Elaine
Elaine : Petite et mince, elle a 15 ans. C'est la première à s'être échappé. C'est elle qui a fondé et qui est la chef du groupe "Dark Shadow". Elle est blonde aux cheveux très raide et carré. Elle a les yeux verts. Elle a la peau diaphone. Elle peut se et/ou téléporter des gens et lit dans les pensées.
Caractère : douce, gentille, courageuse et ambitieuse et pour son dernier caractère... vous verrez ^^
J'ai froid.
Ça fait une semaine que je suis ici. C'est affreux parce que je me dis que personne sais que je suis ici...personne ne viendra me sauver.
Personne.
Je suis condamnée à rester seule.
Si je le pouvais je m'achèverai. Maintenant.
Si je suis inutile, autant m'achever tout de suite.
Si je souffres tant, c'est que je le mérites.
Si...
Il faut que j'arrête de faire des suppositions. Je suis là et je suis condamnée à y rester. Je ne peux pas mourrir.
Il veut me faire souffrir.
J'entendis une clé tourner dans la serrure et la porte s'ouvrit. Lentement. Je ne cherches même plus à m'échapper, c'est inutile. Je l'entends arriver et il m'envela le bandeau que j'avais sur le visage. Je le vit sourire.
- Alors Elaine, on a perdu espoir ? Je te pensais plus coriace que ça...
- En même temps vous m'avais séquestrée dans cette pièce pendant une semaine !
- Une semaine ? Tu as un très bon sens du temps pour quelqu'un qui n'a pas vu la lumière du jour aussi longtemps.
- Ma mère me l'avait apprit.
- Ah oui, à propos justement, je pensais que tu étais beaucoup plus coriace que ça puisque tu as vu tes parents mourrir.
- Fermez la.
- Oh ! C'est que mademoiselle sensible commence à s'énerver !!
Si seulement je pouvais le frapper...mais je suis trop fatigué...
- Je me suis renseigne avant de t'enlever et...
- Pourquoi m'avez-vous kidnappé ?
- Tu ne sais pas pourquoi je t'ai enlevé ?! Mais tu as...attends ne me dis pas que....
Jele regarde totalement perdue. Il me détache les mains et je les secoues.
- Claque des doigts.
- Pourquoi ??!
- Claque des doigts !!
Je claque des doigts et il me regarde comme si j'avais volé le doudou d'une enfant. Il se lève et commence à tourner en rond.
- Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Pourquoi il ne se passe rien ?! Je n'ai pas pu me tromper tout de même !! Ok...peut-être que ça s'enclenche avec....
- ...
- Ok. Elaine. Raconte-moi tout.
- Tout ?
- Toute la scène où tes parents meurs.
- Maman maman maman !!!
- Qu'est-ce qu'il y a ma chérie ?
- Papa m'a dit que j'aurais un petit frère ! C'est vrai? Allez maman ! Dit moi que c'est vrai !
- Oui, il faudra que tu sois sage parce que maman sera très fatigué.
- Promis ! Dis maman ! Comment on fait les bébé ???
- Ton père t'expliquera mieux que moi.
- Christopher !! Viens ici immédiatement !
- Tu m'imites très bien ma petite canne à sucre !
- Merci ^^
Il entra par l'embrassure de la porte.
- Excuse-moi...je sais que je n'aurai pas dû finir tes chocolats mais c'était plus fort que moi...
- Tu as fais quoi ?!
- Ah, tu le savais pas ? Merde...
- Maman !! Papa a dit un gros mot !
- Mais non Elaine ! J'avais dit Maigre ! Si j'ai mangé les chocolats c'est pour que Maman mai...
- Christopher. Tu t'enfonces.
Papa va dans la cuisine pour boire de l'eau.
- Bref, pourquoi vous m'avez appelé ?
Il porta le verre à ses lèvres.
- Comment on fait les bébés ?
Il pose brusquement son verre et s'étouffe.
- Hum...demande à ta mère...elle le sait mieux que moi !
- Mais maman m'a dit que tu m'expliquerais mieux qu'elle !!
- Sympa ! On voit que l'on s'aime Marie ! Traitresse ! Tu me files tout le boulot !
- Je te rappelle que tu étais sur le point de faire la même chose.
Il murmure quelque chose dans sa barbe et s'assoit.
- Viens là ma puce !
