Chapitre 37

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PDV Owen.

Je commençais à me réveiller, quand je sentis un truc chaud contre moi. Mes paupières s'ouvraient, pour laisser entrevoir ce que j'attendais le plus.

Ma brune.

Elle était complètement collée à moi, limite si elle ne me montait pas dessus. Nos jambes étaient encore entremêlées et sa tête était nichée dans mon cou.

Putain.
Quel bonheur de la retrouver avec moi...

Je passais mes bras autour de sa taille et ma petite demoiselle commençait à doucement immerger de son sommeil. Elle cligna plusieurs fois des yeux, avant qu'un merveilleux sourire ne trône sur son visage.

Je déposais immédiatement un baiser sur sa tempe, heureux comme jamais de l'avoir à mes côtés. Emma émit un petit ronronnement, exactement comme le démon alias Kaporal.

Je continuais ma petite aventure, en déposant encore mes lèvres, mais cette fois-ci contre son cou. Emma poussa un petit gémissement, qui faisaient redoubler les battements de mon cœur.

– Si tous les réveils étaient comme ça, je serai toujours de bonne humeur, souffla ma brune, un sourire niais aux lèvres.

Je souriais moi aussi à sa remarque, en continuant mes baisers. Je l'embrassais dans le cou, sur ses petites joues, derrière son oreille... Je voulais profiter d'elle, voir que tout cela était bel et bien réel.

– Il est quel heure ? "demanda-t-elle, d'une voix encore endormie.

– Quatorze heures, répondis-je, en jetant un bref coup d'œil au réveil.

– On a bien dormi... continua-t-elle, après un léger bâillement.

– J'ai très faim là. Pizza, mexicain, chinois ? reprit ma brune, en se levant légèrement.

– Pizza. Ça ira plus vite, répliquais-je, en l'attrapant pas la taille et en la refaisant tomber sur moi.

Désormais allongée sur mon corps, Emma commençait à rougir soudainement, ce qui me faisais rire.

– C'est un réaction plus que naturelle, chuchotais-je, en déposant un bisou au coin de ses lèvres.

– Effectivement, souffla-t-elle avec un petit sourire gêné.

Soudain quelque chose sauta sur le lit, et je ne fus pas étonné de croiser le démon. Il ronronna dans toute sa splendeur, avant de venir vers nous et de s'étaler entre moi et Emma. J'avais désormais une boule de poile sous le nez.

Super.

– Re coucou mon bébé ! s'exclama Emma, en serrant  son chaton dans les bras.

Il ronronna de plus belle et me lança un petit regard.
Ouais ouais. J'ai bien vu ton jeu.

Je me levais donc, laissant Roméo et Juliette ensembles. Je partis donc en direction de la salle de bain, attrapant quelques affaires au passage.Emma ne me posa pas trop de questions, comprenant je pense, mon envie soudaine de prendre une douche.

**

Nous étions désormais affalés comme des phoques sur la banquise, en train de manger nos délicieuses pizzas. Le démon s'était endormi sur le fauteuil, nous laissant donc qu'entre nous. C'est un brave petit quand il veut.

– Au fait. T'as encore mal ? me demanda soudainement ma brune, entre deux bouchées de sa pizza.

– Je vais te frapper avec une casserole. Le lendemain, tu me diras si tu as encore mal, ok ?

– On ne frappe pas les filles. Idiot, continua-t-elle, en me donnant un petit coup de torchon sur la main.

– On ne frappe pas les mecs avec une casserole, repris-je, un sourire moqueur aux lèvres.

– Accident. C'était un accident, souffla-t-elle, en s'essuyant les mains.

– J'ai bien vu ça. J'ai encore mal, mais ça passe. Et dire que tu m'as aussi écrasé, non, écrabouillé la mai...

– Oh c'est bon ! Ça ne se reproduira plus ! me coupa Emma, en levant les yeux au ciel.

— Peut-être qu'avec une poêle...

Emma me poussa avec son épaule et je reproduisais immédiatement la même chose. Ah ouais. Nous n'avons pas la même force.

