Bonus 2

PDV Emma

Deux années plus tard.

Allongée sur le canapé, j'observais avec un grand sourire Owen s'amuser avec nos enfants. Swann aidait tout d'abord sa sœur à monter sur le dos de son père, avant de lui aussi décider de le rejoindre. En moins de deux les deux cavaliers furent positionnés, le fameux poney ne perdant plus de temps pour faire ses fameuses pompes.

Ah comment se muscler facilement, tout en amusant les enfants... Un cheval génial.

– Allez papa ! cria Swann de sa petite voix, mon autre ange s'amusant à entourer la nuque d'Owen.

Mes deux bébés avaient grandi ; terriblement et bien trop vite. Mon petit garçon si mignon avait atteint il y a peu ses six ans, tandis que ma petite fille trop adorable de chez adorable avait atteint ses deux ans.

Emelyn.

Notre second ange qui avait tout de suite fait craquer notre famille avec son sourire, ses cheveux bruns, et ses yeux bleus. Elle s'entendait à merveille avec son frère et même, elle ne voulait presque plus le lâcher. Ce qui était amusant aussi, c'était qu'elle était toujours collée à son petit papa chéri.

– Filme moi ça, Emma ! Au moins quand ils seront plus grands ce sera à leurs tours de le faire ! s'exclama soudainement Owen, me lançant tout de suite un regard pétillant de bonheur.

Je levais les yeux au ciel, mais néanmoins avec un petit sourire en coin. Plus tard j'entendais finalement la sonnette retentir, laissant déjà apparaître mon père adoré.

– Papi ! crièrent automatiquement mes deux bébés, avant de descendre du dos de leur père et de courir droit devant eux.

Mon père les attrapait aussitôt dans les bras, toujours bien en forme et très bien conservé pour son âge. Il leur offrait directement de grands bisous sur les joues, puis les déposait ensuite à terre avec délicatesse. Mon père s'avançait ensuite vers moi pour m'offrir un baiser tendre sur le front, puis profitait de ce petit moment d'inattention de mes enfants pour donner une bonne tape sur l'épaule de mon mari.

– Salut, Owen, dit-il contre son visage, ses doigts se serrants déjà contre son épaule dure.

Cette petite scène me faisait aussitôt échapper un petit rire, toujours autant amusée de les voir ainsi. Bon, au fil des années ça va ; maintenant ils s'entendent beaucoup mieux. Ils font même quelques activités ensemble avec le père d'Owen, c'est pour dire !

Il y a juste, encore, cette petite dominance masculine qui se fait ressentir mais sans plus. Ils aiment se chamailler. Ce sont encore des enfants dans leurs têtes.

Et oui, j'ai donc un mari comme enfant.
Et oui, j'ai donc un père comme enfant également.

– Papi, tu nous as ramené des cadeaux ? intervenait subitement ma petite Emelyn avec son sourire malicieux, ne perdant pas le nord.

Pour ses deux ans, je pouvais largement dire que notre petite fille avait déjà de très bonnes capacités. Elle parlait beaucoup, mais néanmoins très bien. Elle était très vive, et comprenait rapidement les choses. Surtout lorsqu'il s'agissait de cadeaux donnés pas ses fabuleux grand-pères...

– Évidement ! répliquait aussitôt mon paternel avec un grand sourire aux lèvres, avant de partir chercher un paquet.

Il le remettait à Swann et Emelyn, qui s'empressaient déjà de l'ouvrir avec leurs petites mains. Et quelques secondes plus tard, c'était donc comme cela que tout le monde pouvait bien constater... ce magnifique cadeau tout droit sorti du cœur. Ah ça oui, effectivement.

Un poupée représentant un homme militaire, portant un casque sur la tête. Et... avec en gros et en noir marqué « Owen » sur son front.

– Mais c'est marqué le prénom de papa, papi, déclara immédiatement Swann, tandis que sa sœur laissait paraître un énorme sourire.

– Mais pas du tout les enfants, voyons... D'autres personnes dans le monde s'appellent comme votre père, vous savez. Cette poupée représente simplement un militaire, portant ce même prénom. Et tenez, les accessoires qui vont avec, renchérissait mon paternel, avant de sortir de sa poche deux grandes aiguilles.

Des aiguilles...

Directement je m'approchais de lui avec les sourcils froncés, avant qu'Owen ne recule légèrement nos enfants.

