Chapitre 31
*Harry*
Le taxi nous dépose, Louis et moi, dans l'arrière cour de la salle de spectacle. Je règle la course et remercie le chauffeur. Je me rapproche de Louis et embrasse le coin de ses lèvres pendant que je glisse ma main dans la sienne.
« Tu es prêt ? Parce que tu vas être assailli de questions à cause d'hier soir.
- Pourquoi on ne fait pas comme si j'avais agi normalement, et que j'étais juste rentré rapidement parce que j'étais fatigué ?
- Sans même dire au revoir à ta famille et en sortant alors que les lumières étaient encore éteintes ? Hum, je ne suis pas certain que tu parviennes à convaincre qui que ce soit !
- Peut-être que personne n'osera poser de question ?
- Tu ne les connais pas encore depuis le temps que tu fréquentes Niall et Sarah ? »
Il soupire en passant sa main dans ses cheveux. Hier soir, après que nous ayons discuté des circonstances dans lesquelles j'ai composé la chanson, et... après que nous ayons fait l'amour, Louis m'a avoué être très fier de cette chanson et qu'il avait hâte de m'entendre la chanter à nouveau, pour la savourer pleinement, maintenant que la surprise est passée. Je crois que ça me met un peu plus la pression par rapport à hier mais je suis si heureux de savoir que Louis l'aime, que je suis malgré tout plus serein.
Nous entrons dans le bâtiment, main dans la main, et sans aucune surprise tous les regards convergent vers nous. Niall nous fixe de son regard taquin et Sarah s'approche. Elle fait une bise sur ma joue et serre Louis dans ses bras.
« Ça va les garçons ?
- Très bien, je réponds en souriant.
- Oui, très bien, confirme Louis. Je suis désolé d'être parti comme ça hier, sans prévenir personne mais, j'étais... euh, un peu bouleversé !
- Je comprends. J'avais prévenu Harry ! Il n'en a fait qu'à sa tête. Comme tu aurais fait si les rôles étaient inversés !
- Mais... tente d'intervenir Louis.
- J'ai raison. Vous êtes incorrigibles tous les deux. Mais je suis bien contente de vous retrouver, ensemble, aujourd'hui. »
Sarah pose son regard sur nous, bienveillant. Je ne peux m'empêcher de regarder Louis, un peu gêné par la situation bien sûr. Je passe mon bras autour de sa taille et me rapproche un peu plus de lui. J'effleure ses cheveux avec mon nez lorsqu'il tourne son visage vers moi, en me souriant.
« Bien, on a du travail avant le concert de ce soir. Hier, j'ai eu quelques problèmes de son dans le retour, donc il faut que je vois Paul pour que ça n'arrive pas ce soir. Sarah, s'il te plaît, peux-tu faire passer le mot à toute l'équipe et leur dire que nous nous rejoignons au Club après le concert pour fêter la fin de la tournée et le début des vacances ?
- Oui. Je préviens tout le monde. Paul n'est pas encore arrivé. En tout cas je ne l'ai pas vu. Par contre, Nick est là. Si tu veux lui parler maintenant.
- Hum, OK. Je ne sais pas trop.
- Tu dois lui parler Harry. Maintenant ou demain, tu dois lui parler.
- Ouais. Bon, je vais y aller alors.
- OK. Je préviens Paul dès que je le vois, pour tes soucis de son, qu'il en parle à la régie. On t'attend pour la balance. »
Sarah nous tourne le dos et quitte la pièce où nous nous trouvons. Je souffle. J'ai changé de sujet pour éviter de mettre plus mal à l'aise Louis et finalement je me retrouve avec une nouvelle situation à gérer et pas des moindres. Louis m'attire à lui et passe ses bras autour de ma taille. Il embrasse mes lèvres et cale son front contre mon épaule.
« Je pense que Sarah a raison et que tu devrais parler à Nick maintenant. Ça fera une chose de moins à gérer demain, tu ne crois pas ?
- Oui sans doute. Je ne l'avais pas prévu comme ça. Ça va être brutal pour lui.
- Oui. Je ne pense pas qu'il se doute que tu mettes à exécution ce dont tu l'as déjà averti mais tes arguments sont bons. Et puis tu sais ce que je pense de lui.
- Oui, je sais. Ta première impression s'est révélée être assez juste. »
J'embrasse Louis et me détache de lui pour regagner le petit bureau où doit se trouver Nick. Je souffle un grand coup comme pour m'armer de courage et le quitte. En me tournant pour l'observer, je le vois rejoindre Niall sur le canapé, un gobelet de thé fumant à la main.
Je frappe deux coups à la porte avant de pénétrer dans la pièce. Nick est au téléphone et m'adresse un signe de la main, me disant d'approcher. Je referme la porte derrière moi, tire le siège devant le bureau et m'assieds. Nick met rapidement fin à sa conversation et se tourne vers moi. Je m'apprête à mettre fin à plusieurs années de collaboration. J'ai conscience que sans Nick, les choses ne se seraient certainement pas déroulées de la même manière pour moi mais aujourd'hui j'ai d'autres aspirations. J'ai surtout besoin de quelqu'un qui soit à l'écoute de mes envies et qui ne cherche pas à donner une autre image de moi que celui que je suis.