Je m'approche et il me porte pour me mettre sur ses genous.
- Tu n'auras pas d'enfant. Donc tu n'as pas besoin de savoir
- Hein ? Pourquoi ?
- Parce que se serais toujours. TOUJOURS !! Là pour te surveiller.
- Oui mais je veux quand même savoir !
- Bon c'est très simple, une graine est rentré dans le ventre de maman ! Point final !!
- Comme une graine de fleur ?
- Exactement ! Mais elles sont extrêmement rare !
- Et on la trouve où ?
- Elle est sans mon ventre.
- Dis donc Chris ! Tu t'en sort très bien !
- Merci traitresse.
- Mais papa ! Comment tu fais pour lui donner ?
Il m'ebouriffe les cheveux et sourit.
- C'est très compliqué ! Je t'expliquerai une prochaine fois ! Bon au lieu de parler de chose inutile, monte dans ta chambre, je te rejoins.
J'étais sur le point de monter mais on toqua à la porte. Maman se leva pour aller ouvrir. Je ne voyais rien.
- Bonjo...non bonsoir mam'zelle ! V-vous êtes extrêmement belle dis-donc !
- Wouah ! Vous puez l'alcool !!
J'allais m'approches mais papa me prit la main.
- Monte dans ta chambre. Maintenant.
Il avait l'air nerveux. Je monte les escaliers mais m'arrête au milieu pour avoir une vue sur ce qui se passait. Papa se mit à côté de maman et la pris par la taille.
- Je suis désolé mais on est occupé. A jamais !
Il allait fermer la porte mais le Monsieur entra dans la maison et sortit un couteau.
- Vous allez faire ce que je vous dis !
Papa recule de quelques pas et maman se mis derrière lui.
- On peut parler d'accord ? Je suis un peu triste que la police ne patrouille pas ici...
Oh ! Il veut que j'appelle la police ? Je monte les marches lentement et entre dans la chambre de mes parents et prend le téléphone de maman qui était posé sur la table de nuit. Je le dévérouille. 112. 112. Le numéro est 112.
Opérateur - Vous avez appelé le 112.
Elaine - Oui, mon papa et ma maman ont un problème.
Opérateur - Tu as quel âge ?
Elaine - 5 ans. Je m'appelle Elaine.
Opérateur- D'accord. Elaine, qu'est-ce qu'a ton papa et ta maman ?
Elaine - Il y a un monsieur tout bizarre qui est entré dans ma maison avec un couteau. Papa parle avec lui.
Opérateur - Ok, on va envoyer deux voutures de police et les pompiers. Est-ce que tu es en lieu sûr ?
Elaine - Dans une chambre à l'étage.
Opérateur - Bien . Je vais rester avec toi au téléphone. Tu ne bouges pas d'ici !
Elaine - Je veux aller voir mes parents.
Opérateur - Non ! Est-ce que le toxicomane t'as vu ?
Elaine - C'est quoi un toxicomane ? C'est dangereux ?
Opérateur - Tu es grande Elaine, je peux te dire la vérité. Oui, c'est très dangereux. Est-ce...
Elaine - Mais mes parents !! Ils sont en bas !
Opérateur - Ne bouges pas d'ici ! Est-ce qu'il t'a vu ?
Elaine - Non.
Opérateur - Bien. La police à tracer le téléphone, ils sont là dans quelques minutes. Elaine ? Elaine répond !! Elaine ?!
Elaine - I-il monte les escaliers...il va me trouver....
Opérateur - Elaine, tu sais jouer à cache-cache ? Met-toi sous le lit et ne fais aucun bruit. Si tu es en haut parleur enlève-le. Et tu ne me reparles que su tu es sûre qu'il est en bas. S'il te trouve. Crie. Crie de toute tes forces et essaie de rejoindre tes parents. Aucun bruit Elaine, reste calme.
Je me met sous le lit et resta silencieuse. J'entends la porte s'ouvrir brusquement.
- Bizarre, j'avais cru entendre du bruit ici pourtant....
- Vous voyez ? Ma femme et moi habitons seuls ! Redescendez voyons !
Je mets ma main devant ma bouche. Il referme la porte et je l'entends descendre les escaliers.
Elaine - Il est parti...
Opérateur - Tu es sûre ?
Elaine - Oui !
