25. Drag Me Down...?

« Tu es amoureux de lui. C'est certain. Malgré ce que tu essayes de nous faire croire, on ne peut pas écrire ce genre de choses sans une inspiration, Lou' ! Alors dis-le et on arretera de t'emmerder avec ca », répétait Ash' en poussant doucement Louis. Ils étaient tous chez Luke : tous bourrés, en cercle plus ou moins bien formé. Louis avait bu à lui tout seul au moins une bouteille, il ne se rappelait plus ce que c'était, mais il se sentait plutot bien et détendu. Luke le serra dans ses bras et le félicita pour un truc, mais quoi, Louis n'aurait su dire. Il n'avait pas menti à Harry : il supportait très bien l'alcool. Il ne vomissait pas, ne faisait pas n'importe quoi ; il était juste un peu plus dans les nuages que d'habitude. Zayn et Luke s'embrassaient sans aucune gene, et il les sépara en rigolant et leur rappelant que la chambre du blond était libre. Ils rigolèrent et disparurent bien vite.

Agathe parlait à un mec en dehors de leur cercle et Louis trouvait qu'ils iraient bien ensemble, ce qu'il leur gueula d'ailleurs. Son amie rigola, pas trop mal à l'aise et continua de parler tranquillement avec lui.

Ash' se rapprocha de lui et le prit par les épaules : « Tu dois lui dire, Lou' ! Tu m'entends, bébé ? Dis-lui ces putains de lettres et il sera tout à toi ! Okay ? Tu le veux, non ? Alors fonce ! Va le voir, embrasse-le et puis voilà ! SA CASA ES TU CASA, SI ? (se tournant vers un mec au loin) Tu me ramènes une bouteille ? Peu importe, mon pote. Allez, s'il te plait ! (de nouveau vers Louis) Fais-le, Lou'. N'aies pas peur ».

« C'est déjà fait, Ash'. On est ensemble. Pour de vrai. Il est juste...MERVEILLEUX ! PUTAIN, J'AI ENVIE DE LE VOIR, NON NON NON, BESOIN DE LE VOIR ! APPELLE-LE POUR MOI ! », il lui tendit son téléphone. Ashton avait une de ces expressions... Il semblait figé dans un état de bonheur permanent. Louis colla son portable à sa propre oreille en fin de compte après avoir appuyé sur un contact. Ash' le regardant, halluciné.

« Hey ! T'as entendu la nouvelle ? J'suis amoureux de toi ! Vraiment, tout à fait, réellement, entièrement amoureux de toi ! Qu'est-ce que t'en penses, mon amour ? Je peux venir chez toi tout de suite ? Oui ? Allez, dis oui ! Quoi ? Ooohh... Qui ca ? Carolina, la jolie fille aux cheveux violets ? Ah oui, j'me souviens. Désolé, faux numéro. Euh...mon copain. Je voulais appeler mon copain (Ashton, à coté de lui, rigola et s'avanca vers lui), ca va sinon ? Cool, cool... Eh, viens si tu veux ! », il lui donna l'adresse et raccrocha.

Louis expliqua à son ami qui c'était, qu'il en tomberait vite amoureux, mais Ash' glissa qu'il avait déjà quelqu'un en vue. Louis lui tapa dans le dos et se leva, voulant se dépenser : les gens dansant vivement autour de lui lui donnaient envie de se joindre à eux. Tous surexcités, mais pas trop bourrés : les invités s'amusaient juste.



« J'avais oublié à quel point tu étais canon ! », lui lanca Carolina, le faisant se retourner. Il la serra dans ses bras, comme s'ils se connaissaient depuis toujours, et auucn n'était gené. Il lui caressa meme les cheveux, ceux-là étaient plus clairs qu'à leur rencontre. Elle fit mine de miauler et les deux rigolèrent.

