh oui je m’en rappelle très bien ! Dis-je à moi-même en même temps que de lui faire un hochement de tête.
« Bien nous te les avons amené ! »
Je me retourne vers les mecs qui était resté distant jusqu’à ce moment. Ils s’approchaient de moi. Je n’ai pas changé mon avis sur eux. Ils restent seulement un tas de muscles qui pense seulement à s’entraîner et aux filles. C’est évident. Ce genre de personne ne m’impressionne pas. Bon ok ! Là je dois vous l’avouez en ce moment même oui ils m’impressionnent. On s’entend que peu importe qui s’approche de toi avec un regard dur ça fait peur. Je pense à ça ! Je devrais prendre ça à note ; Comment il fait son regard ça pourrait m’aider à me perfectionner là-dedans !
« Vous ne me faites pas peur ! » Criais-je presque. Essayant de les convaincre de me laisser tranquille.
« Tu crois qu’on n’a pas vu ton petit jeu ? Tu veux faire pitié pour avoir l’attention de tout le monde. C’est pour ça que tu t’invente ton … ton… truc là ! Tu sais quoi ? On va tellement t’en donner que tu n’en voudras plus jamais ! JAMAIS ! » Me cracha Sarah à deux pouces de ma visage.
Je ne pas pu m’en empêcher, ma main est partit tout seule pour aller lui frapper la joue.
Elle peut me traiter de folle, de salope, connasse si elle le veut mais elle n’a pas le droit d’insulter Anatole !
Évidement, elle fut très surprise de ma réaction. Elle mit sa main à l’endroit où ma main et sa joue on fait leur rencontre. Puis, elle partie avec ses amies en pleurnichant. Je ne savais pas que j’étais si forte ! Ou alors, c’est peut-être qu’elle voulait faire pitié pour avoir tout l’attention sur elle. En fait, ce qu’elle m’a dit lui correspond totalement si on enlève le bout qui parle d’Anatole.
Quelques secondes après, je sentie une force me plaqué dans les casiers. Je les avais presque oublié eux. Je me retourne pour voir le visage de celui qui me tient là. J’essaie de me déprendre de sa poigne. Au lieu de m’aider, ça empire la situation. Le mec s’assure d’appliquer plus de pression pour que je reste bien ne place. Ce qui me cause une forte douleur au dos.
Mais où sont les autres merde ! En essayer de trouver mes amis du regard, je m’aperçois qui a un attroupement autour de nous. Décidément, cette journée est vraiment merdique !
« Tu ne reparle plus jamais à ma blonde comme ça. Compris ? » Dit-le mec en me sortant de mes pensés.
Je ne lui réponds pas, mais j’imaginais qu’il avait compris que ça signifiait oui en quelques sortes, mais au lieu de lâcher. Il me gifla.
C’est un malade ! Ah oui c’est vrai. Il n’a pas de cerveau pour réfléchir. Il n’a que des muscles ! Ma joue commence à chauffer. Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça fait mal. Avec la grosseur de ses muscles ce n’est pas étonnant !
« Je t’ai posé une question ! »
J’hoche la tête en digne de réponse.
« Bien ! On n’a pas pu faire ce qu’on était supposé, mais on va se reprendre t’inquiète ! »
En ce moment, je me fous complètement de ce qu’il dit, je veux seulement qu’il me lâche. J’ai eu une petite joie intérieure quand j’ai sentie sa force se dissoudre de mon corps. Le picotement de ma joue devient de plus en plus intense. Je me laisse glisser le long de ma case pour finir assise recroqueviller sur moi-même croyant que c’est finit. Mais j’ai dû me tromper. Je reçu un coup dans les côtes de la pars du mec qui m’a giflé et deux autres par les gars qui l’accompagnait.