« Alors, Harry, prêt pour la dernière ?
- Ouais. Partagé entre la tristesse de voir cette tournée se terminer et ravi car je suis épuisé.
- Tu vas pouvoir commencer à travailler sur de nouveaux projets, pour ton troisième album.
- Justement, à ce sujet, nous devons avoir une conversation toi et moi.
- Harry, je sais que tu as pris rendez-vous avec Monsieur ADLER demain. Sa secrétaire m'a appelé pour confirmer l'heure... mais je ne suis pas convié, n'est-ce pas ?
- J'ai des projets. J'ai une vision pour gérer ma carrière et depuis cette année, je vois bien que toi et moi ne sommes plus sur la même longueur d'ondes.
- J'exécute les demandes de la maison de disques Harry. Tu as signé un contrat de plusieurs dizaines de milliers de dollars, qu'est-ce que tu crois ?
- Je ne veux pas enchaîner sur le troisième album tout de suite. Tu le sais, nous en avons déjà parlé et malgré tout, tu n'as rien fait pour appuyer ma demande auprès de Monsieur ADLER, justement.
- Parce qu'un contrat est un contrat.
- Un contrat ça se négocie. Et je pense qu'avec le succès du deuxième album et de la tournée, nous pouvons négocier.
- Très bien. Donc demain, je viendrai au rendez-vous et nous tenterons une négociation. Tu as besoin de quoi ? Six mois ? Pour pouvoir roucouler tranquille ?
- Tu vois, c'est à cause de ça, de ce genre de remarque que j'ai décidé de mettre un terme à notre collaboration Nick. »
Nick blêmit, clairement surpris. Cette dernière réflexion me conforte dans ma décision et je ne comprends vraiment pas ce qu'il reproche à Louis, ou à ma relation avec Louis. Il est le seul à ne pas l'avoir accepté. Je connais le point de vue de Louis, il trouve Nick faux. Mais qu'est-ce qui peut déplaire à Nick par rapport à Louis ?
Je passe ma main dans mes cheveux et me racle la gorge avant de reprendre.
« Écoute Nick, je ne comprends pas ce que tu reproches à ma relation avec Louis. Mais oui, en effet, j'ai envie de prendre du temps pour profiter de lui, pour vivre pleinement notre histoire. Louis m'apporte la sérénité et me permet de garder les pieds sur terre.
- Mais tu ne vois pas que cette relation va te faire perdre une partie de ton public ? Tu as bientôt 24 ans Harry, seulement 24 ans ! Tu ne peux pas te caser tout de suite avec un mec ! Un mec qui ne fait même pas rêver Hollywood parce que c'est un inconnu !
- Et alors, depuis quand j'ai décidé de faire de la musique uniquement pour engranger un maximum de fric ? Jamais ! Tu m'entends Nick, jamais. J'en ai rien à faire si je dois moins parcourir le monde pour présenter mes albums. Et peut-être que je préférerais chanter devant 8 000 personnes, plutôt que de faire des salles de 20 000 - 30 000 personnes. Il est là le vrai problème Nick. Tu ne comprends plus mes envies. Alors oui j'ai signé un contrat pour trois albums et j'honorerai ce contrat. Mais ce sera à mes conditions. Et je suis sûr que Monsieur ADLER le comprendra et l'acceptera.
- Je suppose que tu as tout préparé de toute façon, pour mieux m'évincer ?
- En effet. Demain j'ai rendez-vous avec Monsieur ADLER en présence de mon avocat. Si tu avais mieux réagi cette année, je pense que nous n'en serions pas là aujourd'hui. Mais, je te rappelle que tu m'as fait quitter Londres et rester à Los Angeles juste pour m'éloigner de Louis, pas pour mon travail. Quand les photos de Louis sont sorties dans la presse, tu t'es empressé de me mettre le magazine sous le nez sans même te renseigner, juste pour nous éloigner encore une fois ! Mais cette fois, c'est terminé. Je suis certain que Monsieur ADLER te proposera un nouveau contrat de management mais pour moi c'est terminé ! »
J'ai élevé la voix sans réellement m'en rendre compte et je suis debout devant le bureau de Nick. La colère monte au fond de moi. Je ne veux plus le voir devant moi. Il lève son regard sur moi et je déteste ce que j'y lis. Nick et moi avons été proches il fût un temps. Il m'a aidé à supporter le succès qui m'est tombé dessus d'un coup. Je ne souhaitais pas, je n'imaginais pas que notre collaboration se terminerait de cette manière avec autant de colère en moi et de rancœur en lui.
Je me dirige vers la porte, prêt à sortir du bureau où je commence à étouffer. Je me retourne vers Nick.