« Mon petit chaton a besoin de quelque chose ? », elle quemanda du lait mélangé à de la vodka, et Louis acquiesca, à la fois surpris et heureux. Ils passèrent des heures à discuter de tout et n'importe quoi avec Ash' et Agathe. Ils faisaient des petits numéros sur les tables, chacun leur tout ou tous ensemble, et la quasi totalité les admirait et les encourageait à pleine voix. Le téléphone de Louis le sortit de son enthousiasme, agacé mais espérant en meme temps que ce serait son Harry. Oui, dans son esprit, Harry était entièrement sien. Il ne vit pas son nom sur l'écran, mais décrocha, un peu curieux.

« Coucou, frérot ! Ca va, toi ? » ; pour un retour, c'en était un, mais un bon... ? Louis ne savait pas du tout. Il resta muet un instant et s'éloigna du boucan pour penser plus clairement. Et peut-etre pouvoir lui répondre.

« C'est toi ? Ou c'est encore Zayn qui t'as piqué ton portable ? ZAYNOU, PASSE-MOI LOULOU ! TOUT DE SUITE ! », sa voix n'avait pas du tout changée, et Louis était partagé entre soulagement et inquiétude.

« Tu peux appeler de là-bas ? », il n'avait pas trouvé mieux. Il respirait difficilement, mais il s'enjoint à rester calme.

« Je suis partie. Lou, je ne pouvais pas rester là plus longtemps. Ces gens me rendaient folles ».

« Où-es tu, Minke ? Où ? », elle renifla et il se doutait à quel point elle devait etre mal en point. Maintenant, il sentait la culpabilité refaire surface...et ce ne serait bon pour personne s'il restait ainsi.

« Pas loin de la maison. Et toi ? A une fete ? Je veux juste qu'on se voit un peu, Lou'... C'est tout. Rien de plus ».

« Ne dis pas n'importe quoi, Min'. Je vais t'aider. Reste où tu es, j'arrive. Attends-moi, okay ? », elle murmura un léger « okay » et il raccrocha. Se mettant directement en route. Il roula doucement, ayant peur que l'alcool bu ne le fasse dévier de la route, et il tenait à revoir sa soeur avant d'etre déclaré mort. Il reconnut sa longue chevelure brune de derrière, elle était peu vetue et ne semblait pourtant pas souffrir du froid. Elle avait toujours été une fille du froid. Son nom faisait penser à la neige, selon Louis ; il n'avait jamais trop su pourquoi. Minke était juste là. Ca devait faire un an. Au moins un an.

« LOU' ! », cria la jeune fille avant de se jeter sur lui, le serrant presque à le briser. Mais le chatain n'en avait que faire et la serra à son tour dans ses bras. Respirant mieux que quand il avait réentendue sa voix après tout ce temps.

« Minke, raconte-moi tout », mais sa soeur secoua la tete. « Je ne veux pas. Allons vers l'avenir, d'accord ? », sa voix paraissait encore plus éraillée que plus tot et cela fit trembler Louis. C'était à cause de lui tout ca.

« Non, pas du tout. C'est moi qui ai déclenché toute cette merde, okay ? Ma faute, Loulou. Arrete de t'en vouloir », c'était ce qu'il aurait voulu entendre d'elle, mais elle le reprit seulement dans ses bras. Restant silencieuse un moment. « Alors, sinon ca se passe comment pour toi ? » lacha t'elle au bout de longues minutes étranges, en lui prenant les mains et essayant de sourire comme si la situation était normale.

« Parlons plutot de toi, Minke. Je peux voir avec Zayn et Hope s'ils peuvent t'héberger chez eux pendant un temps. Jusqu'à ce que je nous trouve une solution permanente, ca te va ? »

« Je peux me débrouiller, Lou'. Nous trouver une solution ? Je ne comprend pas », et elle avait réellement l'air entre deux univers différents, ce qui n'arrangeait pas l'inquiétude de son grand frère.