Opérateur - Bien. Elaine ne bouge pas ! J'ai oublié de te demander, tes parents ont-ils des problèmes ? Sont-ils handicapés ?
Elaine - Non.
Opérateur - Des béquilles ?
Elaine - Non.
Opérateur - Ta mère est-elle enceinte ?
Elaine - Enceinte ?
Opérateur - Attend-t-elle un bébé ? Elaine ? Je répète : Attend-t-elle un enfant ? Elaine ! Répond bon sang !!
Je sors doucement de la chambre et me dirige vers les escaliers.
Opérateur - Elaine ?
Elaine - Oui je vais avoir un petit frère.
Opérateur - Je t'entends bouger. Tu n'es pas sortie de la chambre ? Ton père fait sûrement attention à ta mère ne t'inquiète pas, tu n'as pas à descendre. Reste en sécurité !! La police va arriver d'un instant a l'autre !
- Vous devez sûrement avoir une famille, des enfants. Vous voulez qu'ils sachent que vous êtes un meurtrier ?
- Ma fille est morte, ma femme m'a trompé. Je l'ai tué.
- Pitié ! Si vous voulez me tuez, faites-le mais épargnez ma femme !!
- Tuez-moi et épargnez mon mari !!
- Ne l'ecoutez pas d'accord ? Vous serez content non ? Vous auriez tué quelqu'un !! S'il vous plaît! Si je meurs, je voudrais au moins que ma femme soit vivante.
Opérateur - Elaine ! Soie raisonnable !!
J'allais lui répondre mais je m'emmêla les pinceaux en descendant les escaliers et les dégringola.
- Qu'est-ce que ? Vous avez menti ! Vous avez une fille !!
Opérateur - Merde, merde, merde...
Il me pris le bras ce qui me fit lâcher le téléphone. Il mit le couteau sous mon cou en appuyant dessus, un fin filet de sang se mit à couler. Ma mère hurla. Mon père leva les mains en l'air.
- Ok. Je sais, vous devez être terriblement énervé...
- Oui !
- Mais pensez à votre fille. Vous avez dû terriblement souffrir lorsqu'elle est morte ne me faite pas ressentir cette profonde douleur !
- J-je...
Papa s'approche de moi doucement et le monsieur baisse son conteau. Il me pris la main et me mit avec maman. Elle me prit dans ses bras et ce mit à pleurer doucement.
- J'en ai marre. J'EN AI MARRE !!
Il saute sur papa et le renverse. Il prend le couteau et le poignarde une fois, papa hurle de douleur. Je me met à pleurer. J'aurai dû rester dans la chambre, ça ne serait pas arrivé.
- Ma puce...ne pleure pas....Marie, toi aussi...je suis heureux que vous soyez en vie...
Des larmes roulèrent le longs de ses joues.
- On se reverra dans les étoiles, promis ! Et puis comme prénom pour un garçon...je trouvais le prénom Jean très beau....Gngh...
Il venait de le poignarder une deuxième fois, il recommence.
- Je vous aime tous les trois. Même si je ne connais pas encore Jean...
Encore, une dizaine de fois au moins. Papa crache du sang et se tait. Le monsieur lève la tête avec un sourire. Elle me met derrière elle. Qu'est-ce que fait la police ? Je regarde le téléphone qui est par terre. On est toujours en contact avec le 112. Le méchant se lève et s'approche de nous, maman recule de quelques pas. Il l'a prend par les cheveux et la plaque contre le mur. Il lui mit un coup de couteau dans la hanche et elle gémit de douleur et de panique mêlé. On entendit les sirènes de police.
- Vous avez 15 secondes pour sortir, mains en l'air, toute armes par terre !!
Il me regarde quelques secondes et se trancha la gorge. Il tomba au sol et je me jette au cou de maman.
- Va récupérer le téléphone ma canne à sucre...
Je vais prendre le téléphone. Non sans regarder les deux corps en face de moi.
Elaine - Allô ?
Opérateur - Elaine !! La police peuvent entrer ? Tu vas bien ?!!
Elaine - Oui ! Maman est blessée, le monsieur est mort et...
Opérateur - Donne-moi ta maman !
Je tendit le téléphone à maman qui le prit entre ses mains.
- Allô ? Oui ! I-il est neutralisé vous pouvez entrer. Oui, j'ai des contractions. Mon mari ? I-il...
