En sortant de la classe, Sofia se fit "accidentellement" bousculée par l'un des trois mousquetaires tandis que Jimmy se prit une mystérieuse main au fesses, ce qui eut évidemment le don d'agacer le couple mais aussi Julien, qui était juste à côté d'eux. Le garçon décida de se plaindre immédiatement au professeur de l'attitude des trois garçons violents de la classe, qui furent aussitôt rappelés dans le local.

- Je ne suis pas certain que Julien aurait dû faire ça, il va s'en prendre plein la tronche... dit Florian, bien content d'avoir enfin fini cette journée de cours assez affreuse.

- C'était une idée de merde de A à Z cette soirée. Sans ça, il n'y aurait pas eu de vidéos.

Florian soupira un moment avant de regarder son petit-ami, le regard triste.

- Je suis désolé de t'avoir traité de la sorte... Je ne sais pas, je ne pensais qu'à une seule chose : Ahmed dans ton lit... dit-il.

- Mais comment tu peux penser à des choses pareilles, Flo ? Est-ce que j'ai déjà fait quelque chose qui puisse te faire douter de moi, sérieusement ? demanda Rémy en souriant légèrement.

- Non, mais justement, j'ai envie que ça continue comme ça et que personne ne puisse se mettre entre nous... Je ne sais pas, mais tu m'obsèdes jour et nuit et j'ai l'impression que ça me rend dingue.

Le blond sourit, trouvant ça plutôt mignon. Il était clair qu'on ne lui avait jamais dit ça et que jamais il n'aurait pensé faire cet effet là à quelqu'un. Cependant, Florian allait clairement devoir se faire pardonner.

- Je veux des excuses en bonnes et dues formes... répondit-il, le visage lumineux.

- Je suis désolé, oh toi mon grand roi. Tu es mon idole, mon modèle, le plus beau garçon de la Terre et même les gens sur Saturne sont fans de toi ! rit Florian, amusé.

- Je pensais plutôt à autre chose... dit-il en lui faisant un clin d'oeil. Et si pour oublier cette journée catastrophe, tu venais chez moi un moment ?

Le brun vu clair dans le jeu de son petit-ami et il était vrai qu'ils avaient encore une chose à explorer... S'il suffisait de ça pour se faire pardonner alors pourquoi pas ?

- Toi, tu veux tremper ton biscuit là où je pense, c'est ça ? demanda-t-il.

- Eh bien il s'avère que ce serait le meilleur moyen pour moi d'oublier le terrible mal que tu m'as fait... répondit Rémy en posant sa main sur son coeur d'un air théâtral.

Florian téléphona à sa mère en prétextant avoir un devoir important à faire par deux pour le cours de science et qu'il était évidemment plus facile de le faire au calme, chez Rémy. Après qu'elle ait rit longuement comme si elle était possédée, Martine lui demanda s'il la prenait pour une cruche mais donna son accord, à condition qu'il ne rentre pas à la maison au soir car Aline dormait chez Caroline et que c'était l'occasion pour elle et Rudy de rester à deux. Évidemment il accepta, complètement heureux.

- Elle est d'accord, mais je dors chez toi ce soir... dit-il, tout sourire.

- Je refuse que tu dormes là, on se voit assez, c'est bon... répondit Rémy, l'air très sérieux.

- Hey, tu veux que je t'encules ou quoi ?!

- Non, ça, c'est moi qui vais te le faire !

Une fois à la maison, les garçons se mirent tout de même d'accord sur un point et il était très important.

- On mange après l'avoir fait, pas avant sinon ça va être compliqué... J'ai un très bon transit... dit Florian comme s'il parlait de la pluie.

- Magnifique, ça m'épargnera d'avoir l'estomac retourné...

Le couple se posa quelques minutes sur le lit afin de se câliner en ne pensant à rien d'autre qu'à leur amour et cela leur fit un bien fou. Ils n'étaient pas restés en dispute bien longtemps mais tout de même, cela les avait affectés, affaiblis sur le moment, même. Certes, tous les problèmes n'étaient pas arrangés, mais à deux, ils étaient bien plus forts pour y faire face. Rémy embrassa langoureusement son petit-ami avant de retirer son pantalon, puisqu'il avait bien trop chaud.

- Tu bandes déjà bien... s'amusa Florian en voyant la belle bosse de son boxer.

- A chaque fois qu'on s'embrasse comme ça, ça se lève automatiquement...

- Il est donc temps que je fasse un petit tour dans la salle de bain...

Le brun abandonna son copain pour quelques instants, le temps d'une petite douche. Cette fois, il ne stressait pas vraiment, même s'il n'avait jamais fait "la chose" de cette façon-là. Ce qu'il savait, c'était qu'il en avait terriblement envie, plus encore que d'habitude même. Peut-être était-ce dû à leur petite dispute ? En revenant complètement nu dans la chambre une trentaine de minutes plus tard, Florian vit que son petit-ami s'était endormi sur le lit.

- Oh non, merde... dit-il tout bas.