– Si le méchant militaire qui s'appelle Owen fait des bêtises, hop ! Vous pourrez le piquer avec ceux-ci pour lui faire comprendre les choses ! Alors, qui est partant pour jouer avec ça ? reprit-il d'une voix toute enjouée, un silence s'en suivant automatiquement.

Mon Dieu. Je rêve.

Enfin... avant que mes enfants ne crient directement une superbe réponse positive.

– Moi ! Moi ! crièrent-ils, les muscles d'Owen se contractant aussitôt et mon cœur s'emballant.

Ah non, non.

En moins de deux j'attrapais Emelyn dans mes bras, tandis que mon caporal crétin attrapait Swann dans les siens. Nous dévisagions ensuite mon père, totalement outrés de ce qu'il venait de faire.

Pour faire des bêtises, il en fait, mais alors ça...

– C'est un très mauvais jeu pour les enfants, déclara Owen d'une voix sérieuse, alors que mon paternel jetait les aiguilles dans la poubelle.

Il revenait ensuite, avec un nouveau jouet en main : une locomotive électrique.

– Poisson d'avril, je rigolais. Tenez les enfants, je pense que cela vous plaira davantage, reprenait-il d'une voix amusée, un long soupir m'échappant.

Caporal crétin et moi nous lancions un dernier regard, avant de décider de reposer nos enfants à terre. Immédiatement ils se précipitèrent vers leur papi adoré, ayant à mon plus grand bonheur oubliaient le jeu d'avant.

Et heureusement.

– Par contre... je leur laisse la poupée Owen. Je sais qu'Emelyn adore les vêtir de robes de princesses, leur dessiner dessus, et surtout de leur tordre les bras et les jambes... chuchota plus tard mon père à l'oreille d'Owen, lui donnant automatiquement une bonne tape dans le dos.

Oui.
Ils s'aiment à merveille ces deux-là...

**

Nos enfants bercés et bien endormis dans leur chambre, Owen et moi pouvions enfin nous retrouver un peu sur le canapé, dans le salon. Je m'approchais avec un petit sourire en coin, avant de m'étaler comme il se le fallait sur lui. Mes jambes sur les siennes, et ma tête contre son torse, je lui offrais un nouveau sourire, totalement heureuse.

– Quoi ? Pourquoi ce sourire si angélique ? me questionna-t-il aussitôt, en haussant un sourcil.

Je me relevais légèrement, puis déposais un baiser sur sa mâchoire.

– Je t'aime beaucoup, tu le sais j'espère, continuais-je, en sentant ses bras m'entourer.

– Évidement que je le sais. Je suis le meilleur des conjoint, ma brune.

Comblée de bonheur et heureuse, je passais mes mains derrière sa nuque, lui déposant cette fois-ci un baiser sur ses lèvres. Immédiatement Owen se laissait inviter par cette douce action, entreprenant par la suite de m'allonger sur le canapé. Son corps venait se positionner au-dessus du mien, glissant déjà une main bien brûlante sous mon t-shirt.

– Il faut que je t'annonce quelque chose... avouais-je entre ses caresse langoureuses, tandis qu'il se penchait vers mon visage pour le couvrir de plusieurs baisers.

– Je t'écoute...

Je décidais de poser mes mains sur ses joues, le faisant directement relever la tête pour croiser mon regard. Ses yeux bleus, clairs, si semblables à ceux de nos enfants me fixaient, un petit sourire narquois s'étirant déjà sur sa bouche.

– Tu tombes encore amoureuse de moi, là, non ?

– Peut-être bien... répondais-je, en caressant ses joues de mes pouces.

– Alors moi aussi, je tombe encore amoureux de ce sourire et de ce visage absolument adorable... continua-t-il, nos lèvres se retrouvants déjà pour un long baiser rempli d'amour et de tendresse.

Bon... maintenant il faudrait peut-être que je pense à lui annoncer cela.

– J'ai quelque chose à te dire, Owen... De très important... repris-je, désormais très sérieuse.

– Quoi ? Ton père va vivre ici ? répliqua-t-il, à moitié sérieux, à moitié choqué.

Un rire sortait immédiatement de ma bouche, tandis que je secouais la tête de droite à gauche.

– Non, pas encore voyons. C'est juste que... oui, bon dans ce sens là, la famille risque encore de s'agrandir, complétais-je d'une toute petite voix, mon magnifique caporal crétin se figeant un court instant.