Elle explose en sanglots et ce qui me fit pleurer aussi, je n'aime pas voir maman pleurer. J'entendis un coup dans la porte et quatres policier accompagné de deux pompiers entrèrent. Un des pompiers se baissa sur les deux corps et se tourna vers maman.
- Quel était le nom de votre mari et son âge ?
Était ? Il n'est plus là ?? Mais si !! Il est immortel non ?
- C-Christopher Vi-Vitrel...36 ans.
- Christopher Vitrel, 36 ans mort entre 17:46 et 17:59, poignarder plus d'onze fois par un toxicomane qui est entré par infraction.
Le deuxième pompier se penche vers maman et l'aide à se relever.
- Je suis désolé. Vous allez bien ?
- Ma fille e-elle...
- On va s'occuper d'elle. Pour l'instant suivez-moi. On va sortir et vous allez vous reposez.
- Mais elle...
- Elle n'est pas toute seule et elle va vous rejoindre dans quelques minutes on va juste arrêter l'hémorragie.
Maman part sous la surveillance du pompier et moi je reste recroqueviller sur le sol, toute seule.
Deux jours plus tard :
- Elaine, ta grand-mère t'attend en bas.
Je me lève et descend les marches qui me séparait de ma seule famille. La seule personne qui m'aime encore. Je vit Mamie tourner la tête, et sourir quand elle me vit, elle ouvrit grand les bras et je lui fit un câlin.
- On va surmonter cette épreuve ensemble d'accord ?
- Ne meurt pas s'il-te-plaît.
- Promis.
- I-ils sont vraiment plus là ?
- Ils vont manquer à tout le monde. Tu es jeune Elaine. Beaucoup trop jeune pour ce que tu as vue. Ça a du être affreux.
Mon visage se remplit de larmes.
- Il nous a dit qu'il nous aimait. C'était ses derniers mots !
- Calme toi ! Ils seront toujours là, proche de nous.
Elle me caressa les cheveic et un déclic se fit en moi. J'écarquillai les yeux et me dirigea en courant vers ma chambre.
- Je reviens !!
Je monte et ouvre la porte. Je sors une paire de ciseaux et me met devant la glace. Je reviens quelque minutes plus tard. Mami me regarde, triste.
- TES CHEVEUX ?!!!!!
- Maman voulait que je me coupe les cheveux.
- ...Je sais que tu dois être extrêmement affecté par la mort de tes parents, tu les as vu perir sous tes yeux et...
- On pourait arrêter de parler de ça ?
- Si tu veux, allez viens on y va !
7 ans plus tard.
Ça y est. Plus de famille. C'est terminé je suis condamné à rester seule. Je veux les rejoindre. Mourrir. Comme ça au moins c'est terminé.
Je pose les fleurs sur les trois tombes en face de moi et m'en vais.
- Non.
- Mais pourquoi ??? Ok je sais que nous sommes partis sur de mauvaise base mais....je m'appelle Jonathan.
- Jonathan je peux vous demander quelque chose ?
- Oui bien sûr !
- Tuez moi.
Il sourit.
- C'est inutile, si je me rends compte que tu n'est pas ce que je cherchais : je te tuerais. Tu es dépressive n'est-ce pas ?
- Oui. Vous cherchez quoi ??
- Tu verras, repose toi bien Elaine.
Il sort et ferme la porte à clé derrière lui. Je ne sais pas pourquoi mais un souvenir me revenit à l'esprit.
- Je me sens faiblir Elaine...
- C'est pas grave ça si ?
- Si ma canne à sucre, on ne va plus se voir.
- Pourquoi ?
- Tu es trop jeune pour comprendre...juste une chose retiens le bien et si tu es dans une situation compliqué et qu'il faut que tu t'échappe il faut que tu penses à un endroit où tu aimerais aller. Pense le de toute tes forces et normalement un déclic va se faire en toi. Et puis...tu comprendras.
- Comprendre quoi ? Maman ??
- Je t'aime...je serais toujours là. Toujours...
Penser à un lieu de toute mes forces ? M'échapper ? Autant essayer, mais si ça ne fonctionne pas je me donnerais la mort. Je pense à mon ancienne maison presque spontanément. Une douce chaleur m'envahit. Je ferme les yeux et les rouvre. Je me trouve sur un lit. Quoi ??? Un lit ? C'est quoi se délire ? Je suis morte ? Je rêve ? Je détache mes liens qui m'empêchait de marcher et je râta un battement de coeur. Puis deux. Je suis dans la chambre de mes parents. Les larmes commencent à couler. Rien a changer. Rien.
