29. Breathe Me

Louis descendit rapidement et Harry devint vite un corps tremblant, avide mais effrayé. Le châtain déposait sa bouche partout, laissant une délicieuse et chaude sensation sur le corps de son compagnon retrouvé. Et Harry tentait de chasser cette peur absurde qui s'était emparée de lui.

« Tu sais que c'est ma première fois, pas vrai, », dit-il en se relevant un peu, les coudes posés sur le matelas, Louis s'arrêtant un instant et relevant le regard vers lui.

« Avec un mec, oui je sais, Haz. Mais tu flippes pour rien : j'irai doucement, je ferai comme tu le sens, okay, », Harry souffla et ferma les yeux.

« Ca fait pas mal de temps que je n'ai rien fait... Ma dernière copine date d'il y a au moins 6 mois... », et Louis pencha la tête sur le coté.

« Vraiment ? Tu n'as vu personne pendant qu'on était en froid ? », Harry murmura un « non » et Louis ne put que se sentir coupable.

« Et moi qui... j'aurai pas du, mais... Tu sais, j'aime trop ca... », le regard baissé, on aurait vraiment dit qu'il attendait d'être puni. Mais Harry l'embrassa tendrement et lui sourit : « Je comprends, Lou'. Et je ne t'en veux pas, c'était ton droit. Mais maintenant, tu m'appartiens, compris, ». Louis lui répondit par un baiser plus passionné et Harry posa tout naturellement sa main sur le tatouage du plus jeune. Louis le rallongea et s'attaqua au torse du bouclé, pinçant et léchant ses tétons, le faisant gémir discrètement.

« Les gars, je vous adore, mais le seul couple autorisé à coucher dans mon lit, c'est le mien : Zuke. Seulement nous, okay ? », les interrompit Luke, se tenant dans l'encadrement de la porte et Harry bondit ramasser ses fringues et s'en couvrit. Louis rigolait et alla embrasser la joue de son ami.

« Désolés. On n'a rien fait, ne t'inquiètes pas », le rassura Louis. Harry ne pouvait pas regarder Luke dans les yeux.

« Je suis content que vous vous soyez réconciliés. Louis allait assez mal... », mais sa bouche se fit violemment recouvrir par la main de Louis. Le bouclé sourit, enchanté. « Il a de très jolies fesses, ton mec », chuchota Luke, mais Harry l'entendit quand même et rougit.

« C'est seulement pour cette raison que je l'ai choisi en réalité, répondit Louis avec un clin d'œil, Harry vint lui donner ses fringues, les regardant bizarrement.

« Remets-les maintenant », et cela sonnait comme un ordre : serait-il jaloux ?

« Harry est très possessif. J'aime bien », et Luke sourit en les regardant tous les deux.

« Du moment qu'il ne top pas, hein ? », Harry ne comprit pas, mais se douta que c'était d'ordre sexuel. Louis rigola et s'habilla, acquiesçant et faisant rire Luke.

« Bon, les gars ! On m'attend, moi ! Je dois rentrer en scène ! », toujours avec cet air théâtral. Harry l'embrassa dans la nuque et chuchota « Fais vite. On va chez moi après », qui provoqua un haussement de sourcils suggestif de la part du blond à coté. Le châtain prit la main d'Harry et les trois descendirent.

*

« Qu'est-ce que tu fais là ? » demanda Ash' en voyant Gemma boire avec vigueur en compagnie de beaux mecs. Elle l'ignora, même quand il l'attrapa par la manche et la prit à l'écart sous le regard interloqué des gars.

« Gemma ! Qu'est-ce que tu fous ? (Il lui arracha des mains son gobelet et en sentit le contenu : c'était bien de l'alcool) Les femmes enceintes ont le droit de boire de la vodka maintenant ? Et pourquoi pas fumer deux pétards et sniffer de la coke aussi ? Tu m'entends ? (Elle leva les yeux vers lui et rigola. Très fort et c'était un des pires sons qu'il ait jamais entendu) Tu es définitivement bourrée... génial. Putain... Tu es venu toute seule ? En bagnole ? (Elle haussa les épaules et il soupira, la tenant toujours fermement par la manche de son pull) Bon, je vais te ramener, okay ? Tu restes sage : pas de vomi, pas de rire insupportable, rien du tout, compris ? Tu restes muette et je te ramène chez toi. »

Il la traina derrière lui, et elle ne faisait que rire, volant un peu d'alcool dans les verres des invités. Ash' la fit avancer plus vite et dehors, face au froid intense, elle arrêta brusquement de rire et se stoppa net.

