Chapitre 3

Un rayon de lumière traversa les volets de la chambre et chatouilla chaudement mes pieds, sorties de ma couverture.

Je sortit ma tête de mon coussin et regarda les deux jeunes garçons qui dormaient sous mes yeux.

Je remua mes orteils et décida de sortir de lit mais un bras me retint et me ramena sur le matelas.

Je me retourna rapidement et vit le regard sombre et le sourire en coin de Baji.

Il grimpa sur mes épaules et pris mes jambes de ses grandes mains et les plaça sur ses hanches. Il se rapprocha de moi et m'enlaça, son torse, nu et chaud fit augmenter mes battements de coeur et je mes joues ne tardèrent pas à rougir.

"Tu fais quoi là baji" bredouillai-je encore rouge.

Il me lacha et pris du recul, soulevant les draps plus loin.
MAIS MAIS IL EST A POIL LE BOUGRE !

"En faite, comme ta crush t'a freindzone bah je me disais que sa te fairait que du bien" dit il un air gêné.

"De quoi...ken ?" Lui répondis je.

"Non mais..."

"T'es a poil baji..."

"Ah oui désolé."

Soudain chifuyu posa sa tête sur mon torse et essaya d'écouter mon cœur.
MAIS ILS ONT QUOI AUJOURD'HUI !
ET IL EST A POIL AUSSI !

Les deux hommes s'allongèrent sur mon corps maintenant bouillant malgré le froid qu'il faisait dehors.

Bon là stop ! Je pris mon coussin et l'envoya sur les visages des garçons.
Il reculèrent et se vengèrent en me bombardent de coups de coussins.

Quelques instants plus tard, je partis à la cuisine et m'aperçus seulement maintenant que j'avais seulement mon caleçon en guise d'habit.

J'enfila une chemise et prépara le petit déjeuner. J'avais fait des pancakes et du chocolat chaud que j'amena sur la table.

Chifuyu ne tarda pas a arriver, son pull de Noël enveloppé la majeure partie de son corps.

Baji n'arrivait pas, je décida donc d'aller le chercher sinon le petit déjeuner risquait de se refroidir. Je passa devant les toilettes et les vis fermés.

"Finis ta branlette et grouille toi Baji !" Criai-je.

"P*tin comment tu fais" aboya t-il.

Après avoir finis de manger nous nous habillons et partons au village d'à côté.

J'étais devant, mes bottes dans la neige et mes cheveux dans mon bonnet de laine.
Mes joues et mon nez rose, je fixa les bâtisses enneigées du village de mes yeux bleus et le magnifique festival de Noël qui rayonnait de lumière or, rouge, bleue et verte.

Sa va être une bonne journée je le sens !

Je monta la colline qui se dressait devant moi en courant et sans reprendre mon souffle je l'a descendu a toute allure et manqua de trébucher de nombreuses fois.

Chifuyu et baji me poursuivirent en criant mon nom. J'arriva aux portes du village et en esquivant la petite foule dans la rue principale puis m'incrusta dans le festival de Noël.

Des stands de chocolat chaud, de biscuits, de santons, de vêtements chauds et de jouets en bois s'offraient à moi.

Baji et chifuyu me rattrapèrent mais ils ne dirent rien, ils savent sûrement que je leur donnerait des vents de toutes façon.

Et puis le grand sapin, ses épines enneigés était éblouissante ainsi que ses magnifiques guirlandes et toutes les autres décorations qui lui donnait une allure majestueuse.

Je pris la mains du blond et du brun et les amena vers le stand de chocolat chaud. C'était un peu cher mais C'EST NOËL !

c'est vrai plus que deux jours avant Noël.
Deux longues journées et deux journées de plus en prenant le risque de mourir toute les secondes.

Le chocolat chaud remplissait mon corps d'une aura joyeuses et conviviale.
Je respira l'air frais et les odeurs des sucreries et m'asseya sur un banc tandis que les deux autres étaient aller aux toilettes.

