Point de Vue : Groupe 1 : Résultats !
Bonjour! Après une période d'attente, voici les textes!
Le texte objectif était :
Un garçon marche dans un parc le soir. Il donne un coup de pied dans une canette plusieurs fois. Un vieil homme assis sur un banc s'avance et écrase la canette. Une femme arrive en courant.
"Ou étais-tu?" Elle demande au petit garçon, son fils.
Le garçon baisse la tête.
"Laissez-le tranquille, enfin." Dit le vieil homme.
La femme sourit.
Le viel homme et la femme se regardent.
Pendant ce temps, l'enfant cours vers la canette et la regarde.
"Bon, ça suffit." Dit la femme.
Elle saisit la main du garçon. Le viel homme lui agite sa main pour dire au revoir. L'enfant sourit mais ne réponds pas.
Enfant:
« Thomas Visconsin ! La nouvelle star du football ! ». Et les spectateurs scandent mon nom en rythme alors que j'enchaîne but sur but. « Tom ! Tom ! Tom ! ». Nos adversaires ruissellent de sueur, halètent, se désespèrent de n'ainsi pas parvenir à la victoire.
Mais alors que je m'apprête à donner un nouveau coup dans le ballon, un homme large d'épaules à la carrure imposante pose son pied sur le ballon et l'écrase d'un mouvement du genoux.
J'ouvre la bouche pour protester, quand j'aperçois une chevelure d'or voleter au milieu du terrain. Maman s'arrête dans un dérapage à mes côtés.
"Où étais-tu ?" me demande-t-elle.
Ma tête se met à tourner. Je la revois, devant moi, poings sur les hanches. « Champion de foot ?! Mais enfin, Thomas ! C'est ridicule ! Insensé ! Jamais tu ne pourrais y parvenir ! Je t'aime, mon chéri, et je veux simplement te protéger. Je ne veux pas que tu te lances tête baissé dans un rêve impensable, irréalisable. »
J'émerge à la surface, de retour dans le monde réel, et baisse la tête vers les pieds pour ne pas avoir à rencontrer le visage fulminant de Maman. Cet adversaire ayant écrasé mon ballon n'est en réalité qu'un vieillard, et le-dit ballon, une vieille canette verdâtre de Heineken.
"Laissez-le tranquille, enfin." s'interpose l'inconnu.
Profitant de l'inattention de Maman, trop préoccupée par le vieil homme, je m'échappe discrètement et me précipite vers la canette. Je la fixe d'un regard qui aurait pu l'embraser, ne parvenant à la métamorphoser à nouveau. Je la contemple donc, dépité que mon rêve m'est ainsi filé entre les mains, aussi silencieusement que de l'eau.
"Bon, ça suffit." fait Maman.
Elle m'attrape par la main et je n'ai ni la force ni le courage de lui résister. Mais alors qu'elle m'emporte avec elle, je me retourne vers le vieillard, qui agite sa main pour me dire au revoir. Je lui souris. Dans son regard, on peut lire mille choses, mais celle qui laisse dans mon cœur son emprunte arc-en-ciel ne possède qu'une seule et claire signification :
« Du moment que l'on croit en ses rêves, le court des choses s'inverse, feu et glace s'entremêlent, oiseau et poisson se côtoient, et l'irréel devient réel. »
*J'ai changé le prénom (originellement Timothé) par souci de logique avec un autre des textes :)
Mère :
rosapolette
Monsieur Roland est un monstre.
C’est la deuxième fois en trois semaines ! Si il continue je vais porter plainte. Je suppose qu’il le sait et c’est pour ça qu’il me demande de rester après la fermeture de la bijouterie. Plus personne n’est là, je n’ai aucune preuve.
Ses mains aux fesses et ses commentaires poussifs me mettent mal à l’aise. Parfois, je pense à démissionner. Mais je dois rester. Pour le petit.
Hier soir il s’est couché le ventre creux et tout ça pour un malentendu à propos d’une bague perdue.
J’en ai tellement honte.
Dans le métro, des gens me dévisagent. Ils doivent me sonder, trouver en moi la faille, et s’apitoyer sur on sort.
L’appartement est dans le noir quand je franchi le seuil. Bizarre. J’appelle.
« Thomas ? Thomas ? Tu es là ? »
Apparemment non.
Je vérifie mon téléphone en quête d’un message quelconque qui pourrait me rassurer mais rien.
Mon coeur commence à battre à cent à l’heure.
Les rues sont pleines de monde. Une foule humaine se déplace lentement. La majorité d’entre eux pleurent, ou brandissent des pancartes « Je suis Charlie ».
Je l’apercois. Il est là ! Mon bébé est sain et sauf.
