Chapitre 13
• Point de vue Eléonore •
( -18 🚫 Scènes sexuelles )
Déjà trois jours que nous sommes libérés de cet enfer..
Mais Nâo est toujours inconscient.
Tout est passé si vite que je ne réalise toujours pas.
Nous avons été enfermés pendant deux longs mois dans un repaire de chasseurs, sans doute à cause de cette femme et de son sous marin.
Ce jour-là, Nâo s'était senti étrange et j'étais partie dans la cabine en cas de mauvaises surprises...
Mais c'est à ce moment-là qu'elle et ces hommes ont surgis.
Comme la fois où mon père y a laisser la vie.
Ils ont pris possession du voilier et Nâo avait été sauvagement assommé par un homme au visage livide...
Un homme qui, semblait le connaître.
Ensuite j'ai été mise de force dans un endroit ressemblant à un bunker désaffecté.
Frédéric était caché dans une sacoche que j'avais récupérer juste avant qu'ils défoncent la porte de la cabine..
Nous étions à présent prisonniers dans un endroit loin d'être accueillant.
J'étais perdue, incapable de réfléchir, totalement prise par la peur et l'incompréhension...
Après quelques jours sans signe de vie, l'homme au teint pâle est venu m'apporter à manger.
Il m'a gentiment expliquer qu'il cherchait Nâo depuis plus de cinq ans, et ensuite il m'a apporté à manger et à boire tout les jours. J'ai vite compris qu'il s'intéressait à lui à cause de sa différence, et j'ai fais attention à ne pas mentionner que j'étais comme lui...
Et il y a trois jours, sans que je m'y attende le moins du monde, il est arrivé...
Son corps était à nouveau, comme la dernière fois où il s'est défendu dans le bateau, à cause de moi. Mais cette fois-ci il n'en n'avait pas après moi, mais après les hommes qui nous avait enfermés.
À ce moment-là je n'ai pas réfléchi et je me suis jetée dans ses bras, il m'avait affreusement manqué.
- Eléonore, on arrive.
Je sursaute, sortie de mes pensées.
La femme à côté de moi me sourit doucement et pose sa main sur mon épaule.
- Merci...Je lance avec un sourire rempli de fatigue.
Elle s'appelle Line, et c'est une Nahual qui était elle aussi captive dans le bunker.
C'est grâce à elle qu'aujourd'hui nous sommes sur le bateau sains et saufs.
Quand nous venions de sortir de cette prison, Nâo a perdu connaissance alors que des hommes étaient encore à notre poursuite.
J'étais tombée au sol également à cause de la peur, j'étais pétrifiée...
J'avais fermer les yeux en attendant la sentence, mais la seule chose qui s'est produite, c'est cette superbe impression...
Cette impression de voler.
Je sentais le vent dans mes cheveux et un bras me tenir par les hanches...
J'avais à nouveau ouvert les yeux pour découvrir un spectacle magnifique.
Nous étions en train de voler, nous étions enfin libres.
Grâce à elle.
Line...
- Il dort toujours. Lança t-elle en attrapant le bol que j'avais dans les mains pour nourrir Frédéric.
- Il... Il est vraiment mal en point...
Mon cœur me fait mal...
C'est à peine si je l'avais reconnu quand il avait repris son apparence humaine, nous étions enfin arrivés à son bateau et il faisait peine à voir.
Son corps est recouvert de blessures, et il est devenu tellement maigre...
- Il va s'en sortir, elle me regarde avec un sourire radieux, C'est loin d'être catastrophique.
Je lui lance à mon tour un petit sourire et je m'installe sur le rebord du pont, les jambes balançant dans le vide.
Nâo...
J'ignore ce qu'il s'est passé durant ces trois mois, mais ça a dû être un enfer pour lui...
- Tu... Je me racle la gorge, Cela faisait combien de temps que tu était là-bas ? Je demande à Line d'une voix à peine audible.
- Quatre ans.
Je suis choquée.
À voir son attitude on dirait qu'elle se porte à merveille, alors que son corps est aussi abîmé que celui de Nâo...
Je l'observe en silence, elle doit avoir l'âge de Nâo, ses yeux sont d'un gris étincelant et ses cheveux bruns contrastent énormément avec ses... Ses ailes.
Quand on la voit comme ça elle est totalement normale, excepté ce petit détail dans son dos... Des ailes blanches, immenses, semblable à celles d'un ange.
Elle tourne son regard dans ma direction, se sentant certainement observée depuis un moment.
- Quoi ?
- R.. rien... Je bafouille mal à l'aise.
- Tu as de la chance Eléonore. Lança t-elle en riant.
- Pourquoi ?