J’aurai voulu paraître forte sans que rien ne semble m’impressionner. Mais au lieu de ça, des larmes dévalent mes joues sans que je ne puisse les contrôlé. Ce qui fit mériter un sourire au gars qui venait de me jeter un dernier regard avant de partir pour de bon.
Puis, la foule disparu plus rapidement que je ne l’aurai pensé. Je compris pourquoi, quand je vois le directeur se diriger vers moi.
J’essaie d’essuyer le plus vite possible mes larmes pour ne pas qu’il voit que j’ai pleuré. Même si je sais qu’il va s’en apercevoir quand même. Puis, je me relevai immédiatement. Mais une douleur atroce apparu à ma cage thoracique où m’ont frappé les tas de muscles (je parle des mecs).
« Aïe ! » lâchais-je malgré moi en recroquevillant sur moi-même.
J’entends des pas derrière moi.
« Est-ce que ça va bien ? » me demande la voix du directeur.
« Oui » mentis-je en me relevant comme si je rien était en ignorant l’affreuse douleur.
« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » me demande-il.
« Rien seulement un malentendu. »
« Tu sais si tu as un problème avec des élèves tu me préviens. Je ne veux pas t’intimidation dans mon école. » Me dit-il en partant.
Je contentai de lui faire un petit sourire.
Je me laisse glisser encore une fois le long de mon cassier.
« Cloclo qu’est-ce qui s’est passé ? »
« Il paraît que Lussier t’as rentré dans les casiers ! »
« Merde Cloé ! Ta joue est rouge ! »
Entendis-je quand ça faisait 5 minutes que j’étais assise là perdu dans mes pensé et mes douleurs.
J’essuyai les goutes qui coulais de mes yeux.
« Il n’était pas trop tôt ! » Criais-je. « Vous étiez où ? »
« Cloé calme toi. » me dit Gab en venant d’assoir à côté de moi par terre.
« Me calmer ? Me calmer !! Pendant que vous fessez je ne sais quoi, je me suis fais poussais dans une flaque d’eau, je me suis fais rentrer dans les casiers, je me suis fais gifler, crier des insultes, j’ai reçu des coups et je devrais me calmer. » Je pris une pause pour sangloter. « Vous savez que ce n’est pas facile ce qui se passe ! Presque toute l’école est sur mon dos sur facebook ! Un moment donné ça va être dans l’école. C’est juste quand je suis avec vous que je peux me sentir en sécurité sans me faire crier des bêtises ! » Continuais-je en finissant à bout de souffle et en sanglot.
Je sentie la main de Gab se poser sur mon dos pour pouvoir me consolé mais je la repousse.
« Pour répondre à ta question, on est allé voir une partie de soccer dans le parc proche de l’école. On est vraiment désolé… Si on aurait su ce qu’il est arrivé nous n’aurions pas été voir ce match… » Me dit Élie.
À la fin de sa dernière phrase, un raclement de gorges et un petit ricanement se fit entendre par Ethan et Hazel. Comme si ce qu’Élie venait de dire n’étais pas vrai.
« Écoute les pas ! » me dit Bénédicte.
Comme si je l’ai écoutais… C’est deux là je ne sais pas ce qu’ils ont mais ils me tapent sur les nerfs…
« Maintenant sèche tes larmes et reste forte ! Ne laisse pas être intimider. » Me dit Kelly en me brassant les épaules.
Rester forte… Parfois je me demande si je serai capable… Ça vient de commencer et je sens que c’est loin d‘être fini et j’ai déjà envie de lâcher… Mais non ! Je dois rester forte.
Stay strong
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Voilà le chapite 17 ! :) Vous aimez ? Donnez-moi vos avis à date de ma fiction :)
J'aurai besoins savoir si vous trouver la longueur de mes chapitres correcte ou si vous les préféreriez plus court et que j'en mettre plus souvent ou plus long et que j'en mettre moins souvent ou alors je continue à ce rythme. :)
N'oubliez pas de voter si vous aimez :)
Merci :)
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