« Je ne vis plus chez les parents. Ca doit faire une semaine. Dispute avec maman qui a dérapé. Je suis chez Ash' pour le moment. Un nouvel ami cool. Tu rencontrera tout le monde et tout ira bien, okay ? Je réglerai tout ca : je bosse dans un café, je trouverai autre chose et ca ira pour nous, d'accord ? »

« Louis, calme-toi. S'il te plait, ne t'inquiète pas pour moi. Explique-moi plutot cette histoire. Tu es son fils modèle, non ? C'est moi la pauvre fille qui finira à la rue, pas toi », elle sourit, semblant à peine consciente de ses propos.

« Elle attendait de moi que j'arrete d'aimer les mecs. (Minke cligna des yeux, semblant très confuse) Je sors avec un mec. Bref, ca ne lui plait pas, elle menacait de me virer, alors je lui ai facilité les choses. Papa ne disait rien comme d'habitude. Je vais m'occuper de nous deux : je ne te laisserai plus tomber. Non, ne dis rien : je regrette et je vais arranger les choses ». Elle acquiesca et sourit timidement.

« Je pourrai rencontrer ce fameux copain ? Bientot ? Décris-le moi d'abord. Allez, allez ! », et Louis sourit à son tour face à cette douce joie émanant d'elle. Il leva les yeux vers le ciel, tellement noir, qu'il remercia les nombreuses étoiles de l'illuminer un peu.

« Harry est juste...extraordinaire. De magnifiques boucles brunes, un doux et intense regard vert, un corps de dieu grec... Il écrit de sublimes chansons mais ne s'en rend meme pas compte. Il mériterait d'avoir une vraie carrière internationale d'acteur. Il me fait rire sans aucune raison. On n'est jamais totalement d'accord mais c'est intéressant. Je pense que tout le monde l'aime secrètement : comment ne pas l'aimer sincèrement ? ». Elle le regarda, clairement surprise, puis retrouvant ses esprits : « Tu sembles vraiment amoureux, Lou'. J'espère que tout ira bien ».

« Je l'espère aussi ».



« Je paierai pour sa bouffe et tout frais, d'accord ? Je ne peux pas la laisser comme ca. Pas une fois de plus. Tu me comprends ? », Hope acquiescait : bien sur qu'elle n'allait pas refuser d'héberger la petite soeur de son meilleur ami.

« Je te remercierai chaque jour, ma petite ! Je réglerai bientot toute cette merde, dac' ? », il fut coupé par la sonnerie de son portable : c'était Harry. Encore. Il avait tenté de l'appeler plusieurs fois, mais Louis avait eu trop de choses à faire ; et là, il hésitait à répondre.

« Donc tu es vraiment avec lui ? Ton prof ? », Louis finit par acquiescer.

« Tu sais ce que tu fais au moins ? Louis, tu es intelligent ; mais quand on est amoureux, ca ne change rien : on peut devenir fou à cause de cette personne, donc fais attention. S'il te plait »

« Tu gardes espoir pour nous tous, hein ? Quoi qu'il arrive ? Porte ton nom comme un étendard ! », répondit un Louis souriant, mais tentant de cacher sa peur. S'il aimait vraiment Harry...il était dans la merde, non ?



« Tu veux en parler ? Peu importe ce qui te ronge, je ferai de mon mieux pour t'aider. Tu le sais, pas vrai ? », déclara Harry alors que Louis et lui étaient installés sur le sable, au bord de l'eau. Louis avait le regard perdu dans l'immensité quasi noire face à eux. Il ne voulait pas emmerder Harry avec ses problèmes familiaux et financiers. Il ne voulait pas lui demander de l'aide : une petite voix au fond de lui lui rappelait de ne pas avoir trop foi en Harry. Il ne pouvait pas devenir aveugle à cause de ses sentiments.

« Non, je n'en ai pas envie, Haz'. (Le dénommé sourit tristement et attrapa sa main, espérant le faire se tourner vers lui, mais le chatain restait face à l'étendue) Distrais-moi, s'il te plait », murmura t'il, espérant que malgré les petites vagues, il l'entendrait.