« Gemma ? Allez, avance ! On va geler à rester comme ça sur place ! », il tirait mais elle restait sur place. Ayant tout oublié autour d'elle.

« Pourquoi personne ne m'aime ? Je comprends pas...je suis pas si horrible... Je fais rien de mal et personne ne m'aime... », Ash' la prit dans ses bras et la serra. Il voulait l'aider : il avait trop connu ce sentiment auparavant. Il lui caressa les cheveux et elle sembla retenir ses larmes.

« On n'est jamais seul, Gemma. Il y aura toujours quelqu'un qui t'aimera près de toi. » Et cette fois, elle ne retint pas ses larmes et s'effondra dans ses bras. Ash' hésitait : devait-il appeler Harry ou la ramener chez elle et rester avec ? Il préféra lui demander son avis et recula, tenant sa tête entre ses mains :

« Tu veux que j'aille chercher ton frère ou je reste avec toi ? », les yeux encore humides, elle marmonna un « reste ». Ash' acquiesça et l'emmena jusqu'à la voiture qu'elle lui indiqua du bout des lèvres. Ils étaient allongés sur le canapé de Gemma, elle serrée contre lui, reniflante et muette. Ash' appela Louis et s'excusa, lui assurant qu'il lui donnerait son cadeau demain à la première heure. Il mentit et prétendit avoir attrapé un coup de froid. Louis crut son ami le plus fidèle et lui promit de venir le divertir le lendemain. Son ton était joyeux et Ash' en conclut que tout allait bien pour lui, surement grâce à Harry. Quand il raccrocha, Gemma prit la parole : « Mon frère est amoureux de Louis, hein ? ». Il hésita un instant avant de confirmer d'un hochement de tête.

« J'ai l'impression qu'ils sont tous gays... Les mecs autour de moi... Tu crois que c'est de ma faute ? (Ash' fit signe qu'il ne comprenait pas) J'veux dire : pourquoi ils sont tous attirés par le même sexe ? Je suis là et j'attends que quelqu'un s'intéresse à moi... Mais rien du tout ».

« Je ne sais vraiment pas... Tu crois qu'il y a forcément une explication rationnelle ? Je penses juste que ça ne se décide pas... On a des gouts qui différent selon le temps, nos expériences... Mais que ça nous tombe dessus sans qu'on comprenne trop pourquoi... (Après un moment)C'est Zayn qui te plait ? ». Elle acquiesça et Ash' la serra juste plus fort, incapable de trouver un mot réconfortant. Lui qui en avait toujours un sous la main avait perdu quelque chose ce soir-là. Peut-être la foi.

*

« Donc tu es officiellement de nouveau avec lui ? », demanda un Liam étrangement calme. Mais Louis ne doutait plus de lui depuis longtemps, contrairement à ses amis.

« Oui. Nous sommes ensemble. (Il ne remarqua même pas le frisson qui parcourut Liam) Tu te souviens de ce que tu m'avais dit ? Que tu me montrerai tes peintures ? Ca tient toujours ? »

« Tu es sur que l'autre ne risque pas d'être jaloux ? », lui répondit-il en s'avançant, leurs visages à présent très proches.

« Pourquoi il le serait ? Harry sait très bien que nous ne sommes qu'amis. Donc c'est un oui ? », Liam approuva et déposa un baiser sur la joue du châtain avant de disparaitre.

« Ton copain est au courant pour tout ce merdier ? », dit Zayn à l'oreille de Louis, le faisant se retourner.

« Mais quel merdier ? Tout va très bien ! Même ma soeur va bien ! Elle parle aux gens ! C'est vraiment génial ! »

« C'est vrai qu'elle va bien (il sourit sincèrement) et toi aussi. Pour le moment. Mais méfions-nous de Liam ».

