Chapitre 26
On sort de la suite, on traverse le couloir, puis Sam tambourine contre la porte de la suite 211.
Mais...mais...qu'est-ce qu'il fait ?
Tout va très vite.
Marysa m'accueille avec un visage endormi, alors que je cherche le regard d'Edward. Enfin de Sam, puisqu'il s'appelle réellement comme ça.
Peine perdue, il tourne les talons pour disparaître quelques secondes plus tard dans sa suite.
Il s'est vexé ?
Je l'ai obligé à me parler et ça l'a énervé ?
Pas le temps de réfléchir, que Marysa retourne dans sa chambre en fermant sa porte, et je me retrouve comme une idiote, en plein milieu du couloir, à essayer de comprendre ce qui vient de se passer.
Je soupire un bon coup, avant de me décider à aller me coucher. J'ignore l'heure qu'il est, mais je suis morte de fatigue.
Je regagne le plus silencieusement possible ma chambre, et constate stupéfaite que Constantin ronfle dans le lit juste à côté du mien.
La table de chevet n'est plus au milieu, quelqu'un l'a replacée à sa place initiale, à savoir à côté de mon lit.
Je cherche pas à comprendre qui a fait ça, sûrement la femme de ménage. Je prends mon sac à main et avale mes deux cachets. Pas besoin d'eau, je suis épuisée.
J'attrape mon legging ainsi que mon sweat à capuche qui gisent au pied de mon lit, les enfile, puis je plonge enfin sur ce magnifique matelas qui n'attendait que moi.
💫
Suite 206
—Qu'est-ce que tu fous, merde ?
—Elle a fait une crise de panique.
—Mais pourquoi tu l'as ramené dans notre chambre ?
—Son copain était bourré.
—Pourquoi tu t'impliques autant, bordel ? Tu sais très bien qu'on a interdiction formelle de rentrer en contact avec le sujet !
—Je sais.
—Ne laisse pas tes émotions personnelles prendre le dessus.
—C'est bon, je gère.
—Tu gères rien du tout ! Tu sais qu'elle est mineure ?
—Je sais, putain !
—On s'est mis d'accord cet aprem : plus de contact direct avec le sujet. Pourquoi tu l'as ramenée ici ? Si le chef l'apprend, on est morts !
—Arrête de radoter comme une vieille. C'est bon, j'ai compris.
—Bordel Sam, qu'est ce que t'as avec cette fille ? On ne te reconnais plus !
—Et l'enquête, ça avance ?
—Le sportif et la péte-sec sont restés dix minutes aux chiottes. Après ils sont remontés dans la chambre, une heure. À 23 heures, ils sont redescendus à la soirée où ils ont picolé.
—Le sportif a parlé à Jeanne ?
—Le sujet C, Sam ! Pas Jeanne, bordel !
—...
—Non, pas encore. Il l'évite pour l'instant.
—Tu ne le lache pas d'une semelle. Et concernant le binoclard ?
—Rien à signaler.
—C'est louche que ce binoclard se soit rapproché d'elle aussi rapidement...Il a eu sa copine au téléphone quatre fois hier dans la journée...Ils ont échangé 33 sms...Alors qu'est-ce qu'il fout avec Jeanne ?
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