« Tu peux partir maintenant. Nous avons les choses en main avec Niall et Sarah pour ce soir. Je pense que nous aurons l'occasion de nous croiser au bureau de Monsieur ADLER pour finaliser tout ça !
- Ah bien sûr la fine équipe... j'aurais dû m'en douter.
- Nick... je suis désolé de la tournure que les choses ont pris. Mais je ne reviendrai pas sur ma décision. J'en suis navré. Sache que contrairement à toi, je ne te descendrai pas dans la presse... »
Je laisse ma phrase en suspens avec tout ce qu'elle laisse sous-entendre et quitte la pièce. Je repasse par la salle commune où Niall et Louis sont en grande conversation. En m'entendant arriver, ils lèvent leur regard sur moi. Je ne m'arrête pas et poursuis mon chemin jusqu'à ma loge.
Je suis rapidement rejoint par Niall. Il passe sa tête et me demande s'il peut entrer. Je l'invite à le faire tandis que je m'assieds sur le canapé, la tête entre mes mains, mes coudes sur mes genoux.
« Ça ne s'est pas très bien passé, visiblement ?
- En fait, ça s'est passé de la manière dont on s'imaginait. S'il n'avait pas été comme ça, ça n'aurait pas été Nick ! Tu te rends compte qu'il me reproche principalement de vouloir vivre avec Louis, vivre pleinement ma relation ! Ça n'a rien de professionnel ça ! Je ne comprends pas.
- Nick pense à tort ou à raison que tu vas perdre des fans si tu es en couple.
- Oui, c'est exactement ce qu'il m'a dit. Je ne vois pas le rapport.
- Parce que ton public est principalement composé de jeunes filles. Tu leur vends du rêve avec des chansons d'amour. Et être célibataire c'est un rêve supplémentaire pour elle. C'est ridicule, mais c'est un fait.
- Peut-être ! Mais je m'empêcherai pas de vivre pour ça. Je veux que le public aime mon travail, la personne que je suis au fond, mais pas l'espoir d'un jour m'épouser. »
Je ris à cette éventualité. Je ne suis pas dupe et je le vois bien à toutes les déclarations d'amour que je reçois sur les réseaux sociaux ou à la sortie des concerts. Mais ce n'est pas la vie dont je rêve. Je ne veux pas avoir à me cacher.
« Je lui ai dit qu'il pouvait partir dès maintenant.
- Ooooh !!! Il a pas dû bien le prendre.
- Je m'en moque. Sa réaction a tellement été déplacée que je préfère ne pas avoir à le recroiser aujourd'hui. Et puis clairement, on n'a pas besoin de lui.
- Je vais voir Dan pour qu'il s'assure qu'il quitte la salle, si tu veux ?
- OK.
- Sinon Paul est arrivé et tout le monde est prêt pour la balance.
- D'accord. J'arrive dans cinq minutes.
- Ça marche. »
Niall sort en refermant la porte derrière lui qui s'ouvre pourtant moins d'une minute après sur Louis. Je me lève du canapé et me jette littéralement sur lui. Pour le sentir. Pour me rassurer. Pour lui dire à quel point il est important, à quel point je l'aime.
Ses mains viennent prendre mon visage en coupe. Louis dépose ses lèvres sur les miennes tendrement. Il me glisse à l'oreille un « Ça va aller. » qui me rassure. Je l'enlace et nous restons ainsi pendant plusieurs minutes avant que je me détache de lui pour aller rejoindre mon équipe.
Nous sortons tous les deux de la loge, nos doigts entrelacés. Nous croisons Nick qui se dirige vers la sortie, nous lançant un regard désapprobateur.
************
La sonnerie du réveil me fait sursauter et je m'empresse de l'éteindre pour ne pas réveiller Louis. Nous sommes rentrés tard hier soir, ou tôt ce matin, après avoir fêté la fin de la tournée.
Le concert a été phénoménal une fois de plus. Mon public est formidable et cette fois, Louis n'est pas parti lorsque j'ai chanté « Just the way you are ». Je l'ai retrouvé à ma sortie de scène, les larmes aux yeux. Nous sommes tombés dans les bras l'un de l'autre, rapidement rejoint par toute mon équipe à crier et sauter partout.
Nous avons terminé dans un Club branché de Los Angeles où Sarah avait réservé toute la partie VIP pour qu'on puisse savourer notre soirée sans être trop importunés. Le champagne a coulé à flot, les cocktails aussi. Tous étaient un peu éméchés, même Louis et ça m'a fait sourire. Moi je suis resté assez sobre à cause de mon rendez-vous de ce matin.
Je me tourne dans le lit et colle mon nez dans le cou de Louis, que j'embrasse doucement. Il pue le tabac froid et l'alcool. Quand nous sommes rentrés, nous avons eu la flemme d'aller nous doucher, surtout parce qu'on avait envie de faire autre chose. Des images de notre nuit me reviennent en mémoire et il me faut beaucoup de volonté pour me détacher de Louis et ne pas le réveiller.