« T'es vraiment insupportable avec lui, Z ! Tu t'en rends compte au moins ? C'est notre ami, okay ? Alors cesse de le juger et donne-moi mon cadeau. Maintenant ». Zayn rigola et caressa le bras de Louis.

« J'avais presque oublié ton coté autoritaire, Lou'... On devrait se revoir rien que tous les deux, j'adore les autres, mais on s'éloigne un peu je trouve... (Louis sourit tristement et répondit un « On se fait un truc tout les deux dans la semaine ») Mais Liam n'est pas mon ami, loin de là. Je m'inquiète pour toi. Pour Luke, Gemma...et même Harry. »

« Toi ? T'inquiéter pour mon mec ? Wow...toi qui le détestais y a encore quelques jours ! »

« Je n'ai pas changé d'avis sur lui, Lou' : il a quelque chose de bizarre. Disons que...ni lui, ni Liam ne sont faits pour toi, je pense... »

« On a un tatouage lié, Z. Et je compte bien en faire d'autres avec lui... Je l'aime vraiment. J'ai jamais ressenti ça pour personne avant. Ca m'est tombé dessus d'un coup mais je suis sur de mes sentiments. Et tout ceux qui sont contre nous peuvent aller se faire foutre, compris ? (Après un court silence)Mon cadeau ? ». Il avait de nouveau le sourire. Et Zayn se retint d'en savoir plus, de parler plus sur ce sujet assez délicat.

« Je sais que tu adores les animaux... Et un chaton t'attend en haut. J'aurai voulu t'offrir un renard, mais ils ne sont pas domestiques », Louis se jeta sur lui, le serrant à l'étouffer et déposant des bisous un peu partout sur son visage.

« UN CHAT ! TU M'OFFRES UN CHAT ! PARFAIT ! T'ES PARFAIT ! JE T'AIME, ZAYN ! JE T'ADORE ! MONTRE-LE MOI MAINTENANT ! »

« Et Harry ? », il avait bien du mal à le définir comme copain de Louis, son Louis, son meilleur ami qu'il avait déjà failli perdre. Il n'avait réellement confiance en aucun des deux prétendants et se tiendrait prêt à intervenir si les choses merdaient. Louis regarda autour de lui et aperçut son homme près de trois étudiantes, et rigola en voyant son expression ennuyée. Harry sentit son regard et le regarda, souriant et trinquant en l'air.

« Il a l'air de bien s'amuser, non ? Allons-y ! » et il courut à l'étage suivi de Zayn. Et il crut défaillir en découvrant l'adorable touffue petite boule de poils noire et blanche dans la chambre d'amis. Il se précipita dessus et l'attrapa, le levant au-dessus de lui, déposant ses coussinets sur sa tête. Il rigolait et tout sourire, il réclama un câlin à Zayn. Une belle étreinte qui réchauffa encore plus le coeur de Louis. Tout allait bien ce soir. Il ne manquait plus que la neige au rendez-vous.

Le reste de la soirée passa rapidement : Louis fuma un peu, but un peu, dansa beaucoup, parla avec tout le monde, toujours aux cotés de son copain. Bientôt, tous les étudiants présents feraient passer le mot à l'école : Louis sortait bien avec son professeur. Mais Louis s'en foutait totalement pour l'heure, et Harry aussi. Ils s'embrassaient, se câlinaient et partageait un verre. Ils se sentaient beaucoup trop bien.

*

« Un chaton, un bouquin, la dernière saison de TVD, un week-end à Disney... Sincèrement, je suis gâté. Je vous adore, les gars ». Il les serra dans ses bras à les étouffer, content qu'ils soient tous là. Harry se tenait dans le coin de la pièce et Louis lui souriait de là-bas, attendant son tour qui serait plus spécial. Tous se détachèrent de lui, et un instant, Louis regretta que Liam ne soit pas présent.

« 18 ans... Tu es enfin grand ! », Louis rigola et pinça le bras qui le tenait doucement. Des yeux verts le fixaient, ou plutôt le dévoraient.

« Ah non, non, je ne t'ai pas repris pour que ça se termine de cette manière, petit con ! », et les lèvres d'Harry le coupèrent brusquement, semblant vouloir plus. Et Louis ne s'en plaindrait pas... Jamais pour être honnête.