- Tu as de la chance d'avoir un ami pareil, ce Nâo à l'air de tenir fermement à toi. Elle rit plus fort en rejoignant la barre.
Je rougis et détourne le regard, il est vrai qu'en lui racontant nos péripéties hier soir j'ai réalisée que Nâo avait fait beaucoup pour moi... Alors qu'il aurait très bien pu me laisser dans la merde.
Je passe mes mains sur mon visage, je n'arrive pas à me rassurer...
J'ai peur pour lui.
Je me lève d'un bond et ouvre la trappe pour descendre le voir, il est allongé sur sa banquette...
Pâle comme un mort.
Je m'approche et m'assois à côté de lui, j'attrape sa main en retenant un sanglot.
- Merci Nâo... Je chuchote en sentant une larme couler sur ma joue.
- Eléonore...
Mes yeux se figent et je me jette sur lui sans réussir à contrôler mes mouvements.
- Oh mon dieu Nâo tu vas bien ?? Tu m'as vraiment fait peur !!
Un petit rire s'échappe de sa gorge et il porte sa main à mon visage.
Il est enfin réveillé...
Ses yeux sont à peine ouverts et il me regarde avec un minuscule rictus.
- Où sommes-nous ? Il tente de se redresser mais une grimace déforme les traits de son visage.
- Reste allongé !! Je dépose mes mains sur ses épaules, mon nez frôlant presque le sien. Tu... Tu es chez toi. Je souris faiblement, toujours peinée par son état.
- Comment ? Son souffle atterri délicatement sur mes lèvres, me faisant légèrement reculer.
- Line.
- Hein ? Il fronce les sourcils.
- Tu ne te souviens pas ? La Nahual que tu as sauvé juste avant qu'on sorte de cet endroit répugnant ?
Il reste longuement silencieux, son regard est un peu flou, il doit encore être épuisé...
Je me lève précipitamment pour lui chercher de l'eau.
- La fille attachée ? Demande t-il en buvant difficilement une gorgée d'eau.
J'hoche la tête et l'aide à s'asseoir pour qu'il puisse boire plus facilement, il grogne de douleur et je découvre que son épaule droite est bleu...
Qu'est-ce qu'ils lui ont fait...?
- Tu vas bien ? Je lance inquiète.
- Ouais, juste un peu cassé... Il passe ses cheveux en arrière pour y voir plus clair, je suis immédiatement hypnotisée par son œil découvert.
- Je suis soulagée... Je renifle, j'ai cru que tu ne te réveillerai jamais...
- J'ai dormi combien de temps ? Lance t-il d'une voix moins faible.
- Trois jours...
- Putain... Il se lève au ralenti, Je vais prendre une douche, cette odeur me donne envie de vomir... Lâche t-il en disparaissant dans la salle d'eau.
Je reste bouche bée, comment fait-il pour bouger dans son état ?
Il est vraiment incroyable.
À sa place je serais restée immobile au moins trois, quatre heures avant de me lever.
Le bruit de la trappe me sort à nouveau de mes pensées.
C'est Line qui descend avec Frédéric sur son épaule.
- Il est réveillé ? Elle demande en observant la banquette vide, le regard perdu.
- Oui. Je crois qu'il va bien...
- C'est une bonne chose. Elle force un peu Frédéric à descendre de son épaule. Tu le remercieras de ma part.
- Tu t'en vas déjà ? Je demande surprise.
- Oui, le bateau est proche de la côte à présent, j'ai jeter l'ancre, elle ricane, prenez soin de vous.
Sur ses mots, elle remonte les escaliers aussi vite que l'éclair et disparaît sous mon regard rempli d'incompréhensions.
- Elle est partie. Je me lance à moi-même en regardant le haut des marches.
~ Eléonore Eléonore...
Je caresse Frédéric en regardant dans le vide, j'ai l'impression d'être dans un rêve...
Sans elle, nous serions morts et enterrés.
Je souffle et me laisse tomber sur la banquette, le cœur tambourinant dans ma poitrine.
• clic •
Je me redresse comme un chat et tourne la tête pour découvrir Nâo debout, à l'entrée de la salle d'eau, la tête entre ses mains ébouriffant ses cheveux beaucoup plus longs qu'avant.
Il porte un jean ample et un débardeur noir qui accentue encore plus sa maigreur.
Je me lève pour lui faire face sans oser dire quoique ce soit.
Je suis juste contente de voir qu'il va bien...
~ Nâo Nâo...
- Frédéric, il s'avance vers son oiseau et tend la main pour que celui-ci puisse grimper le long de son bras, t'es vivant mon ami. Il sourit discrètement.
- Il était avec moi, il n'a rien subit. Je parle en fixant son épaule droite...
- Et toi ? Il demande en jettant son regard si spécial dans le mien.
