Ça ne s'arrête jamais, c'est pas un texte comme les deux précédents. Je vais juste, essayer de mettre des mots sur des choses que j'ignore complètement. C'est d'ailleurs ici le paradoxe de ce texte qui semble complètement abstrait vu que je ne sais pas de quoi je vais parler mais j'en ai besoin pourtant j'ignore le sujet.

Actuellement, je suis comme en crise. J'écris vite. Mon souffle est très courts. Je suis oppressée. Des choses passent dans ma tête. Trop de choses.
Mes notes. Ma famille. Mes amis. Mes traîtres d'amis. Tellement de choses.
Ça ne s'arrête pas. C'est continuellement la même chose. Ça bouge, bouge et bouge.
Je sais pas ce que j'ai. Je pleure. Comme souvent d'ailleurs. Mais en même temps comme depuis peu.

Je dois avoir une bonne note. Je dois avoir une bonne moyenne. Je dois passer mon code. Je dois sourire. Je dois faire comme si je n'étais pas au fond de moi complètement folle. Je dois rester calme. Bordel j'ai envie de casser quelque chose. De taper. De me défouler. Mais j'ai pas les moyens. Je peux pas. Je suis tellement déçue. On a pas d'amis, ce sont juste des gens qui font des apparitions. Ils sont jamais là bien longtemps. Ils partent en gentils comme en méchants. Je ne crois pas en l'amitié. C'est faux.
Peut être que ouais, je dis ça parce que je suis énervée. Triste. Morose. Eh bien d'autres. Je hais. Je me hais. Je les hais.
Je n'ai pas de quoi me plaindre.

Je suis en bonne santé, alors je ferme ma bouche. Je reste silencieuse. Je tape fort les touches de mon clavier. Je ferme mon téléphone. Plante mes ongles dans ma paume de main. Et souris. C'est tout ce qu'on peu attendre, le reste, on s'en fiche.