« Les gars, sérieusement ! On est encore là, nous ! », cria quelqu'un, mais Louis n'entendait plus rien, ne distinguant que cette douce sensation qui l'emplissait. Ces lèvres qui le contenteraient pour toujours, il espérait.

Un portable sonna : celui de Louis. C'était ses parents, l'informa Zayn. Le châtain fit un geste de main, du genre « je ne répondrai pas », et continua d'embrasser son amoureux. Ils reçurent un coussin et ils se séparèrent en rigolant.

« Vous verrez quand vous serez fous amoureux ! Luke, je peux laisser mon chat ici ? Je le reprendrai demain ». Le blond accepta, souriant.

Louis fit un baiser à tout le monde et Harry les salua d'un geste. Louis prit la main d'Harry ; mais à la porte, il entendit Zayn crier « Vous faites quoi ? Tu restes pas Lou' ? ».

« Non. Je vais chez Harry. Bonne nuit, les gars ! », et ils sortirent à l'air frais. Mais pas assez pour la neige.

« Il y a quelque chose qui te ferait vraiment envie ? Là, maintenant ? », lui demanda un Harry nerveux. Louis le plaqua contre la voiture du bouclé et lui déposa un baiser sur le nez et au-dessus des oreilles. C'était un moyen assez écologique pour se réchauffer, non ? Harry voulait toujours plus lui aussi. Ils étaient partagés entre tendresse et désir. Louis l'embrassa lentement, lui croquant la lèvre et Harry gémit, s'accrochant à sa nuque.

« Je crois que c'est une des choses qui me fait le plus envie... », et Harry échangea leurs places, passant sa main sous le pantalon de Louis. Ce dernier, plus que surpris, eut un gémissement irrésistible. Et Harry ne put qu'accepter cet encouragement. Il dévala sa nuque avec ses lèvres et continuait de le caresser doucement, lentement, Louis respirant difficilement en souriant.

« Allons chez toi. Vite ! », et les deux s'installèrent dans la voiture du bouclé.

*

« Non, non, je ne veux pas de ça. Juste toi et moi sans rien », et Louis, après une courte réflexion, accepta sa demande et reprit ses baisers. Il embrassa tout le corps d'Harry, espérant le détendre naturellement et le réchauffer du même coup. Le bouclé respirait correctement, apaisé, et totalement en confiance avec Louis. Il avait besoin de lui, il ne pouvait plus attendre.

« Lou'... S'il te plait, réchauffe-moi de l'intérieur », et ça ne sonnait pas étrangement, ni de manière ridicule aux oreilles du jeune châtain. Il trouvait cela flatteur et beau comme demande. Au-dessus d'Harry, il le fixa de son regard clair et contempla le doux visage qui lui faisait envie depuis leur rencontre.

« Haz'... Je t'aime vraiment... », son amoureux lui dit à son tour ces petits mots magiques qui peuvent réellement éclairer l'univers d'une personne en un instant. Et sans la neige, après cette fête réussie, des amis proches qui l'aiment et le soutiennent, et à ce moment, un bel amoureux qui ne demande que lui, Louis ne pouvait qu'être heureux. Persuadé que la vie lui souriait entièrement et qu'il en profiterait longtemps... L'espoir a toujours été l'une des choses les plus cruelles à avoir. Et le jeune homme en était rempli cette nuit-là. C'est Harry qui le sortit de son bonheur béat : lui voulait profiter d'un bonheur plus vif, plus prenant. Le bouclé l'embrassa et Louis savait que si le monde s'écroulait, ça ne les arrêterait pas. Il lui releva ses bras sur les cotés et descendit une de ses mains pour le caresser en bas.

La suite fut passionnée, très passionnée et les bruits émis cette nuit-là auraient donné envie à n'importe qui d'assister au spectacle. Et Louis avait toujours secrètement apprécié cette idée de se filmer pendant l'acte...

Harry avait souffert au début bien sur, mais le regard rassurant et amoureux de Louis l'avait calmé et l'avait fait supplier de bouger et d'accélérer. Le bouclé ne s'était jamais senti aussi vivant, et il regretta de ne pas avoir connu le châtain plus tôt. Il avait enfin compris la signification du mot « orgasme ». À plusieurs reprises en réalité. Louis était un vrai animal, demandant, voulant toujours plus et Harry adorait cela. Pour l'instant.

