Chapitre 3 :
~PDV BLUE~
Le vent souffle sur ma peau tiède, j'ai froid. Je bouge mes doigts et ouvre mes yeux. Une adrénaline parvient l'instant ou je m'apprête à me lever.
Le soleil brûle mon visage, cela me tient chaud.
Une vielle dame me rattrape à temps quand je suis prête à lâcher prise.
«-Est-ce que vous voulez de l'aide?, me demanda la vielle dame.
-Je...hum, murmurais-je la gorge nouée.
-Non il vaudrait mieux aller dans un abri n'est-ce pas?, dit-elle confuse.
-D'accord, bégayais-je.»
Elle sourit et pris mon bras gentiment.
Je n'ai pas la force de marcher mais je me force à le faire. Quelqu'un aurait pu me violer pendant que je dormais et rien ne met arrivée. Nate n'a même pas eu l'idée de venir me chercher, c'est probablement pas mon petit copain dans le futur.
La dame me lâche et ouvre la porte de son appartement.
Je regarde autour de nous, l'immeuble à l'air moisis il n'y a eu aucun travaux par ici.
La vielle dame m'appelle Blue ce qui me fait changer d'esprits directement.
Je rentre dans son logement et elle me fait asseoir dans un grand fauteuil marron.
«-Comment connaissez-vous mon prénom?, demandais-je.
-Eh bien vos cheveux sont bleus, remarqua t-elle.»
Je hoche la tête et la fatigue me prend subitement.
~Ellipse de la journée~
«-Comment vous vous appelez?, demandais-je.
Je m'assois sur la chaise en bois de la cuisine et la dame rigole.
-Je m'appelle Nina, dit-elle avec rapidité.
-Combien de jours vais-je rester ici?, pensais-je.
-Autant que tu voudras ma belle, dit-elle gentiment.»
"D'accord, merci" ai-je dit en regardant dans ma poche arrière pour voir si de l'argent y est.
Je ne sais même pas sur quel pied danser, je ne sais pas si j'ai un travail.
Il faut que je trouve du travail, il faut que je suis embauchée maintenant pour trouver un appartement et faire ma vie que je n'aurais jamais voulu.
Je veux passer mes 19 ans, 20 ans et en avoir le souvenir.
Je veux pas cette vie là, j'avais tout préparer pour mes 18 ans, j'étais dans la maison de mes parents.
Mais ce cauchemar bête au quel j'ai fait me soupçonne encore.
Et si c'était un cauchemar? Et si j'avais encore 18 ans? Comme on le dit, on pourrait changer le monde avec "et si".
Il faut que je trouve une solution pour rentrer chez moi, en 2017. Mais Nate a dit que je devais accepter ceci mais je ne cesserai pas de laisser tomber...
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