Il me regarda avec des yeux totalement perdus, alors que je posais mes lèvres sur son front.

– Tu as bien entendu. La famille va encore s'agrandir, caporal.

— Quoi ?! C'est vrai ! Bordel Emma ! Depuis quand ! Non... non mais je rêve !

Un énorme sourire refaisait surface sur mon visage, apercevant par la suite Owen avec des larmes aux yeux.

– Oh... Mais il ne fallait pas te mettre dans cet état... chuchotais-je assez émue, heureuse de voir ses yeux bleus briller.

– Non mais Emma... Comment ne pourrais-je ne pas l'être ! Je vais enfin avoir mon deuxième fils, bordel de me...

Immédiatement je le stoppais en plaquant vivement mes mains contre sa bouche. Je le sermonnais du regard, tandis qu'il comprenait vite qu'il n'avait pas à prononcer ce genre de mots déplacés dans la maison.

Emelyn a des oreilles partout, je vous jure...

– Désolé. C'est l'émotion, souffla-t-il, alors que je le reprenais dans mes bras.

— Je sais bien. Moi aussi ça m'enlève un poids énorme, avouais-je encore émue, tellement excitée pour ce qu'il allait se passer dans à peine deux petits mois.

– Oui enfin un poids c'est vite dit... Tu vas devoir porter notre enfant pendant neuf mois, quand même... dit-il avec moquerie, un nouveau rire s'échappant de mes lèvres.

Je me reculais de nouveau, faisant face à un Owen tout souriant, très heureux, et surtout... qui ne comprenait absolument rien.

– Ah non mais je ne suis pas enceinte tu sais, répliquais-je rapidement, avant de le voir perdre son sourire en à peine deux secondes.

– Quoi ? Mais tu me racontes quoi, là ! renchérit-il rapidement, désormais totalement perdu.

Je lui offrais un dernier sourire, avant de partir hors du salon. Je revenais plus tard avec mon adorable chat dans mes bras, Polly, lui octroyant de douces caresses.

– Polly et Caporal attendent des bébés chatons ! Nous allons donc être grand-parents et la famille va encore s'agrandir ! m'exclamais-je avec un immense bonheur, la face de mon caporal crétin se décomposant instantanément.

Bon. Visiblement nous ne sommes pas tous ravis de découvrir cette nouvelle absolument merveilleuse.

En moins de deux il se leva, tandis que je reposais avec une grande délicatesse la fameuse mère enceinte. Je me reculais ensuite de quelques pas, me mordant la lèvre quand j'apercevais Owen s'approcher encore de moi.

– Emma... Tu rigoles, là ? me questionna-t-il entre chaque pas, tandis que je secouais la tête de droite à gauche.

– Poisson d'avril ! répliquais-je, avant de soudainement être attrapée par Owen et finir ma course sur son épaule, à moitié à l'envers.

– Sûrement pas ! Car là, je vais m'occuper de ton cas et crois-moi, tu vas passer un mauvais quart d'heure ! compléta-t-il directement, en se dirigeant par la suite dans notre chambre.

Il me posait sur le lit pour se placer comme tout à l'heure au dessus de moi. Il m'embrassa subitement mais amoureusement, mon cœur aimant déjà cette fin de soirée qui s'annonçait très très prometteuse.

– Me faire des fausses joies comme ça, tu es vraiment...

Mes lèvres se reposaient sur les siennes, rapidement.

– Sois content, s'il te plait. La famille va vraiment s'agrandir. Caporal et Polly le méritent tellement, rigolais-je contre sa bouche, l'entendant déjà échapper un petit grommèlement.

– Ne t'en fait pas. Moi aussi je connais un autre moyen pour agrandir notre famille. Et c'est d'ailleurs très intéressant... me murmura-t-il, avant de plaquer sa bouche contre la mienne.

Bon eh bien, la fin de soirée risquait d'être prometteuse... Et les prochains mois risquent d'être tout autant géniaux avec l'arrivée des chatons...

Évidement, Owen ne savait toujours pas que je comptais tous les garder bien au chaud chez nous...


**







( Hier soir j'ai vu un commentaire me demandant un autre bonus et je me suis dit, allez pourquoi pas, haha ! C'était amusant de l'écrire et c'était également chouette de revoir Owen et Emma ainsi que leur petite famille ! Bonne lecture à tous !) ☺️♥️

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