Parfois, Louis tirait les cheveux de son compagnon, celui-ci gémissait de douleur, Louis se calmait et l'embrassait tendrement dans la nuque pour s'amender. Il était sauvage et véritablement affamé, et semblait vouloir voir et entendre Harry gémir son nom toute leur vie. Et c'était peut-être vrai.

Leurs corps s'emboitaient quasiment parfaitement et les deux n'avaient d'yeux que pour l'autre. Ne pensant pas qu'à leur plaisir personnel, ils souhaitaient contenter chaque parcelle du corps de l'autre. Harry prit le dessus et imita les gestes de Louis, les surprenant tous les deux. Le châtain adora cela, lui qui n'avait presque jamais eu cette place. Il admirait presque avec ferveur la lueur d'excitation dans le regard d'Harry et cet amour avec lequel il l'observait. Louis et Harry étaient faits l'un pour l'autre, cela frappa le plus jeune comme la foudre. Il le sentait : ça s'imposait comme une évidence à lui.

« Je te veux », murmura Louis entre deux gémissements alors qu'Harry s'enfonçait et atteignait son point sensible une fois de plus. Malgré leur désir croissant l'un pour l'autre, ils prenaient leur temps pour jouir, ne voulant pas s'arrêter.

« Je suis en toi en ce moment même, mon ange », et Louis l'embrassa amoureusement, parce-que ce surnom était juste trop adorable, trop pour lui. Il fondrait bien trop rapidement si Harry continuait ce genre de choses.

« Je suis au courant, idiot... Ah ! Continue, putain... Je suis pas habitué... », Harry rigola et continua encore plus profondément, accélérant la cadence. Louis voulait que ça ne s'arrête jamais. Ses ongles s'enfoncèrent dans le dos du bouclé et il gardait son regard rivé sur les yeux verts de son amoureux.

« Je te veux pour de vrai, mon amour... Pour toujours, officiellement », l'ainé des deux donna encore quelques coups de hanche et se relâcha en Louis. Ce dernier fit de même dès qu'Harry se détacha de lui et s'allongea à coté de lui.

« Qu'est-ce que tu veux dire par officiellement ? », demanda un Harry à bout de souffle, la tête tournée vers Louis. Ils se regardèrent une fraction de longues secondes avant que le châtain ne réponde finalement. Mais pas à cette question.

« Tu m'as demandé ce que je voulais vraiment tout à l'heure, et à part ce sexe génial, je voulais de la neige. Ne te moque pas »

« De la neige ? Pourquoi je me moquerai ? C'est plutôt cool »

« Heureusement pour toi, nous n'en avons pas. (Harry fit une moue d'incompréhension) Sinon j'aurai été obligé de te botter le cul...et je n'aurai surement pas pu toucher le tien après ». Louis était d'une classe à toute épreuve il semblerait.

« Vraiment ? Je ne crois pas : sincèrement, tu peux faire tout ce que tu veux de mon cul, rien ne me dérangera », Louis s'installa sur le ventre, toujours tourné vers son chéri. « C'est quoi cet air ? Tu as des idées derrière la tête, toi... ».

« C'est toi qui a affirmé être partant pour tout, je te rappelle... Donc oui, il se pourrait que j'ai quelque chose en tête... ». Harry se colla contre lui et caressa son bras, prêt à entendre la proposition. « Je te rassure : ce n'est pas du tout douloureux. Au contraire, c'est moi qui donnerait tout le plaisir... Ca t'irait ? »

« Je n'aurai pas plus d'infos, j'imagine ? (Louis acquiesça vivement, visiblement excité pour la suite des évènements) Tu veux faire ça maintenant ? On ne peut pas attendre une heure ou deux ? Je suis K.O ». Louis eut un sourire coquin et ne répondit pas en mots : il se releva et fit se retourner Harry.