Je sors du lit et vais directement dans la salle de bain. L'eau chaude de la douche me fait un bien fou. Tous mes muscles se décrispent. Je me considérerai vraiment en vacances lorsque je passerai la porte du bureau de Monsieur ADLER.
Je termine de me préparer, récupère des vêtements propres dans le placard de la chambre. Louis dort toujours, sur le ventre, la tête enfouie dans les oreillers. Il s'est décalé de mon côté du lit, et je ne peux retenir le sourire qui se dessine sur mon visage. Je m'habille rapidement, sèche et coiffe mes cheveux que je laisse tomber sur mes épaules.
Je descends dans la cuisine pour prendre un petit déjeuner. En consultant mon portable, je trouve un SMS de Sarah qui me dit qu'elle passera me prendre pour que nous nous rendions ensemble au rendez-vous. Je regarde l'heure. Sarah sera là dans un quart d'heure environ. Je m'installe sur la terrasse et tout en buvant mon café, je répète mentalement ce que je vais annoncer à Monsieur ADLER. Je dois amener les choses dans l'ordre : un travail de meilleur qualité car pas fait dans la précipitation, plus de promo avant la prochaine tournée qui nous permettra de sortir plusieurs singles, un public dans l'attente donc plus demandeur. Et seulement après, expliquer que je veux du temps pour moi. Mon avocat a rédigé un avenant au contrat, me laissant un minimum de douze mois avant de devoir retourner en studio pour la composition. Je suis confiant mais je sens le stress monter en moi.
Je retourne à la cuisine déposer ma tasse dans l'évier quand Louis descend l'escalier, juste vêtu de son boxer, sa main droite posée sur son abdomen et sa main gauche frottant son visage ensommeillé. Il a les cheveux dans tous les sens et des tous petits yeux et pourtant, à ce moment-là, je me ravis de la vision qu'il m'offre. Il est beau. Il est lui. Il est parfait.
« Attentat à la pudeur Monsieur Tomlinson ! »
Il pose son regard sur moi et me décoche un petit sourire espiègle. Il a de la chance que je manque de temps parce que je me serai jeté sur lui.
« Je voulais te souhaiter bonne chance avant que tu ne partes.
- Merci mon ange. Sarah va arriver d'une minute à l'autre. Elle préfère qu'on fasse le trajet ensemble avec Niall.
- Tu es sûr que tu ne veux pas que je t'accompagne ?
- Oui, certain. Tu ne pourras pas participer au rendez-vous. Je ne vois pas l'intérêt de te faire patienter là-bas.
- Juste pour te soutenir.
- Je sais que tu penseras à moi, même ici. »
Je m'approche de lui pour l'enlacer. Mon portable vibre et le nom de Sarah s'affiche sur l'écran. Je décroche, mon regard plongé dans celui de Louis.
« Oui Sarah !
- ....
- OK ! J'arrive dans une minute.
- ....
- Mais non, une vraie minute ! »
Je raccroche en souriant et glisse mon téléphone dans ma poche. Louis passe ses bras autour de ma taille et embrasse mes lèvres.
« Prends un ptit-déj ! Mon ange. Et une longue et bonne douche. Tu pues d'hier !
- Merci, c'est agréable, il me répond en me donnant un petit coup dans l'épaule.
- Je t'aime. A tout à l'heure ! »
Un dernier baiser rapide et je sors de la villa. Je souffle un grand coup parce que je dois sortir de ma bulle et affronter la réalité de ma vie professionnelle.
Quand nous arrivons devant l'immeuble, le stress m'a complètement gagné. Je doute de tout, même du succès de l'album et de la tournée. Je crains de m'entendre dire que finalement les chiffres ne sont pas si bons que ça. Sarah me regarde et me rassure. Dans le hall de l'immeuble, Maître HALTMANN nous attend. Lorsqu'il nous voit, il se lève du fauteuil où il était assis et vient à notre rencontre.
« Bonjour à tous, nous dit-il en serrant la main de chacun.
- Bonjour Maître, je lui réponds, ma voix légèrement cassée à cause de la soirée d'hier et du stress qui me serre la gorge.
- Harry, je préfère vous prévenir ; Nick est monté dans le bureau de Monsieur ADLER il y a dix minutes environ.
- Vraiment ? Ça ne m'étonne qu'à moitié. J'aurais préféré qu'il soit absent de cette réunion. Notre conversation hier a été plutôt houleuse.
- Laissez-moi gérer cette négociation. D'accord ?
- Très bien. »
Nous nous dirigeons vers l'ascenseur après que l'hôtesse d'accueil ait averti la secrétaire de Monsieur ADLER de notre arrivée. A l'étage, Amélia nous accueille avec un grand sourire et nous invite à entrer dans la salle de réunion. La lourde porte vitrée se referme et nous prenons place.