J'ouvre la porte à la volé et trouve le couloir qui mène à l'escalier. Je les descends quatre à quatre. Et tombe sur le salon.
Le lieu où mon père est mort. Les tâches de sang ont été nettoyées mais la maison est inhabitée. Je respire lentement pour calmer mon coeur qui battait la chamade, un déclic se fit en moi. Est-ce le déclic dont ma mère parlait ? Je ne serait le dire mais tout d'un coup j'entendais des centaines de voix dans ma tête qui me fit tomber par terre. Je colle mes paumes contre mes oreilles mais le flot de discussions ne s'arrêtait pas.
- Taisez-vous ! Taisez-vous !!
- Je me demande ce qu'on va manger ce soir...
- Allez ! Un dernier tour et je rentre !
- Ce garçon est vraiment bizarre...pourquoi il se trémousse comme ça ?
- Pauvre famille...à chaque fois que je vois cette porte ça me fait repenser à ce meurtre...la petite elle s'en ait sorti comment ? Bon allez ! On arrête d'avoir des pensées macabre !
Jai mal à la tête, c'est insoutenable...je regarde autour de moi et ne voit personne. Qui est-ce qui parlait ? Je deviens folle...je fais abstraction de toutes ses voix et me concentre sur moi et mon corps. Petit à petit les voix disparaissent. Je me lève les jambes tremblantes et tourne la poignée qui mène à la rue. Fermé.
- Merde
Je sursaute et recule quand jentendis une clé tourner dans la serrure. Je vois une femme entrer et me regarder surprise.
- Bonjour quest-ce que vous faites ici ? Comment êtes-vous entrée ?
- Excusez-moi je ne voulais pas vous dérangez j'ai vu...une fenêtre ouverte et je suis entrée.
- Comment s'appelle-t-elle ? Je vais lui demander.
Heu...pourquoi dit-elle ça ?
- Je m'appelle Elaine.
- J'allais vous poser la question.
- Mais...vous ne me l'avez pas posé ?
Elle sourit
- Non je vous assure que si j'aurais parlé je le saurais ! C'est étrange je ne sais pas si cest un hasard mais vous avez le même prénom qu'une enfant qui habitait ici jadis. Vous ne pouvez pas être elle n'est-ce pas ? Elle a quitté la ville il y 8 ou 9 ans.
- J-je mappelle Elaine Vitrel.
Elle écarquille les yeux et me regarde.
- C'est vous ?? Mais...que faites-vous ici ?
- Mon ancienne maison était ici et j'étais venu dans le coin alors je me suis dit pourquoi pas y retourner pour voir si ça a changé. Ou même si une famille habite ici, à ce que je vois cest le cas.
- Non, je n'habite pas ici. Je suis...arrgh..je n'y arrive pas...je suis vraiment vraiment désolée...je suis la soeur de celui...qui...a tué vos parents quand j'ai appris ce qu'il a fait et que j'ai vu une petite fille en pleure à l'hôpital parce qu'elle venait de perdre ses parents...j'aié normément culpabilisé alors toute les trois jours je viens entretenir la maison...je l'ai acheté parce quelle vous appartient je ne voulais pas que quelqu'un se l'approprie alors qu'une des propriétaires de la maison était encore en vie.
- C'est extrêmement gentil...merci !
Je ne sais pas pourquoi mais cest la première fois depuis longtemps que je me sensaimer.
- Comme tu as grandi !! Je peux te tutoyer ?
- Bien sûr.
- Pourquoi es-tu venu ici ?
- Je-je suis venu il y a une semaine comme tout les mois pour aller déposer des fleurs sur la tombe de mes parents et de ma grand-mère. Ensuite jai erré dans les rues de la ville parce que je venais dapprendre que mon patron mavait viré et
- Tu travailles ?! Mais tu as quel âge ?
- 14 ans.
- Mais cest illégal !
- Je n'ai pas le choix, il faut bien que je me nourrisse.
- Mais tu nas pas une famille d'accueil ?
- Je n'en veux pas de leur famille...je ne voulais pas trahir mes parents.