« Tu essayes de me faire comprendre que tu veux passer aux choses sérieuses tout de suite ? », dit-il en haussant ses sourcils de mannière suggestive et rigolant légèrement. Louis se tourna finalement vers lui : « Non. Je ne veux pas faire ca maintenant. Mais merci de proposer ». Harry rigola et vint embrasser Louis, les deux souriant à travers leur baiser. Harry se recula et sortit son paquet de cigarettes : il n'en restait que deux. Il en garda une dans sa main et tendit l'autre à Louis. Le fixant trés sérieusement.

« A 3, on les jette à l'eau et on arrete de fumer à partir de ce moment-là : ca te dit ? » ; Louis acquiesca, ne comprenant pas trop pourquoi il voulait faire ca maintenant. Mais il ne la jeta pas, pas plus que son compagnon. Face à face, ils se défiaient et tentaient de ne pas éclater de rire devant le visage tordu de l'autre. Leurs grimaces n'étaient pas très élaborées, mais elles avaient un charme bizarre. Harry était trop heureux : avec Louis, il se sentait libre et capable de retomber en enfance en l'espace d'un instant. Et le professeur le remerciait mentalement tout le temps. C'était la raison pour son stupide sourire. Louis l'adorait ce sourire.

« Jette-la en premier, c'était ton idée, idiot », et s'ensuivit un petit duel jusqu'à ce que Louis craqua et les envoya par terre, se jetant sur son amoureux. Qui, bien sur, n'attendait que ce moment.





« Wow ! Hey, content de te revoir ! T'es bein rentrée après la fete ? », Carolina acquiesca et s'écroula sur la banquette, l'air presque morte. Louis rigola un peu en voyant qu'elle avait bien profitée.

« Tu veux quelque chose ou tu vas juste t'écrouler ici et réclamer un sac mortuaire ? », cette fois-ci, c'est la jeune femme qui rigola. « Non, envoie-moi des échantillons de quelques gateaux chics et délicieux. J'ai une « fete » à laquelle assiter et j'ai besoin d'y ramener des gateaux », Louis remarqua immédiatement son malaise et son envie de dire «  merde » à cette « fete ».

« Tu es obligée d'y aller ? Je peux te faire passer pour blessé grave ou intoxication alimentaire, mais on ne devra pas mentionner que c'est à cause de ma cuisine bien sur ».

« Tu es adorable, Louis. Mais je dois y assister : je fete mes fiancailles. D'ailleurs, mon promis ne devrait pas tarder... », Louis ne comprenait pas trop, et malheureusement, il était trop curieux.

« Ton promis. Tu vas rencontrer ton fiancé pour la première fois ou quoi ? », dit-il en rigolant. Mais il se calma vite face à sa réaction : elle fermait les yeux, l'air triste d'un coup. Il s'approcha d'elle, posant sa main dans son dos. Carolina se releva et rouvrit les yeux, regardant vers l'entrée du café.

« Ah, le voilà. Ca risque d'etre bizarre : tu devrai t'enfuir maintenant, Louis » ; au lieu de l'écouter, il se retourna complètement et oui, effectivement : ce serait bizarre. Harry se stoppa net en voyant Louis face à lui : que faisait-il là ? Aujourd'hui, il ne bossait pas normalement... Et il avait l'air de connaitre sa fiancée. Louis, lui, secouait la tete, ne voulant pas faire le lien tandis qu'Harry avancait vers eux à petits pas.

« Louis, je te présente Harry », inconsciente du réel malaise. Les deux se faisaient à présent face.

« On se connait déjà, en réalité » laissa échapper Harry, sa voix encore plus rauque que d'habitude.

« Non, je ne crois pas.. Je me serai souvenu de vous. (Se tournant vers Carolina) Je vais t'apporter les meilleurs gateaux en stock, okay ? J'en ai pour 2 minutes ». Et sans un regard de plus vers son « amoureux », il disparut dans les cuisines. Harry prit la bonne décision de ne pas essayer de parler à Louis pendant qu'il était ici, attablé avec sa fiancée.