« Où étais tu ?! »
J’hésite à en rajouter une couche, à lui dire que je me morfondais pour lui, que j’étais à deux doigts d’appeler la police, mais je ne le fais pas.
Il me regarde, de son regard bleu océan, et je vois un vieil homme que me regarde.
Il m’ordonne de le laisser. Je lui souris. Pourquoi ? Je ne sais pas.
Tout le monde a besoin qu’on lui sourisse.
Moi j’ai le sourire de Thomas, le matin, après le chocolat chaud, quand il a une moustache de crème sur les lèvres.
Tout parents a le sourire d’un enfant.
Cet homme ne connaît pas le sourire. Je le vois, je le sens.
Alors je lui offre le miens.
Et je ramène Thomas à la maison.
*J'ai changé le prénom (originellement Hugo) par souci de logique avec un autre des textes :)
Viel homme:
MirajaneDraer
(Trigger warning violence)
Un petit garçon a l'habitude de venir jouer dans ce parc. Tous les jours après l'école, jusqu'à 18 heure, lorsque sa mère vient le chercher pour rentrer chez eux.
Aujourd'hui encore, le petit garçon est là. Il s'appelle Thomas. C'est lui qui me l'a dit.
C'est un petit garçon plein de joie, ce Thomas. Toujours souriant, toujours une blague pour faire rire ses amis quand ils viennent jouer ici tous ensemble.
J'aime bien son sourire.
Il est mignon.
Il ressemble d'ailleurs beaucoup à Enzo et Léo.
C'est peut-être pour ça qu'il m'attire autant.
Et c'est justement pour le voir que je viens ici tous les soirs.
Pour l'observer, lui parler.
Le toucher.
Mais sa salope de mère me l'enlève toujours, tôt ou tard.
Mais ce n'est pas grave.
Parce qu'elle ne pourra bientôt plus nous atteindre.
Aujourd'hui, Thomas est contrarié. Sa maîtresse l'a grondé à l'école.
J'ai dû le consoler.
J'ai pu toucher ses joues rosies pour essuyer ses larmes sans que cela ne paraisse suspect.
J'ai pu caresser ses douces mains.
Mais j'ai dû me faire violence pour ne pas m'emparer avidement de ses putains de lèvres apétissantes et si alléchantes ah !
Rien que de revoir cette image dans ma tête me donne envie de bander.
Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thomas, Thomas.
Le voilà justement qui vient vers moi.
Je le regarde s'approcher en souriant malicieusement, en pensant à ce qui lui arrivera dans quelques jours.
J'allais prendre mon pied.
Il shoote dans une canette.
Oh, comme j'aime quand il est en colère.
Ça le rend encore plus attirant.
J'écrase la cannette d'un coup sec, le faisant ainsi sursauter.
Mais n'est pas peur de moi, mon Thomas.
Je suis gentil tu sais.
Il recule.
Non.
Ne me fuis pas.
Ne t'en vas pas.
Reste.
On est bien là, tous les deux.
Mais on serait encore mieux dans ma cave.
Soudain, j'entends quelqu'un courir vers nous.
Une femme, d'une quarantaine d'année.
Sa mère.
Qui va encore me l'enlever.
Je meurs d'envie, de plus en plus chaque jours, de lui hurler que Thomas est à moi, et à personne d'autres. Qu'elle n'a pas le droit de me le piquer. C'EST MON THOMAS !
Le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien, le mien.
-"Où étais-tu ?" Demande cette salope à mon Thomas.
Qui baisse la tête.
Ne le touche pas, il est à moi.
-"Mais laissez-le enfin !" M'exclamais-je sans pouvoir le retenir.
J'ai les dents serrées.
Je vais la buter.
Non.
D'abord je violerais son fils sous ses yeux.
Et ensuite je la buterais.
Lentement.
Lentement.
Lentement.
Très lentement.
Elle relève la tête vers moi, et me lance un sourire crispée.
Ne me regarde pas avec ces yeux accusateurs salope.
Tu n'en as pas le droit.
En plus je vais bien.
Très bien même.
Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien. Je vais bien.
Puis, elle lui prend la main, et commence à partie.
Elle me l'enlève encore.
Encore.
Encore.
Encore.
Encore.
ENCORE.
Mais pour la dernière fois.
Parce que demain, je le ferais mien.
Et tu ne seras pas là pour le protéger.
Je dis au revoir à Thomas d'un geste de la main, qu'il me rend en souriant.
J'aime ce sourire.
J'aimerais qu'il soit à jamais gravé sur ton beau visage, Thomas.
Avec du sang, surtout.
Tu serais tellement plus beau avec du sang partout, mon petit Thomas.
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