*Louis*
Message de Louis à Harry : Je suis allé au restaurant. Retrouve moi là-bas. J'ai ta voiture
Le rendez-vous d'Harry semblait s'éterniser et je commençais à tourner en rond dans la villa. Alors, j'ai pris les clefs de son 4X4 et entré l'adresse du restaurant de mes parents dans le GPS pour aller l'attendre là-bas. Au moins, je ne serai pas seul. J'ai peur qu'Harry n'obtienne pas ce qu'il veut et pire, que Monsieur ADLER l'oblige à continuer à travailler avec Nick.
Je suis assis au comptoir en train de manger une assiette de pâtes pendant que mon père me parle. C'est une journée calme aujourd'hui alors il laisse son second travailler en cuisine et profite de ma présence pour se poser un peu. Nous discutons de tout et n'importe quoi, des concerts d'Harry dont il a beaucoup apprécié la performance d'ailleurs.
« Il a déjà charmé mon fils, et maintenant ma femme ! il me dit en riant.
- Je suis sûr que maman était séduite depuis longtemps !
- Tu crois ? C'est vrai qu'il passe beaucoup de temps au restaurant, même quand tu n'es pas là ! Je ne sais pas quoi te dire Louis ! Méfie-toi de ta mère ou d'Harry !
- J'ai une totale confiance en Harry papa ! Mais surveille ta femme, d'accord ! »
Nous rions ensemble. C'est agréable. Cette année m'a permis de retrouver la complicité que j'avais avec mon père. J'ai fini par pardonner le départ pour Los Angeles. Il peut remercier Harry pour ça, vraiment, et Liam, beaucoup, puisque sans lui, je ne serais pas venu ici il y a un an, je n'aurais pas rencontrer Harry. D'ailleurs quand on parle du loup.... Harry entre dans le restaurant, suivi de près par Sarah et Niall. Ils saluent mon père chaleureusement. A voir ce tableau, j'ai l'impression que ma famille s'est agrandie. Harry s'approche de moi, passe sa main dans mon dos et embrasse ma tempe. Je tourne mon visage vers lui pour l'interroger du regard. Il est impassible. Il ne laisse rien transparaître de son état à cet instant. Je n'ai aucune idée de comment se sont passées les négociations. Il prend place sur le tabouret à côté du mien et pose sa main sur ma cuisse.
« Alors ? je finis par lui demander.
- Alors... il soupire, se passe la main de les cheveux, prenant tout son temps pour me répondre.
- Harry, merde ! Votre rendez-vous a duré près de trois heures ! As-tu eu ce que tu voulais ?
- Louis... ce n'est pas si simple !
- J'imagine, mais raconte-nous..., je commence à m'impatienter alors il presse mon genou avec sa main.
- Mark... Est-ce que vous auriez une bonne bouteille de... champagne ? Pour fêter les vacances !!!!!
- Oui, je vais chercher ça !
- Johannah n'est pas là ?
- Je vais l'appeler, elle est dans la cour derrière.
- Super.
- Harry ? Donc c'est les vacances et...
- On attend tes parents ! il me répond avec un clin d'œil. »
Il est en train de me faire enrager, mais à voir le sourire qui commence à se dessiner sur son visage, je comprends que tout s'est bien passé. Mon père et ma mère arrivent. Ma mère salue tout le monde et dépose des flûtes sur le comptoir pendant que mon père fait sauter le bouchon d'une bouteille de sa cave.
« Alors Harry, à quoi trinquons-nous ?
- Je lève mon verre à mes douze mois de vacances et de tranquillité, un nouvel album à composer et à sortir dans dix-huit mois maximum et une tournée mondiale dans vingt mois ! Mais surtout, je lève mon verre à ma formidable manager ici présente !
- Harry, c'est formidable ! Tout s'est bien passé alors ?
- Oui. Monsieur ADLER a très bien compris notre point de vue. Il faut dire que mon avocat avait bien préparé le terrain, reprenant toutes les clauses de mon contrat initial pour en trouver la moindre faille. Et contre toute attente, Nick a confirmé que je composerai mieux sans pression et que le travail rendu sera de meilleure qualité. Il a aussi ajouté qu'il regrettait de ne pas avoir su m'écouter pendant cette dernière année.
- C'est merveilleux. Je suis tellement content pour toi. »
Je me penche vers lui et nos lèvres se rencontrent dans un baiser tendre, presque chaste. Harry se presse contre moi.
« Tu vas devoir me supporter tous les jours, Lou.
- Je m'en accommoderai et quand ce sera trop dur, j'irai dormir dans mon ancien chez moi !
- Même pas en rêve. Tu emménages. Tu restes ! »
Nous trinquons tous dans cette euphorie des jours heureux. Je suis comblé. Je regarde tour à tour mes parents, le sourire aux lèvres, Sarah et Niall amoureux et heureux, mon homme, mon monde. Harry tire sur mon tabouret pour me rapprocher de lui et passe son bras autour de ma taille. Il m'embrasse tendrement et nous discutons comme ça, tous les six alors que le restaurant se vide au fur à mesure des quelques clients qui sont venus déjeuner aujourd'hui.
