Je fus réveillée par une porte claquée. J'avais connu des réveils plus doux mais j'étais bien trop faible pour tenter de me plaindre. Je me levai donc du canapé sur lequel j'avais passé la nuit avec un mal de tête horrible et me dirigeai vers la cuisine où se trouvaient Maddie, Antoine, Mekra et Nekfeu.

Un léger « bonjour » effleura mes lèvres et Maddie me sourit chaleureusement. Antoine me tendit une tasse de café que je refusai gentiment n'aimant pas ça. Je devinai ensuite très vite qu'ils ne devaient pas avoir de thé ou de jus de fruit. Je me servis donc un croissant parmi la pile sur la table et quittai la pièce en silence. La blonde sur mes talons.

-       Ça va ? Demanda-t-elle en s'asseyant près de moi

-       J'ai mal au crane, j'ai faim, j'ai soif, j'ai froid.

-       Ça faisait longtemps que tu ne t'étais pas prise une bonne cuite, toi.

Tu parles, j'en ai pris une la veille. Quelle vie.

-       Je vais rentrer. Soufflai-je après avoir mordu dans ma viennoiserie.

-       Toute seule ? T'en as pour une heure de métro, attends un peu !

-       Ça ne fait rien, je veux retrouver mon lit.

-       Bon, attends je prends mes affaires et je t'accompagne.

-       Je vous emmène, déclara le brun ténébreux posté sur l'encadrement de la porte.

Maddie lui fit un sourire radieux.

-       Merci, Ken.

Alors il s'appelle Ken...

Son sourire en coin me mit mal à l'aise. Il regardait Maddie comme s'il voulait la dévorer.

J'étais toutefois contente de ne pas rentrer à pied. Le chemin se fit tranquillement, Ken au volant discutait avec ma meilleure amie devant et s'échangeaient des regards complices. Bien trop éreintée pour m'apercevoir qu'il se tramait quelque chose entre eux, je descendis une fois arrivée à mon immeuble puis me penchai un peu à la fenêtre passager pour remercier Ken qui se contenta d'un signe de tête en guise de réponse.

-       Oh, mon, Dieu. M'écriai-je horrifiée.

La porte d'entrée claquée et les yeux rivés vers Deen, nu devant moi. Je détournai très vite le regard pendant qu'il s'éclipsa après un petit rire gêné.

Tentant de me remettre de mon pseudo choc, je longeai le couloir et trouvai la pièce à vivre dans un désordre pas possible.

-       SHERA ! Hurlai-je à travers le couloir.

-       Quoi encore ? Dit-elle venant de sa chambre tout en remettant son t-shirt.

-       Vous avez baisé toute la journée ?

-       Baiser, baiser. Tu pourrais être plus souple dans tes paroles ! Répondit-t-elle simplement.

Je la foudroyai du regard, sans daigner répondre. J'avais beau faire tous les efforts du monde, cette fille se fichait éperdument de moi, bien trop obnubilée par sa nouvelle relation sentant la praline à plein nez. Je lui tournai le dos et m'enfermai dans la salle de bain après m'être débarrassée de mes vêtements. Une petite douche bien chaude, s'imposait.

Une fois terminée, et mes cheveux démêlés, je m'affalai sur mon lit dans un soupir de soulagement. Puis attrapai mon téléphone pour checker mes messages.

« T'es bien rentrée ? Sneaz »

Je souris, tout en me demandant comment s'était-il procuré mon numéro, mais c'était finalement sans importance. Il avait été adorable la veille et le fait qu'il m'accorde autant d'attention me fit d'autant plus plaisir. Je lui répondis et nous nous échangeâmes quelques textos avant de conclure par un « à plus » qui signifiait qu'on se reverrait très prochainement.

***

La semaine de cours avait été éprouvante. Autant moralement que physiquement. Autant épuisante que superbe. J'aime les cours. Mais ma licence en échanges internationaux me prenait clairement tout mon temps, bien que mon emploi du temps ne soit pas réellement chargé. Malgré ça, tous les soirs, je me couchais à pas d'heure pour ne jamais être en retard dans mes cours et dans mes devoirs.

Alors une fois ma dissertation terminée, je sortis de ma chambre et trouvai Shera sur le canapé du salon, posée sur son ordinateur.

-       Tiens, une revenante, dit-elle en m'apercevant.

