Commande pour @JanelleWalbert , Désolée pour le retard!
Précision: j'ai mis T/P, pour le prénom!

~~~

Alors que je courais dans les rues de la cité en quête d'un visage familier, j'entendis un bruit assourdissant. Tous les hommes aux alentours hurlèrent en se couvrant les oreilles, très affectés par les cris perçants des montures des Nazguls.

Les Gondoriens qui répliquaient avec leurs catapultes parvinrent à démolir une tour de tir de l'ennemi, mais l'un des monstres détruisit l'édifice. La cité blanche ne tiendrait pas très longtemps.

Armée de mon bâton magique orné d'un diamant bleuté, je me postai sur une muraille qui faisait face au champs de bataille. Nos ennemis étaient des milliers! Comment pourrions nous gagner? Même avec deux magiciens dans les rangs, le Gondor ne vaincrait pas le Mordor.

Heureusement que l'Isengard était détruit et mon géniteur mort. Quelle satisfaction pour moi! Je l'avais toujours haï. Il y a plusieurs mois, quand la tour d'Orthanc et ses alentours avaient été transformés en enfer, j'avais quitté les lieux de mon enfance sans regret pour rejoindre Fondcombe, où j'avais pris part à la quête de l'anneau.

- Tuez les trolls!

Je tournai vivement la tête. Gandalf, en compagnie de soldats Gondoriens, tentait de repousser l'assaut mené par les orques,  qui voulaient atteindre la muraille à l'aide d'une tour barricadée. Et en effet, il y avait des trolls qui poussaient cette tour. Mais malgré les flèches lancées par les archers, rien ne les arrêtaient.

Bien décidée à passer à l'action et à aider mon ami magicien, j'enjambai la muraille et je me jetai sur la tour. Me tenant d'une main, je prononçai une incantation, et de mon bâton magique, je pointai la tête d'un des trolls, qui s'écroula lourdement. Pratique, ce sortilège d'endormissement!

Mais la tour avait déjà atteint la muraille, et une espèce de pont-levis atterrit avec fracas devant les soldats. Des troupes d'orques en surgirent et engagèrent aussitôt le combat, tandis que d'autres se pressaient contre les murs en contrebas.

J'escaladai l'édifice pour rejoindre Gandalf, qui avait sûrement bien besoin d'aide. Je ne savais même pas s'il m'avait reconnue. Je sautai agilement sur la muraille, avant de me jeter dans ma mêlée et d'assommer -de coups mortels bien sur- des orques par dizaines.

Puis j'aperçus Gandalf et Pippin, de leur côté, qui ne laissaient aucun ennemi franchir l'arche qui menait au reste de la cité. Je vis au même moment l'un d'eux se précipiter vers le magicien, arme levée.

Horrifiée, je brandis mon bâton, prête à intervenir, mais quelqu'un le fit avant moi: Pippin plongea son épée dans le ventre du monstre, le tuant sur place. Par les Valar! Quelle peur j'avais eu! Ils se retournèrent alors vers moi. Quand Gandalf me vit, il sembla être libéré d'un grand poids.

- T/P! Nous vous croyions disparue!

- Moi? Disparaître? Plaisantai je. Vous ne vous débarrasserez sûrement pas de moi ainsi!

Je tentais évidemment de dédramatiser la situation. Mais le magicien me prit soudainement dans ses bras. Surprise, je ne réagis pas immédiatement, et une étrange sensation m'envahit.

Je n'avais pas cette impression quand c'était les hobbits ou mes amis que je prenais dans mes bras. De plus, je n'avais jamais ressentie plus profond désespoir que quand le magicien était tombé dans la Moria. Mais malgré tout, quelque chose au fond de moi m'avait dit qu'il était toujours de ce monde. Comme un lien. Il devait bien y avoir une histoire de liens, entre les magiciens, non? Mais ça n'était pas la question. Se pourrait il que je...

Le cours de mes pensées fut interrompu par un toussotement gêné. Le regard de Pippin faisait des allers retours entre nous et la bataille qui se déroulait plus loin. En effet, ça n'était pas l'endroit ni le moment pour ce genre de choses.

Le magicien adressa quelques mots au hobbit, qui disparut dans les rues. Puis une clameur venant de l'armée ennemie nous fit tourner la tête. Avec horreur, je regardai d'énormes monstres pousser vers nous un édifice où était suspendu Un sculpture en fer, semblable à un crocodile bizarre, dont le bouche était en flamme. Par les Valar... si cette chose ouvrait les portes de la cité, nous étions perdus.

- T/P, il faut que je vous avoue quelque chose.

La voix de Gandalf me fit tourner la tête.

- Oui?

- Si cela venait à mal tourner pour nous, j'aimerais que vous sachiez que je tiens à vous, beaucoup.

Je crus mal comprendre. Que voulait il dire? Évidement qu'aucun de nous ne voulait voir l'autre mourir, nous étions amis! Enfin, maintenant, j'avais des doutes.

- Euh... moi aussi, fis je maladroitement.

- Vous n'avez pas l'air de comprendre. Je vous aime.

J'en restais bouche bée. Je ne saurais dire si j'étais le plus choquée, heureuse ou terrifiée.

- J'ai bien peur que ça soit réciproque, marmonnai je. Mais je pense qu'il vaut mieux d'abord...

- ... Se concentrer sur ce qui se déroule devant nous, termina t'il.

Nous échangeâmes un regard entendu, mais le magicien reprit son air sombre.

- Nous sommes trop peu nombreux, soupira t'il.

- Ils sont tous loyaux et courageux, fis je valoir.

- Je ne doute pas des soldats, mais des capacités de défense de la cité.

- Nous sommes deux magiciens, mon cher, répliquai je. Evidemment qu'on va tenir.

~~~

L'imagine n'est qu'en une partie et il n'est pas très long, désolée je ne savais pas quoi mettre et je me suis dit que continuer jusqu'à la fin de la bataille ou du film n'était pas nécessaire... car tout se passe pendant la bataille! Sinon si tu veux une suite, je peux toujours te la faire! J'espère quand même que ça te plaît!