- Je vais bien. Il ne m'a rien fait non plus.
- Il ? Grogne t-il en fronçant nerveusement les sourcils.
- Le blond, je baisse les yeux, ton ancien ami.
Il pose Frédéric sur le haut de son crâne et s'avance vers moi, je m'apprête à parler à nouveau mais il m'enlace rapidement dans un silence gênant.
Mon nez est collé contre son torse encore chaud de la douche qu'il vient de prendre. Je sens son cœur battre contre moi...
Ses bras m'entoure totalement et son menton est posé sur le haut de ma tête...
Sans qu'il ne dise un seul mot, je sens qu'il extériorise tout ce qu'il s'est passé ces derniers temps, il me serre comme si sa vie en dépendait...
C'est tellement agréable de l'avoir près de moi...
Cela faisait longtemps.
Les minutes passent, et petit à petit je sens son poids s'alourdir contre moi, il se détend enfin.
Son souffle rauque fait bouger certaines de mes mèches de cheveux, il caresse mon dos dans un mouvement régulier, semblant involontaire...
- Je suis désolé. Finit-il par dire dans un murmure.
Je passe mes bras le long de son corps et attrape son débardeur pour le coller davantage contre moi, son souffle se coupe légèrement et je l'entends rire...
- Pourquoi tu ris ? Je demande sans le regarder.
- Eléonore, il recule pour pouvoir replonger ses yeux sombres dans les miens, j'ai tellement eu peur pour toi... Tu m'as manqué.
Je sens mes joues rougir, mon visage doit être aussi rouge qu'une tomate...
Je baisse les yeux et je bredouille quelque chose sans queue ni tête.
Je suis mal à l'aise...
J'ignore quoi faire, quoi dire..
Il rit cette fois-ci à gorge déployée et m'embrasse sans que je m'y attende.
Ses lèvres chaudes m'apporte un bien-être indescriptible...
Mes yeux se ferment automatiquement et je passe ma main droite sur sa nuque toute aussi chaude que le reste de son corps.
Il se colle à nouveau contre moi, moins délicatement que tout à l'heure, son geste est bestiale mais pas agressif...
Un sifflement franchi le seuil de ma bouche quand je sens sa main se frayer un chemin sous son t-shirt que j'ai mis dans la matinée.
Il me caresse le dos tout en me faisant reculer à petit pas vers sa banquette...
Son souffle est beaucoup moins régulier maintenant...
Le mien est dans le même état...
Je sens tout mon corps bouillir et trembler sous ses gestes longs et hypnotiques...
C'est différent de la dernière fois, il...
J'ouvre les yeux un instant et découvre avec plaisir que son visage est cramoisi par le désir...
Il halète en me reculant encore un peu et je tombe sur les fesses alors qu'il passe au dessus de moi en m'embrassant le cou...
J'ai tellement chaud...
Tellement envie...
Il retire son haut en grimaçant légèrement et je ne peux m'empêcher de lui caresser l'épaule avec peine durant un court instant qu'il stoppe en emprisonnant mes lèvres contre les siennes, humides et sucrées...
Un soupire d'aise sort de ma bouche et il en profite pour introduire sa langue dans ma bouche...
Mon cœur triple de volume et je sens mon entrejambe chauffer, et d'un réflexe incontrôlable, je tire son bassin contre le mien.
Il retire sa langue et balance un sourire splendide...
- Je vais te faire l'amour. Lance t-il d'une voix extrêmement grave. Tu n'imagines pas à quel point j'en ai eu envie...
Il retire son jean et son caleçon d'un seul coup de main et il arrache presque le sarouel bleu que je porte depuis notre retour sur le voilier.
Je regarde malgré moi son sexe dressé, il fait jour cette fois-ci et je prends plaisir à découvrir cette partie de lui.
Il lâche un petit rire et me lèche le cou, je frissonne en couinant, surprise et à ce moment-là...
Je le sens...
En moi.
Un murmure d'extase étouffé sort alors de sa bouche alors qu'il s'introduit doucement en moi, en faisant de longs vas et viens.
- Nâo... Je souffle en commençant également quelques mouvements.
- N..non.. ne bouges pas aussi vite.. Grogne t-il en se tendant.
- Tu as mal ? Je demande inquiète.
- Non... C'est juste...que.. sa voix est tremblante et son corps semble perdre le contrôle, il accélère, me faisait criée de plaisir.
Son bassin cogne de plus en plus fort en moi et son souffle devient un grognement très sonore.
Il se stoppe d'un coup sec et hurle dans un cris tremblant :
- C'est putain de bon !!!
×××××
Fin du chapitre 😇
Alors contents ?
La suite bientôt (;
Toujours pas de commentaires 🤔 n'hésitez pas !!! :∆
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