On m'en veut.
Je ne sais ce que j'ai fait, c'est ça le pire.
Ma poitrine est grande ouverte, on donne un coup. Deux coup. Trois coup. Ça continue encore et encore. La douleur est horrible. Un trou béant se forme. On continue. Un quinzième coup. Puis un seizième. On me dit oui promis. Je fonce. J'attends. Je souffre. Jusqu'au dix-septième coup. Le dernier. Celui qui mène aux adieux.
L'ange appelle, le fond est rouge. Pourquoi un ange? Pourquoi le sang? Cela coule autour de lui. Tout s'étant. Un lac bleu ou rouge, seul le petit frère, allant dans la salle de bain le sait. Un coup. Un trait. Deux coups. Deux traits. Et en suit, une ouverte béante. Une sortie. Un nouveau, ou dernier souffle. Enfin libéré, d'une telle souffrance. Pour un dernier mot. L'ange prononcera l'hymne à l'amour. Pour une personne que personne connaît. Pour une personne qui n'existe pas. L'ange s'envole. A travers l'eau rouge. Il est seul. On né puis meurt seul. On ne peut se fier aux personnes qui nous entourent. Elles nous aimes et nous emmènes à la porte de sortie, presque main dans la main.
Le ciel s'embrume, il est l'heure.