« Bien, maintenant que nous sommes seuls, Mark, Johannah, j'ai quelque chose à vous dire. Louis va être diplômé la semaine prochaine à Londres. Il est inconcevable pour lui, comme pour moi maintenant, que vous ne soyez pas présents lors de la remise des diplômes.
- Nous avions prévu de venir Harry mais fermer le restaurant c'est une perte d'argent que nous ne pouvons pas nous permettre. Louis, je sais que tu peux comprendre.
- Je comprends oui, même si ça me chagrine. C'est un moment important dans ma vie, depuis le temps qu'on attend ça !
- Je sais mon cœur... répond ma mère en soupirant, mal à l'aise.
- Johannah, reprend Harry, je ne cherche pas à vous mettre mal à l'aise. Mais permettez-moi de vous offrir le voyage à vous ainsi qu'aux sœurs de Louis. Vous passerez quelques jours sur Londres avec nous, en profiterez pour voir vos amis et rentrerez.
- Harry, nous ne pouvons pas accepter, intervient mon père.
- Mark, je peux bien vous faire ce cadeau. Ça fait des mois que vous n'êtes pas rentrés sur Londres, des mois que vous n'avez pas pris quelques jours de repos. S'il vous plaît, ça me fait plaisir.
- Je ne sais pas, Harry. Ça représente beaucoup d'argent.
- Je sais mais vous savez également que ce n'est pas un problème. Vous n'avez qu'un mot à dire et Sarah vous réserve vos billets.
- On peut en parler avant de te donner la réponse ?
- Papa, nous sommes en train d'en parler ! Vous avez besoin de ces quelques jours et moi de ma famille autour de moi en ce jour particulier. Harry et moi en avons déjà beaucoup parlé. Et puis vous ferez connaissance avec Émy et verrez l'endroit où je vais travailler. »
Mes parents se regardent puis acquiescent d'un même mouvement de tête.
« Parfait ! Alors c'est réglé ! Sarah tu peux te charger de réserver cinq billets de plus ? Nous partons mardi matin !
- Merci Harry. Vraiment. Je t'en suis très reconnaissante.
- De rien Johannah. Ça me fait plaisir de voir toute la famille réunie. »
Ma mère se penche par dessus le comptoir et embrasse la joue d'Harry. Ma FAMILLE est là sous mes yeux.
***********
Me voilà encore dans un avion. Je n'ai pas compté le nombre de fois où je me suis retrouvé en vol pendant cette année mais ça commence à faire beaucoup pour moi. Surtout que ce vol fait parti des plus longs que j'ai eu à faire, plus de onze heures.
Mais cette fois-ci c'est pour rejoindre un petit coin de paradis. Harry est à côté de moi. Il dort depuis une heure et moi je regarde un ancien concert de Katy Perry pour passer le temps.
Nous avons quitté Londres depuis neuf heures déjà. Harry a tout organisé pour que nous partions directement en vacances quelques jours après ma remise de diplôme.
Cette journée a été des plus agréables. Tout le monde était là pour moi : mes parents et mes sœurs, Liam et Sophia, Émy, Sarah et Niall, Anne, Gemma et David et bien sûr, Harry. Nous ne sommes pas passés inaperçus dans l'assistance et Harry s'est gentiment prêté au jeu des photos et autographes comme il apprécie le faire. J'ai craint qu'il y ait un débordement mais finalement tout s'est bien passé. Ma remise de diplôme s'est rapidement retrouvée sur les réseaux sociaux mais bon... ce n'est pas bien grave.
Nous avons ensuite passé quelques jours chez nous. CHEZ NOUS ! Nous avons reçu mes parents à dîner avec la mère d'Harry. Mes parents ont vu leurs amis et ce matin, nous nous sommes quittés à l'aéroport : eux en direction de Los Angeles, Harry et moi direction l'océan Indien et l'Ile Maurice, un paysage de carte postale.
Nous voyageons en première et c'est vraiment confortable mais je commence à ne plus supporter d'être assis. J'ai fait le tour des livres que j'ai téléchargé sur ma liseuse pour le vol, et j'ai regardé deux films, un documentaire et le concert de Katy Perry touche à sa fin. Si je m'écoutais, je réveillerais, l'air de rien, Harry pour qu'on discute. Mais il dort si bien que je ne veux pas lui faire ça. Je me lève et parcours le couloir jusqu'à l'endroit où se trouve l'hôtesse. Elle m'accueille avec un grand sourire et me demande si je désire quelque chose. L'envie me prend de lui répondre d'atterrir immédiatement, mais je m'abstiens aussi. Je ne veux pas qu'elle croit que je suis en train de faire une crise de panique. Alors tout simplement, je lui demande un thé et quelques biscuits, histoire de m'occuper. J'ose même demander un peu de chocolat s'il y en a. Et bien sûr qu'il y en a.