Mais comment avait-il fait pour s'endormir alors qu'il savait que Florian allait se donner à lui ?! Elle était passée où, sont excitation ?! Après avoir soufflé, dégoûté, le brun alla se poser dans le lit lui aussi sans faire de bruit. Il se posa sur le côté, la tête face au mur, en n'en revenant pas. Trois bonnes et longues minutes plus tard, il sentit Rémy se mettre tout contre lui et poser sa main sur ses testicules.

- Tu croyais vraiment que je dormais, malin ?

- Oui, espèce de patate !

Le blond sourit avant de le faire se poser sur le dos et de se mettre entre ses jambes. Il se lécha les lèvres avant de lui mettre un coussin sous le bassin pour qu'il soit plus haut puis lui écarta les jambes.

- Je t'aime, chuchota-t-il.

- Moi aussi je t'aime. Fais de moi tout ce que tu veux, répondit tout bas Florian.

Rémy posa sa langue sur l'anus de son chéri qu'il se mit à lecher lentement.

- Wow... ne put s'empêcher de dire le brun, qui n'avait jamais connu cette sensation.

Après quelques instants, le blond poussa sa langue à l'intérieur en n'en revenant pas lui-même de ce qu'il était en train de faire. C'était agréable, excitant et visiblement, son petit copain aimait ça puisqu'il pouvait le voir serrer les draps avec ses mains. Il remonta ensuite pour lui lécher les testicules et la verge dont le gland semblait déjà mouillé par l'excitation.

- Tu es prêt ? murmura-t-il avant de l'embrasser avec fougue.

- Plus que prêt.

Rémy prit le lubrifiant et en posa sur tout le long de son pénis et sur le trou humide qui n'attendait visiblement que lui. Il poussa lentement son membre à l'intérieur le plus délicatement possible tout en entendant le jeune homme gémir doucement avant d'attraper un coussin et de mordre dedans. Il attendit quelques secondes en lui caressant le ventre avant de rentrer le tout en lui. La sensation était incroyable, à tel point qu'il entrouvrit la bouche un moment, surprit. C'était serré, c'était chaud, c'était le Paradis. Le garçon se mit à faire de lents vas-et-vient en regardant le visage de son petit-ami qui le regardait dans les yeux avec un léger sourire.

- Tu aimes bien la sensation ? lui demanda Florian.

- Je crois qu'il n'y a pas de meilleur place au monde qu'en toi... Et toi, ça fait pas trop mal ?

- Je veux que tu continues, j'aime te savoir en moi, justement...

Rémy était follement excité et heureux en même temps, bon sang, c'était dingue. Il retira son pénis de là puis le fit se mettre à quatre pattes avant de poser ses mains sur ses hanches. Il mit quelques coups de verge sur le trou du jeune homme avant de remettre le tout à l'intérieur et de recommencer ses coups de reins dans lesquels il mit plus de force avant d'y ajouter de la rapidité. Florian, le visage enfoui dans le coussin, fermait fort les yeux. Il aimait ça et il n'avait aucune raison d'en être gêné. Il aimait davantage encore le fait de se sentir à sa merci, d'être à lui, et c'était là qu'il espérait sa place jusqu'à la fin de ses jours. Dieu qu'il l'aimait...

Le blond, tout en lui martelant de derrière lui attrapa le pénis en se penchant légèrement afin de le masturber en même temps, puisqu'il sentait qu'il n'allait pas pouvoir se retenir beaucoup plus longtemps. Le brun, qui ressentait du bien des deux côtés, gémissait sans pouvoir s'empêcher de le faire fort, ce qui fit craquer son bellâtre qui sortit sa verge de lui afin de lui éjaculer longuement entre les fesses, la respiration haletante. Rémy le fit ensuite se mettre sur le dos afin de lui faire une fellation qui ne dura que peu de temps.

- Oh putain... souffla Florian en lui éjaculant dans la bouche.

Quelques instants plus tard, Rémy sourit en avalant le tout avant d'embrasser son petit-ami, complètement vidé, soulagé, épuisé mais heureux.

- Poussin, vraiment je voulais dire que je ne m'attendais pas à ça, c'était juste incroyable... dit-il en s'allongeant sur le dos.

- Je ne pensais pas que j'allais ressentir autant de choses... C'était trop bon, trop bien, tu as été parfait et en même temps j'avais plein d'émotions... répondit Florian en posant sa tête sur le torse de son homme.

C'était vrai. Le brun n'avait autrefois aucune idée que cela pouvait exister. Son corps et son coeur avaient été totalement en adéquation pendant l'acte. Certains disaient que le sexe n'avait rien à voir avec les sentiments, pourtant, il était certain que c'était faux. Lorsqu'on aime à ce point, le plaisir sexuel est décuplé, il est meilleur, il est fou, il transcende.

- Je ne l'ai jamais dit mais je crois bien que tu sois la personne que j'aime le plus au monde alors s'il te plaît, ne doute plus jamais de moi, Florian Meizers.