« Relève les fesses, s'il te plait. J'ai vu ça l'autre jour et je me suis dit que je n'oserai faire ça qu'avec quelqu'un d'important pour moi. Etre assez intime avec. Et je t'ai toi maintenant, et je sais que ça va durer... ». Harry ne savait pas quoi répondre et après avoir suivi l'indication de son Louis, il sentit des mains lui écarter les fesses et une chaleur humide s'empara de lui. Louis donnait des coups de langue : certains étaient lents et légers, les autres étaient rapides et allaient plus loin. Harry ne pourrait jamais mentir sur ça : c'était une des meilleures choses au monde. Le jeune homme léchait adorablement et sensuellement en même temps, et Harry avait juste envie de lui rendre la pareille. Il n'était que gémissements et tremblements, Louis était très fier de son effet et ne semblait jamais vouloir interrompre cet acte si spécial. Les fesses d'Harry étaient véritablement un cadeau pour l'humanité, ou au moins pour la douce et excitée langue de Louis. Le bouclé vint sur les draps et Louis vint juste après qu'Harry se soit retourné et l'ai embrassé sur les lèvres. Ce parfait baiser et ce dernier acte l'avaient excité au plus haut point.

« Ta langue est-elle magique ? », demanda très sérieusement Harry, encadrant le beau visage de Louis de ses grandes mains. Le châtain rigola nerveusement, paraissant gêné pour la première fois. Il rougissait légèrement et Harry l'obligea à le regarder yeux dans les yeux.

« J'aime beaucoup ta langue, tes yeux et ces petites joues rougies... Tu rougis, toi... Tu es la plus belle personne de ce monde. Tu es ma belle personne, Louis Tomlinson. Et je te veux aussi entièrement. Et officiellement ». Ils s'embrassèrent, leurs corps nus encore chauds, suants et absorbant peu à peu l'odeur naturelle de l'autre. Leurs deux corps qu'ils connaissaient presque par coeur à présent.

*

Les jours suivants furent parmi les plus beaux pour Louis et Harry : ils passèrent leur temps dehors à se courir après dans les bois, dans les magasins ; ou au lit, ou plutôt dans chaque endroit pouvant accueillir leurs ébats, rapides ou non. Ils n'étaient jamais épuisés de rien : courant, faisant l'amour, rigolant, parlant, dansant, buvant... Ils étaient toujours pleins d'énergie, jamais à plat et les amis de Louis appréciaient de plus en plus Harry. Ils passaient un peu de temps avec eux et seul Zayn n'acceptait toujours pas la situation.

C'est d'ailleurs à « cause » de lui que les choses dérapèrent brusquement. Louis reçut un coup de fil d'Hope, qui pleurait sans s'arrêter longtemps et il ne comprit qu'une chose : Zayn avait eu un problème. Ils se retrouvèrent presque tous à l'hôpital ce jour-là, seul manquait Luke. Ce dernier était parti rendre visite à de la famille qui habitait à quelques heures de Londres.

« Qu'est-ce qui s'est passé ? » gueula Louis en arrivant et voyant Hope dans le hall d'entrée.

« Je ne sais pas vraiment... On m'a dit que le choc avait été grave... Il a pas freiné apparemment... Les médecins disent de ces choses... Horribles, terrifiantes, et de la merde... Un sacré tas de merde... Louis, qu'est-ce qu'on fait ? », et elle se jeta dans ses bras. Les autres les regardant juste, tous avaient perdu leur voix et leur joie de vivre. Ash' était perdu : il détestait ne pas pouvoir arranger les choses avec quelques mots réconfortants. Louis la serra fort contre lui et lui caressa le dos.

« Ca va aller, ça va aller, okay ? Zayn, c'est pas un mec fragile. Il va y arriver et nous rigoler à la gueule quand il verra nos têtes, tu verra... » et Louis voulait y croire. Parce-que tout allait bien pour lui, pour Harry et lui : il n'avait que de l'espoir et de la joie en lui. Ca ne se stopperait pas de cette manière : il n'allait pas perdre Zayn. Aucun d'eux n'allait le perdre.

« Où est Luke ? », personne ne savait : aucun n'avait réussi à le joindre. Louis sourit quand même et regarda son amoureux par-dessus l'épaule d'Hope. Le bouclé lui sourit aussi, mais lui c'était plus tristement.

« Tout ira bien, tout ira bien ». Et il reprit davantage confiance quand il vit par les baies vitrées les premiers flocons de neige.

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