Je retourne à ma place et m'assieds un peu brutalement dans mon fauteuil. Je l'avoue. Ça a le mérite de réveiller mon amoureux.
« Lou, qu'est-ce que tu fais ?
- Je t'ai réveillé ? Désolé, je suis juste allé chercher quelque chose à grignoter. C'est long...
- Je sais. On a fait le plus long. Tu as dormi un peu ?
- Non...
- Tu devrais dormir. Tu vas être crevé en arrivant. En plus, nous avons une bonne heure de route après.
- Encore ?
- Et oui, mon ange, le paradis c'est pas la porte à côté. Et encore, j'aurais pu t'emmener encore plus loin ! »
Je soupire. Je bois mon thé, Harry mange les biscuits, parfaitement réveillé maintenant. On enclenche un nouveau film, le dernier pour ce vol. Je relève l'accoudoir entre nous, m'empare de la petite couverture et viens me blottir contre Harry qui passe son bras autour de mes épaules.
Et après ce qui me semble cinq minutes, les lèvres d'Harry dans mes cheveux m'obligent à ouvrir les yeux.
« On va atterrir, redresse-toi !
- Je me suis endormi ?
- Je crois bien oui. »
Je presse mes lèvres contre celles d'Harry et me penche vers le hublot. Nous surplombons l'île. Le ciel est dégagé et à cette altitude, l'océan nous offre déjà ses dégradés de couleur.
Nous sortons de l'avion environ trente minutes plus tard par le couloir qui nous mène à la douane. Nous récupérons nos valises et nous dirigeons vers la sortie de l'aéroport pour retrouver le chauffeur qui nous mènera à notre hôtel au nord de l'île, à Trou-aux-biches, l'un des plus beaux endroits de l'île. A peine les portes de l'aéroport s'ouvrent et nous sommes happés par la moiteur tropicale. Je ne sais pas à combien est le taux d'humidité mais on se croirait entrer dans une serre. Nous trouvons rapidement notre chauffeur et la douce climatisation.
Je regarde le paysage à travers la vitre mais pour le moment je ne vois qu'une route et des maisons défraîchies qui la bordent. Nous atteignons les alentours de Port Louis, la capitale de l'île et nous rapprochons de l'océan. La voiture nous dépose moins de trente minutes plus tard devant un magnifique hôtel. Le bagagiste vient récupérer nos valises dans le coffre. Nous sommes chaleureusement accueillis par l'hôtesse d'accueil qui nous propose un cocktail de fruits pendant que nous remplissons les documents liés à la réservation d'Harry. Je suis émerveillé par l'endroit. C'est beaucoup trop luxueux et je me serais contenté de beaucoup, beaucoup moins mais c'est vraiment magnifique. Un majordome nous conduit à notre chambre en passant par l'oasis qui se situe au centre du complexe. Nous avançons sur un chemin de bois bordé de chaque côté par l'eau.
Je disais notre chambre ? C'est en réalité une villa indépendante. Harry remercie le jeune homme qui nous a servi de guide et nous nous retrouvons seuls dans ce qui ressemble fortement à l'image que j'ai du paradis.
« Alors, ça te plaît ?
- Tu rigoles ? Mais c'est beaucoup trop Harry ! C'est magnifique... et encore le mot est faible. »
Je tire la baie vitrée du salon et me retrouve sur la terrasse de la villa, en bois, entourée de transats et palmiers, une piscine creusée en plein milieu. La villa est aménagée de manière à ce que toutes les pièces donnent sur la terrasse. Au loin, j'aperçois l'océan.
« Je suis comme un gosse ! Je ne sais pas par quoi commencer !
- On se change et on va jusqu'à la plage ?
- Ouais... », je réponds dans un souffle.
L'endroit est magique. Je me tourne vers Harry et l'enlace. Mes lèvres retrouvent les siennes et je lui murmure un « Merci » avant d'approfondir notre baiser. Les mains d'Harry, plaquées dans mon dos, me rapprochent de son corps. Je sens déjà la fièvre monter en moi. Ces vacances vont être merveilleuses.
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Ça fait déjà cinq jours que nous sommes arrivés à Trou-aux-biches. Le soleil brille tous les jours et nous avons trouvé notre rythme Harry et moi. Nous nous levons pas trop tard et allons prendre le petit-déjeuner sur la terrasse qui borde l'oasis. Nous partons ensuite nous balader sur l'île. Hier, nous sommes allés au marché de Port-Louis. Si nous sommes très à cheval sur l'hygiène en Angleterre, les Mauriciens s'en préoccupent peu. Les poissons pêchés du matin sont déposés à même l'étal, sans glace. Les poissons sont rouges, roses ou turquoises. Il y avait beaucoup de monde mais c'est tellement dépaysant que ça n'était pas gênant.
Nous sommes ensuite allés nous promener dans le Waterfront, la marina de Port-Louis, mais finalement, nous retrouver dans un centre commercial occidental ne nous a pas vraiment plu, donc nous en sommes rapidement sortis.