-       Dit-elle après avoir passé la semaine chez Deen.

-       Ouais je sais, désolé... Sa moue se voulant attendrissante me fit rire.

-       Ça y est, c'est officiel vous deux ?

-       Non... On apprend encore à se connaitre.

-       Tu sais, normalement on apprend à connaitre la personne, puis on couche avec, pas l'inverse. Dis-je ironiquement.

Elle sourit légèrement puis haussa nonchalamment les épaules.

-       Tu ne le connais pas, tu peux pas comprendre. Répondit-t-elle simplement.

-       C'est vrai. D'ailleurs, qu'est-ce que tu lui trouves ? M'enquis-je curieuse.

-       J'sais pas, il a un truc. Dit-elle rêveuse.

-       Arrête tes répliques de film et dis-moi concrètement ce qui t'attire chez lui.

C'est comme ça que nous passâmes notre vendredi soir. Assises sur le canapé, tout en parlant de Deen, de son crew et en mangeant des cochonneries.

J'avais appris qu'Alpha était marié depuis quelques années déjà et qu'il était au petits soins pour sa femme, qu'Antoine était célibataire depuis peu, et que sa rupture l'inspirait beaucoup dans la musique mais que c'était aussi un mec super gentil, qui ne faisait pas de mal à une mouche. Que Nekfeu était un soi-disant bourreau des cœurs, qu'il était célibataire mais qu'il enchainait les filles d'un soir. Shera avait insisté en me disant que quand on le connaissait bien, il n'avait pas un mauvais fond. Puis on avait parlé des autres, et de tout et de rien avant de s'endormir sur le canapé.

***

Je me réveillai aux alentours de treize heures trente, Shera dormait encore. Je fis mon rituel matinal, puis checkai mon portable.

C'est avec surprise que j'ouvris le message de Sneazzy.

« Ce soir réssoi à la baraque, t'as intérêt d'être là »

Ça avait le mérite d'être clair, au moins. J'étais déjà plus enthousiaste que la semaine dernière vu que je m'étais un peu plus familiarisée avec les gars. Entre temps Shera s'était réveillée, je lui avais parlé de la soirée elle mais m'avait répondu qu'elle sortirait surement avec Deen –encore-. Je pensais alors à Maddie, je n'avais pas eu de nouvelles de la semaine si ce n'est quelques messages futiles que l'on s'était échangés. Je décidai de l'appeler, en vain. Mais déterminée je pris la décision de débarquer chez elle.

Ma conscience se fit plus réticente à l'idée d'y aller à l'improviste, mais après tout il n'y avait rien de mal.

Sur les coups de dix-huit heures, je pris la route vers chez elle, après avoir pris soin supplier la brune sur le fait de protéger le canapé de leurs futurs ébats avec un drap. Elle avait rigolé et avait acquiescé.

J'arrivai alors chez la blonde, checkant mon téléphone pour voir si elle m'avait répondu entre temps, mais rien.

En y réfléchissant, ça ne lui ressemblait pas d'ignorer les appels et les messages, c'est ce qui eut le don de m'inquiéter ; je ne gênai donc pas pour entrer avec mon double des clés. Consciente d'abuser de ce qui était censé être qu'une prévention de sécurité. Mais mes minuscules remords s'envolèrent instantanément lorsque je me mis à penser au pire.

Des affaires étaient éparpillées un peu partout dans l'appartement. Je trouvai cela bizarre au premier abord, elle qui était de nature si ordonnée, puis d'un coup je me mis à imaginer le pire. Pas de nouvelles, appart en bordel... Je pouvais me faire des films, mais quelque chose d'anormal se passait.

J'entrai dans le salon, des verres de différents alcools se multipliaient sur la table basse, dans la cuisine, le plan de travail n'avait jamais été aussi sale.

J'attrapais alors un couteau, m'attendant à tout. Puis avançai lentement dans le couloir pour atteindre sa chambre lorsque j'entendis des cris de plus en plus forts...

Prise de peur, j'ouvris la porte en trombe en hurlant.

-       Lâche là, connard !

Maddie, en tenue d'Eve chevauchait un homme dont je ne voyais pas le visage. Ecœurée, je cachai au plus vite mes yeux avec ma main de libre.

-       Mais  t'es malade ou quoi ? J'ai eu la peur de ma vie ! Cria-t-elle avant de se couvrir avec un coussin.