Mais dès que Louis eut fini de travailler, retenant ses larmes et sortant du café, il dut faire face à la vision d'un Harry désireux de s'expliquer. Il essaya de l'ignorer, mais l'homme se placa devant la portière de sa voiture. Louis ne voulait pas, ne pouvait pas le regarder : ils avaient raison. Ses amis avaient tentés de le mettre en garde contre lui, mais il n'avait rien écouté. Comme trop souvent. Louis allait soit éclater en larmes, soit faire éclater sa rage.

« C'est compliqué, Lou'. Tu as bien compris que ce n'est pas une union d'amour, pas vrai ? Lou', regarde-moi ! (Mais le chatain gardait le regard rivé sur sa main posée sur sa poignée) S'il te plait, dis-moi que tu comprends. Dis quelque chose, n'importe quoi ». Mais Louis restait silencieux. Harry retenait aussi ses larmes : tout ne pouvait pas finir de cette manière.

« Je ne l'aime pas, Louis. Elle non plus. Ce n'est que par intéret : c'est le choix de nos familles. C'est une manière pour eux de réunir leurs fortunes ». Louis avala difficilement : Harry était faible. Et lache. Lui qui pensait qu'il était parfait pour lui. Il avait été bien bete.

« Donc tu vas te marier parce-que tes parents te le disent ? Pour avoir de l'argent en plus ? Parce-que c'est tout ce qui compte, c'est ca ? »

« C'est eux qui pensent à l'argent, moi je m'en fous. Louis... »

« Mais tu es pret à t'unir pour leur faire plaisir, non ? C'est tellement... Tu es lache, Harry. On dirait un pauvre gosse qui a besoin d'etre félicité par ses parents, qui a besoin de leur approbation tout le temps. C'est ridicule ! (après une pause) Tu es ridicule ». Le bouclé recula sous la surprise, lui qui ne s'attendait vraiment pas à ca.

« C'est tout ce qui compte pour toi dans cette histoire ? Que je veuille écouter mes parents ? »

« Tu es faible, Harry. Tellement faible. Pret à écouter toutes les conneries que ces gens pourraient te débiter. Lier ta vie à celle de quelqu'un d'autre juste pour leurs yeux. Et leurs portefeuilles. Tu me dégoutes. Je crois qu'on s'est tout dit. Tu peux me laisser entrer dans ma voiture maintenant ? ». Il paraissait tellement froid, et ses yeux ne menacaient plus de laisser couler des larmes. Harry n'y croyait pas : Louis tenait à lui, non ?

« Louis, parlons de nous plutot ». Il semblait faible, mais Louis lui avait déjà fait remarqué, donc tant pis. Harry avait besoin de réponses. Mais Louis rigola face à ses propos. Oui, il rigolait et Harry était encore plus perplexe.

« Il n'y a pas de nous. Jamais vraiment eu et ca n'arrivera pas. Laisse-moi passer maintenant », en poussant Harry, qui restait figé sur place. Louis le poussa encore plus fort et le plus agé céda enfin. Le jeune homme s'installa au volant et referma violemment la portière, plus totalement maitre de lui-meme. Harry posa ses mains sur le toit et s'avanca jusqu'à se coller contre la vitre, Louis ne le regardant pas.

« A lundi, professeur », marmonna t'il et Harry l'entendit à peine. Mais ce dernier ne pouvait laisser tomber : « Je t'aime, Louis ». Si celui-ci l'avait entendu, il n'en montra rien quand il démarra brusquement, laissant un Harry grelottant dans le froid de ce mois de décembre.





« S'il te plait, Louis ! Dis-moi ce qui s'est passé ! Dis-moi, je t'en prie. Tu me fais flipper ! T'es là depuis des heures, sans bouger ! ». Ashton s'inquiétait vraiment : Louis avait réellement l'air d'un zombie et ce n'était pas bon du tout.