Elle venait de se faire littéralement éjecter du canapé, réveillant au passage Kaporal. C'est vrai que ce jeu n'est pas pareil, qu'avec elle et les gars. Emma poussa un grognement, toujours étalée par terre.

– Oups ? dis-je innocemment, avec une voix de fille.

J'adore me moquer d'elle, je l'avoue.

Je m'apprêtais à me lever, quand j'entendis des reniflements. Reniflements ? Je me rapprochais aussitôt de ma brune, l'inquiétude venant prendre place sur la moquerie.

– Merde, tu t'es fait mal ? dis-je, en la détaillant directement.

– J'ai mal au bras, dit m-t-elle, les yeux brillants.

– Désolé... je voulais pas te faire ça... repris-je, me rendant compte de mon erreur.

Je croyais que ça passait crème moi...
Faut toujours se méfier.

Emma releva la tête, avant de me donner une petite tape sur l'épaule. Que dis-je, une bonne frappe.

– La prochaine fois que tu me refais ça, tu termines dehors. On ne frappe pas les femmes. On ne pousse pas les femmes ! s'exclama-t-elle, avant de se relever et de me donner une nouvelle tape sur l'épaule.

Elle me tirait ensuite la langue, puis partit dans la cuisine, toute souriante.

À chaque fois je vais me faire avoir.

Je laissais échapper un rire, avant de me lever. Je regardais le démon et commençais donc à lui parler :

– Elle est bizarre, non ?

Il s'approcha de moi, avant de me lacérer les jambes d'un seul coup de griffe.

– Mais t'es malade toi ! m'exclamais-je, en le fusillant du regard.

Emma revenait immédiatement de la cuisine et nous détaillait attentivement.

– Ce chat vient de me griffer sans aucune raison ! repris-je en le montrant du doigt.

Et là. Vous n'allez jamais me croire. Il commença à ronronner, avant de se frotter contre mes jambes.

Emma posa ses mains sur ses hanches, puis leva les yeux au ciel. Elle récupéra ensuite le démon dans ses bras, en me lançant un bref regard derrière son épaule.

– T'es bizarre toi, souffla-t-elle, pour ensuite retourner dans la cuisine.

C'est un complot.
C'est un complot !

**

PDV Emma

Après être restés un moment chez moi, j'avais décidé d'aller faire une balade avec Owen. Il passait d'ailleurs un bras sur mes épaules, me ramenant donc contre lui. Je le poussais aussitôt, plus que déterminée à encore jouer avec lui. Je l'entendais marmonner quelques chose, mais continuais tout de même à marcher.

Après quelques minutes de marche, nous décidions de nous poser dans un café. Crystal étant fermée aujourd'hui, nous ne pouvions aller la voir. Nous commandions donc deux cafés, quand une voix résonna dans la salle :

– SALE PETIT MERDEUX !

Merde.
Ça va pas là.
Pas du tout.

Mon corps se figea directement juste à l'entente de sa voix. Owen commençait à pâlir, juste avant d'éviter de justesse une... chaussure ?

Oh non.
Il a osé...

– Et tu reviens encore ! continua cette même voix, avant qu'une série d'objet ne vole dans la pièce.

Une deuxième chaussure valsa dans l'air, un set de table, un sac à dos... tout ceci visant la même personne : Owen.

Tout le monde nous regardait dans la salle et j'étais extrêmement gênée. Soudain, je me ramassais un truc en pleine tête.

– Papa merde ! m'exclamais-je, avant de me lever brutalement de la table.

– Emma ! Ça va ?! répliqua-t-il, en commençant à courir vers moi.

Mais bien-sûr il dévia directement dès que leurs regards se croisaient...

Mon père sauta sur Owen.

Et c'est parti...






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( Merci pour vos commentaires sur mon dernier chapitre, ça m'a fait plaisir de voir que vous aimiez quand même, malgré qu'il ne soit pas top ^^....
Bonne lecture !)

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