-       Et moi alors ? J'ai cru que tu te faisais agresser ! Criais-je de plus belle.

-       Putain mais c'est qui là ? Grogna une voix un peu énervée.

Il se redressa, et je vis à ma plus grande surprise, le brun mal coiffé de l'autre fois.

Nekfeu.

Etonnée mais à la fois énervée qu'il se tape ma meilleure amie, mon sang ne fit qu'un tour.

-       Qu'est ce qui fout là lui ? Demandai-je, en furie.

-       Ça se voit pas ? Dit-il désignant la blonde du regard.

-       Mais d'où tu te tapes ma meilleure amie, enflure ?

-       Mais d'où ça te regarde ? Répondit-il du tac au tac.

-       Oh, on se calme là ! Intervint la concernée en attrapant ses sous-vêtements pour s'habiller.

-       Ça fait combien de temps que tu couches avec lui ?

-       T'es sa mère ? Répliqua Ken.

-       C'est pas à toi que je cause. Dis-je sèchement

Maddie finit d'enfiler ses vêtements et m'attrapa le poignet pour me faire sortir de la chambre aux effluves écœurantes de transpiration.

-       Calme toi Tiana, s'il te plaît.

-       C'est pour baiser avec le plus gros salopard de tout Paris que tu me zappes toute une semaine ? Dis-je en m'avançant vers le salon.

-       Ecoutes je suis désolée ça s'est fait comme ça, il m'attirait depuis le début et c'était réciproque et... voilà.

-       Mais vous avez quoi tous à vous trouver des plans culs à tout va ? Et puis tu mérites mieux que ce con. Shera m'a raconté tout ce qu'il fait.

-       Je sais mais...

-       Mais quoi ? L'interrompis-je. Il va te faire du mal ce gars, dès qu'il en aura marre de toi il te jettera. Regardes toi, regardes le. C'est un pauvre type !

-       Le pauvre type il t'entend. Dit-il du couloir.

-       Je t'emmerde ! Criai-je en sa direction. Et franchement Maddie, je croyais que tu valais mieux que ça.

Je passai mon sac sur mon épaule et sortis de l'appartement en lançant un dernier regard noir à Ken, puis claquai la porte. Je marchai d'un pas furieux, furieuse qu'elle puisse me laisser de côté pour un connard qui en fera de même avec elle quand il sera lassé. Je pris mon portable et appelai Sneazzy.

-       «Ouais grosse ? »

-       « Tu viens me chercher à Cambronne s'il te plait ? Je connais toujours pas le chemin. »

-       « Pas de soucis. »

Je pris le métro et descendis à la station Cambronne comme prévu. Sneaz, ponctuel, m'attendait déjà et nous prîmes la route vers son appartement.

Affalée sur le canapé, je riais aux blagues pourries de Framal et buvais un gobelet dont j'ignorais la substance. Maddie avait essayé de m'appeler plusieurs fois, mais je n'avais pas répondu, encore en colère après elle. Ken avait rejoint le crew un peu plus tard dans la soirée mais on ne s'était même pas échangés un regard. La seule personne qui m'importait était Mo –Sneaz- avec qui j'étais devenue très complice en l'espace d'une soirée. 2zer proposa un jeu qui consistait à poser des questions sur la vie de la personne, si elle répondait oui elle buvait, et tous les gens qui étaient dans le même cas buvaient, ainsi que la personne qui posait la question. Les gens devenaient vite assez pompettes voire complètement bourrés, mais plus les questions fusaient plus je me rendais compte que je ne buvais pas grand-chose.

-       Framal, t'as déjà fait l'amour ? Demanda 2zer en rigolant.

-       Bah oui qu'est-ce tu crois. Dit-il en buvant.

Tous les mecs se mirent à boire, sauf moi qui gardais les yeux sur mon gobelet à moitié rempli, un peu crispée. Ma virginité à vingt était ce qui faisait ma plus grande fierté, et l'incompréhension de mes potes. Je pensais passer inaperçue quand Antoine m'interpella.

-       Tiana t'as jamais fait l'amour ?

-       C'est pas à toi de poser la question. Dis-je placide.

Ce fut au tour d'Alpha qui ne se gêna pas pour me la reposer

- Tiana t'as jamais fait l'amour ?

Soupir.