- Je peux te proposer quelque chose ? Peut-être veux-tu venir dormir chez nous ? On retournera dans ta maison pour prendre le reste de tes affaires plus tard d'accord ?
- Je ne voudrais pas vous dérangez et puis...jai perdu mon sac avec mon téléphone et mes habits et...
- Je t'en achèterai ! Y compris le téléphone je te dois bien ça ! Aller, je te dépose chez moi et te laisse avec mon fils et je m'absenterai quelques heures pour nettoyer la maison et faire quelques courses !
J'allais objecter mais elle ouvrit la porte.
- Je vais t'y forcer Elaine !! Je vais m'occuper de toi daccord ?
- Ok
Je la suis à travers les maisons et on arrive chez elle quelques minutes plus tard.
- Charles ! Viens dire bonjour sil-te-plaît !
- Pas envie.
Elle soupire et ferme la porte.
- Il a l'air plutôt méchant, mais il peut être gentil....parfois. Suis-moi.
Elle m'emmène devant une porte et l'ouvre.
- Charles...
- Quoi encore ?!
- Je te présente Elaine.
- Elaine, Elaine ??
-Oui. Elle va dormir chez nous pendant un petit moment.
Il se lève immédiatement de son lit et me tend la main.
- Bonjour je mappelle Charles, presque ravi de faire ta connaissance !
- Moi aussi.
Elle lui serra la main et la mère de Charles sourit.
- Comment vous appelez-vous au faite ?
- Natalia, tu peux me tutoyer tu sais.
- D'accord, merci !
- Mais de rien, cest tout naturel. Je vous laisse, restez sage !
- On est plus des enfants !! J'ai 15 ans !!!
- Tu seras toujours mon enfant.
Elle sort et ferme la porte derrière elle.
- Que fais-tu ici ?
- Je n'ai plus d'endroit ou vivre.
- C'est ballot.
- Très.
- Peut-être que tu as faim ?
- Non ce n'est pas la peine.
Il sourit et ouvre la porte pour se diriger vers la cuisine, je pense.
- Ton regard vient de me dire le contraire !
- Saleté de regard...
-Tu as de la chance !
- Alors entre nous depuis mes cinq ans je n'ai pas eu beaucoup de chance dans ma vie alors
- Je voulais dire que tu avais de la chance parce que je t'aime bien ! Tu as l'air sympa !! Et rare sont les gens que j'apprécie ! Viens voir !
Je sors de la chambre et cherche la cuisine. Trouver ! J'entre et Charles me tend un verre deau.
- Je ne voudrais pas t'embêter mais je pourrais avoir des glaçons ?
-Bien sûr.
Il se tourne et fait un geste bizarre avec ses mains. Il se retourne et me tend de nouveau le verre.
- Voilà !
- Comment tu as fait ?!
- Mystère et boule de gomme.
- Oh
- Elle est vraiment belle...pourquoi je pense ça moi ?!!! Je ne dois apprécier personne ! Encore moins elle !! Je suis quelqu'un de sans coeur !
Il met sa main dans ses cheveux, gêné. Que répondre à cela ?
- Hum...tu viens de dire quoi ?
- J'ai rien dit. Bref, il faut que j'aille faire mes devoirs alors, salut.
- Tes devoirs ?
- Bah oui comme tout le monde...t'es vraiment bizarre toi...
- Je ne vais plus au collège depuis deux ans.
- Ah, désolé pour toi.
Il se dirige vers sa chambre et ferme la porte, me laissant seule dans la pièce.
Quelques semaines plus tard.
C'est bon ! J'ai compris !! Enfin ! Toute seule en plus de ça !
-Charles ! J'ai trouvé la réponse !!
Ne recevant pas de réponse de sa part, je me lève pour entrer dans sa chambre. J'ai repris les cours il y a deux semaines et les professeurs me disaient ne jamais avoir connu élève plus déterminer que moi. Et la plus nul aussi mais passons...Charles m'avait beaucoup aidé à rattraper mon retard. Je lui ai dit, il y a quelques jours, la vérité sur mon pouvoir de lire dans les pensées. Et oui...lire dans les pensées...une malédiction ce truc ! Et puis après je me suis rendu compte que je pouvais me téléporter...en me retrouvant sur le toit du collège...il m'avait avouer au même moment pouvoir manipuler l'eau pour le transformer en glace...ce devait être le moment des révélations ! J'ouvre la porte et ne vois personne. Bizarre...il m'aurait prévenu s'il sortait avec ses amis...je vis la fenêtre entrouverte et décida de m'y approcher.