Harry a dégoté l'adresse d'un petit restaurant local à quelques rues de là et nous nous sommes installés pour déguster un rougail, la spécialité de l'île.
Une fois rentrés à l'hôtel, nous avons profité de la climatisation pour faire une petite sieste puis en fin de journée, et comme tous les jours depuis notre arrivée, nous nous sommes promenés sur la plage, nous sommes baignés dans l'océan dont la température avoisine les 28 °C.
Aujourd'hui, nous restons tranquilles à l'hôtel. Nous avons profité de la terrasse de la villa et de notre piscine privée. Le room service nous a servi notre repas du midi sur le salon extérieur. Cette journée est magnifique.
Harry est allongé sur le transat, sur le ventre. Son dos musclé dore sous le soleil. Il s'est assoupi. Je sors de la piscine et me sèche avant de récupérer la crème solaire sur la table basse. Je dépose un peu de liquide dans la paume de mes mains et m'empare des chevilles d'Harry. Je remonte mes mains jusqu'à l'arrière de ses cuisses, passe sous son short de bain et redescends. Doucement. Mon but étant d'éviter à mon amoureux d'attraper des coups de soleil... bien sûr.
Je continue mes gestes, malaxant les mollets d'Harry, l'un après l'autre, ses cuisses. Je m'attarde un peu à la base de ses fesses, emprisonnées dans ce short jaune qui lui va si bien. Je verse un peu de crème dans le creux de ses reins et commence à masser son dos. Je l'entends gémir doucement. Je passe mes jambes de part et d'autre du transat et m'assieds à califourchon sur le haut de ses cuisses. J'accentue mes gestes dans son dos étalant la crème sur la largeur de ses épaules. Je me penche et laisse courir ma langue le long de sa colonne vertébrale. J'obtiens un grognement des plus sexy et la main d'Harry cherche à m'atteindre.
« Tu as besoin de quelque chose mon cœur ?
- Tes mains Lou.... Ta langue sur moi... Tu trouves pas qu'il fait assez chaud ?
- Non. Je trouve même que ça se rafraîchit. Je ne veux pas que tu attrapes froid. »
Je colle mon torse à son dos et dépose des baisers sur sa joue. Harry redresse son visage et je me penche un peu plus vers lui pour cueillir ses lèvres. Son corps sous le mien se décale pour me permettre de m'installer à ses côtés sur le transat. Son bras enserre ma taille, sa main caresse mon dos. Je niche mon visage dans le creux de son épaule. Il sent la noix de coco. Il est sucré sur ma langue quand je goûte la peau sous son oreille.
« Lou Lou, tu vas me rendre fou. »
Alors je continue. Parce que moi, cet amour m'a déjà rendu fou, alors un peu plus un peu moins... je ne suis plus à ça près.
Je glisse mes doigts dans les cheveux d'Harry et rapproche son visage du mien. Je caresse ses lèvres avec ma langue, et joue avec la sienne lorsqu'il entrouvre la bouche. La chaleur environnante, le cadre idyllique accroissent le désir entre nous. Le bassin d'Harry ondule légèrement contre le mien. Nous sommes tellement à l'étroit sur le siège qu'il me semble impossible de nous rapprocher encore plus et pourtant, en appui sur mon coude, je me colle plus à lui. Mon érection rencontre celle d'Harry. Sa main dans mon dos descend en de douces caresses jusqu'à l'élastique de mon short.
« Il faudrait voir à se débarrasser de ces vêtements superflus », me dit-il au creux de l'oreille, un sourire aux lèvres.
Je me redresse pour me lever du transat. Je laisse glisser mon short sur mes chevilles et tends ma main vers Harry. Il la saisit et se place devant moi. Mes lèvres retrouvent les siennes pendant que mes mains caressent ses épaules, son dos, ses hanches, s'emparant de l'élastique de son short que je fais descendre sous ses fesses. Harry se tortille légèrement, son érection contre mon bas ventre, son short rejoignant le mien au sol. Ses bras entourent mon torse et il me plaque contre lui. Ses mains descendent et caressent mes fesses jusqu'à trouver mon intimité.
J'ai l'impression d'être en feu. Je suffoque sous les caresses et les baisers d'Harry. Nous nous décalons légèrement et dans un geste contrôlé, Harry nous fait tomber dans la piscine. Quand je ressors ma tête de l'eau, je prends une minute pour admirer Harry. Son corps ruisselant, parfaitement dessiné, sa bouche qui appelle mes baisers, son regard enflammé par le désir. Et au-delà de tout ça, son cœur énorme, sa gentillesse, son altruisme. LUI. Encore et toujours.
Je suis en train de vivre les plus beaux jours de ma vie. Dans un nouveau baiser, Harry me laisse entrevoir le futur que nous nous apprêtons à partager.
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On peut considérer ce chapitre comme la fin de la première partie de l'histoire...
Je vous promets une overdose de guimauve pour la suite.
#Justthewayfic
💚 💙
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