« Vous aviez raison. Il est fiancé ». Ce sont les derniers mots qu'il prononca de la journée. Le reste du temps, il le passa, immobile, assis par terre, serrant contre lui un des pulls du bouclé qu'il avait piqué chez Lui. Louis avait l'air de ne vouloir voir personne, donc seuls Ash' et Minke étaient avec lui.

Le lendemain, il avait repris quelques couleurs après avoir jeté son portable par la fenetre après que celui-ci lui signalait trop d'appels de La Personne. Il parla beaucoup à sa soeur, prévoyant de la réinscrire au lycée très prochainement. Minke était à la fois triste et heureuse, et tentait d'aller bien pour le bout retrouvé de sa famille. Elle savait bien que deux sujets ne devaient pas etre abordés avec son frère : Harry et leurs parents. En fait, tous les parents du monde. Louis parlait aussi un peu à Ash' et passait le restant du temps à écrire frénétiquement, voulant en terminer avec certaines choses.





« J'ai écrit deux petites histoires hier ! Je suis pressé que vous lisiez tout ca ! Ca vous plairait ? J'ai bossé sur trois chansons aussi, on devrait essayer de voir pour notre groupe. On peut tous faire un truc différent. Qui veut chanter ? On a un batteur, un guitariste. Je suis assez bon au piano maintenant. J'hésite à chanter. Qu'est-ce que vous en pensez, les gars ? Pardon, Agathe, c'est l'habitude ! Alors ?! ». Ash' trouvait cet enthousiasme vraiment étrange et changeait totalement de ce week-end plutot sombre. Mais c'était le seul du groupe à etre au courant de toute l'histoire Larry (oui, Ash' avait rejoint leurs noms pour ce ship, et il ne regrettait pas, gardant espoir). Dons ils partirent dans une longue conversation animée pour décider des roles et du choix des chansons. Louis semblait presque heureux.

Mais au dernier moment, juste au coin menant à leur salle de cours de théatre, il marqua un temps d'arret. Ash' et Agathe attendant qu'il marche de nouveau, mais son ami savait très bien qu'il n'assisterait pas à ce cours ce jour-là. Sans un mot, Louis fit demi-tour et ne remarqua meme pas le grand bouclé passant à coté de lui. Ce dernier lui attrapa le bras, mais le chatain se détacha directement. Comme blessé par ce contact.

Il continua de marcher, n'ayant aucune destination en tete, jusqu'à ce que quelqu'un l'interpelle : 

« Donc Styles et toi ? C'est déjà fini entre vous ? J'imagine qu'il n'était pas pret... »

« Ta gueule, Liam », répondit un Louis qui ne ralentissait pas, passant le jeune homme adossé au mur.

« Okay, okay... Pas besoin de s'énerver, Lou'. Des problèmes de self-control ? »

« Pas autant que toi, à mon avis », et Liam rigola, approuvant ses propos. En effet, ils étaient semblables sur ce point-là. Liam suivit Louis, celui-ci voulant seulement l'ignorer. Mais l'autre pouvait etre envahissant.

« Je suis désolé pour Styles et toi. (Louis serra les poings) Wow, c'est si terrible que ca ? Tu mérites mieux, non ? »

« Liam, je ne sais pas à quoi tu joues, mais ce n'est vraiment pas le moment. Vraiment pas ». Liam continuait de le suivre.

« Tu veux te défouler ? On peut le faire ensemble »

« Je préfère boxer seul, mais merci pour la proposition », dit Louis en ricanant et reprenant sa marche.

« Je ne parlais pas de ce genre d'activités, Louis. (Celui-ci se stoppa et se tourna lentement vers Liam. Pas sur d'avoir compris le sous-entendu) Tu as compris, j'ai l'impression. Intéressé ? », et Louis n'avait jamais vu ce genre de regard : entre désir, perversité et peur ?

« C'est-à-dire ? », crut-il bon d'ajouter, préférant une confirmation.

« Je veux essayer avec un mec, donc...baise-moi ? »

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