J'avais laissé mon portable au chalet...
Et c'était mieux ainsi.
Plus de mail demandant une assistance de fin de vie.
J'étais libre comme l'air, plus pour longtemps mais libre....

Baji et chifuyu étaient longs alors je décida de sortir du festival pour qu'ils m'apercoivent plus facilement.

Je sortis du festival mon gobelet de chocolat à la mains et chercha les toilettes.

Quand soudain une jeune fille de mon âge me percuta et renversa ma boisson sur mes habits.

Elle était brune son regard pétillant elle s'excusa et je fis de même.
Elle est très belle...le genre de personne avec qui restais avant de mourrir.

Je pris mon courage à deux mains et je me retourna vers cette fille.
Je ne sais pas se que je vais lui dire mais je veux lui parler.
J'étais à quelques mètres....

Un homme aux cheveux noirs m'attrapa le bras et m'empêcha de lui parler.

"....coucou...." Bredouillai-je, déçu.

"Fureki t'es trempé !" Cria chifuyu qui était là lui aussi.

Les deux garçons le prirent en charge et m'amenerent dans les toilettes pour me changer. Baji était dehors entrain de fumer et chifuyu s'occupait de moi.

Nous étions dans une des cabines de la pièce.
Le blond enleva mon bonnet, mon écharpe et mon manteau et les mis sur son sac a dos.

"T'es dans tes pensées, il se passe quelque chose ?" Me demanda t-il, inquiet.

"Non t'inquiètes."

"Si tu le dis....BON FAIS UN EFFORT ET DESHABILLE TOI JE SAIS PAS !

je regarda mes habits et m'aperçus qu'ils étaient trempés...mon pauvre chocolat chaud perdue à jamais.........

Je ne réagis pas et regarda le plafond comme si j'attendais quelque chose venant du ciel.

Chifuyu voyant qu'il ne pouvait rien faire a mon état, enleva ma ceinture et mon pantalon puis mon pull.

"Heureusement que tes sous vêtements sont pas mouillés j'aurais dû me surpasser."

"Tssss"

Il sortit les habits de rechange qu'il garde toujours et me les passa en me regardant du coin de l'œil, il avait l'air gêné.

Je baissa mon regard vers lui et pris les vêtements.

"Bon je te laisse" dis il en mettant le pull et le pantalon sale dans son sac.

"Non ! Reste stp"

" Si tu veux..."

Il gardait son regard a la direction opposée de ma personne.

"P*tin Chifu on est entre mec fais pas cette tête !"

Il me lança un petit sourire et su retourner son regard vers moi.

Je me déshabilla sans gêne mais chifuyu me lança:

"Plutôt grosse 🙂"

"P*tin Chifu !!!!!"

Après cette journée, nous sommes rentrés au chalet et avions mangé à un restaurant locale.
Je m'endormis près de chifuyu tandis que baji regardait un programme télévisé.

PDV BAJI

Je me releva et attacha mes cheveux je passa devant la télé et m'assis à la table à manger.

J'avais l'impression que Fureki me cachait quelque chose, je restais Immobile comme si j'attendais quelque chose, qui n'arrivera jamais.

Je détourna mon regard vers le bout de la table et aperçu une lettre, c'est le courrier que Fureki a pris en revenant.

Je pris la lettre dans mes mains par précaution et déplia le papier. Je tremblais et je ne savais pas pourquoi.
M€rde baji t'es un mec !
Je me calma et sortis la feuille de la lettre.

DEMANDE D'ASSISTANCE DE FIN DE VIE....

Je lacha la lettre et courru vers la chambre.
Chifuyu se réveilla et me disputa avant même que je lui explique la situation.
Je l'écarta de la pièce avant que Fureki se réveille et je lui montra la fameuse lettre.

Le blond versa quelques larmes après avoir lu le reste. Je le rejoins dans le désespoir et le chagrin.

Une maladie incurable.....sa doit arriver sur lui qui était déjà si fragile....

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Kikou mes loutres ❤️

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