-Tsss...qu'il est lourd...pourquoi c'est moi qui doit faire tout le sale boulot ? Si Jonathan veut kidnapper ce Charles, il n'a qu'à le faire lui même...
Jonathan...
Lui.
Mon coeur se mit à battre très fort dans ma poitrine.
J'ai l'impression qu'il va exploser. Jonathan.
Celui qui m'avait kidnapper.
Celui que j'avais supplié de me tuer. Celui qui a osé me toucher.
Celui que j'essaie vainement d'oublier.
Celui que j'ai envie de tuer.
Celui que j'ai maintenant encore plus envie de tuer.
Une envie de vengeance ?
Peut-être.
Ma bouche devient pâteuse. Je recule de la fenêtre, les jambes flageolantes puis ne pouvant plus supporter mon poids. M'écroule. Physiquement. Et moralement. Les larmes coulent. Inévitablement. J'ai l'impression de m'être fait transpercer par plusieurs poignards invisibles. Comme mon père. Je m'étais promis de ne plus jamais aimé personne. M'attacher au gens. Je suis un chat noir. Une croix à l'envers. Impossible pour moi de ne pas porter malheur au gens que j'aime et qui m'aime autour de moi. J'ai failli à cette promesse. Pour me laisser aimer par Natalia, par Charles. Pour aimer Natalia et Charles et voilà que...l'une est morte. L'autre c'est fait kidnapper. Je porte la poisse au gens que j'aime. Je suis condamner à rester seule. C'est mon destin. Mais je vais contrer ce destin. Pour cette fois. Quitte à y laisser la vie. Je m'en fiche. Je l'aime. Je les aimais. Tous les cinqs. Mon père. Ma mère. Ma grand-mère. Et Natalia. Je l'ai entendu penser. Dire que la femme ne s'était pas laisser faire. Qu'il avait du la tuer. Et je n'ai rien entendu. Rien. Que dalle. Je veux le tuer. Le torturer à mort.
C'était lui qui m'avait aidée à combler ce vide. Ce vide qui était présent dans mon coeur. Ce coeur qui maintenant me fait si souffrir. Je pourrais mourir d'amour pour lui. Je veux le sauver. Je vais le sauver. Le ramener. Quitte à y laisser la vie. Je me moque de la mort. Elle ne me fait plus peur. Plus depuis que j'ai essayé de la rejoindre. Ce faucheur, qui est proche de moi, qui me cherchait sans me trouver. Puis qui m'a eu. Inévitablement. Sans que je puisse lui résister. Me faisant emporter par ce flot morbide de désespoir. Jusqu'à porter le couteau à mon coeur. Et le transpercer. Avant que l'on me sauve juste à temps. Alors que je me faisait une joie de rejoindre mes parents. Puis redevenir heureuse pendant un cours instant. En ressentant mon coeur vivre sa vie de coeur. Ressentir de l'amour. Mon coeur s'accélérer lorsque je voyais ses beaux yeux bleus, ses cheveux de jais. Ressentir des papillons dans le ventre. Vivre. Vivre. Je vais le chercher. Tout était pour que l'on se déteste. Tu me déteste sûrement. Mais je t'aime. Alors je vais le tuer. Tuer Jonathan.
Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer. Tuer.
Je souris et sèche mes larmes avant de me lever. Je traverse le salon, avant de me baisser vers Natalia et pleurer. Encore. J'en ai marre d'être faible. Faible est un mot que je déteste mais qui m'habite. Je sors dans la rue dont je prête aucune attention.
Je vais.
Le.
Ramener.
Voilà !! J'espère que ce chapitre (qui fait tout de même 4750 mots) vous aura plus. Désolée si la fin a dû vous plomber le moral mais...vous avez dû vous en rendre compte j'arrive beaucoup mieux à écrire quand c'est triste. Les trucs joyeux ce n'est pas mon truc et vu que j'avais prévu qu'Elaine soit dépressive c'était plutôt inspirant ^^ Bon vous avez du deviner je suis une psychopathe. Mais aussi que Charles est le prochain personnage que j'écrirai et deviner quoi !
Il est dépressif !! Ils sont fait pour être ensemble ces deux-là ! Bon Big Kiss ❤
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