- Non. Dis-je simplement

Je baissai les yeux avant d'essayer d'analyser les réactions de chacun. Antoine était surpris mais sans plus, Alpha était choqué, Mo me souriait, 2zer me fit les gros yeux et Framal avait un sourire en coin. Nek lui, tirait sur son joint, indifférent.

-       Wesh t'es archi mignonne comment ça on t'a jamais fait l'amour moi je crois pas à ça. Lâcha 2zer entre deux taffes.

-       C'est pourtant la vérité. Dis-je mi amusée, mi gênée.

-       T'as déjà eu un mec au moins ? Demanda Alphonse.

-       Bien sûr

-       Combien de temps ?

-       Trois ans.

-       Pourquoi vous vous êtes quittés ?

-       Il me trompait.

Je me ratatinai progressivement, assumant de moins en moins le regard des gars sur moi. Je croisai le regard de Ken pour la première fois de la soirée et Alpha se contenta de lâcher un petit « ah » presque inaudible. Mo passa son bras sur mon épaule de façon à me réconforter.

-       Les mecs c'est tous des bâtards, façon.

Je pouffai. Cette phrase était tellement banale mais venant de lui c'en était hilarant. De plus que les mecs acquiescèrent.

-       T'as raison de te préserver. T'as tout mon respect Bouclettes. Lâcha Antoine.

Bouclettes. C'était le surnom qu'ils m'avaient donné à cause de mes longs cheveux bouclés qui partaient dans tous les sens.

C'est comme ça que l'on apprit à se connaitre, chacun parlait de sa vie, je posais des questions et vice-versa. C'était des mecs géniaux en fin de compte et la discussion était plus agréable avec eux qu'avec des filles parfois. Antoine avait mis la musique à fond et je pris Mo pour danser au milieu du salon. Ça devait être l'effet de l'alcool parce qu'en temps normal je ne l'aurais pas fait, mais je m'amusais et pour la première fois depuis longtemps je ne pensais plus à rien et j'étais bien.

Essoufflée et en sueur, je lâchai Mo pour aller sur la terrasse histoire de respirer un peu, Ken était là, fumant son énième joint de la soirée. Je passai devant lui sans lui prêter la moindre attention.

-       Alors la petite est toujours vénère ? Me dit-il avec un sourire en coin

-       Ta gueule.

-       Ouh mais c'est qu'elle mordrait presque, ricana-t-il.

-       Je mords les enflures de ton genre qui prennent mes meilleures amies pour des vides couilles.

-       Qu'est-ce que ça peut te foutre franchement ? Demanda-t-il, lassé.

-       Tu te fous d'elle, c'est ça qui me fait chier.

-       Elle est consentante.

Je ne répondis pas. Il avait raison finalement. Il n'avait rien fait contre son gré, alors pourquoi étais-je si énervée ?

Parce que Maddie est une parfaite inconsciente et qu'elle finira par pleurer dans tes bras. S'exclama ma conscience, lassée de ses propres dires.

-       Si t'es jalouse, faut le dire, on peut s'arranger. Il sourit narquoisement.

-       T'es pas Brad Pitt mec, et t'en fais pas, je n'ai pas besoin de toi. Crachai-je après l'avoir toisé avec dédain.

-       Peu importe, t'es juste une petite fille frustrée parce qu'elle n'a pas encore eu son coup. Tu devrais essayer ça fait du bien.

Il jeta sa fin et me faussa compagnie sous mon regard noir. Qu'est ce qu'il peut être insolent ce type.

Je rejoignis Mo qui faisait une partie de Fifa avec Framal et le reste de la soirée se passa tranquillement. Je m'endormis cette fois dans la chambre de Mo qui m'avait gentiment prêté son lit ainsi que de quoi dormir.

***

-       Ouh là, cache-moi ses gambettes là, on est des mecs on n'est pas habitués à ça !

Je souris timidement à Eff avant de dire bonjour à Alpha et Mo qui se trouvait dans la cuisine. Je portais encore le t-shirt 1995 trop grand pour moi que m'avait prêté Mo pour dormir.

-       Bien dormi ? Me demanda Mo

-       Super bien. Ton lit est trop confortable.

-       C'est ce qu'elles disent toutes. Répondit-il, en souriant de toutes ses dents.

Je levai les yeux au ciel en guise de réponse.

-       Café ? Me proposa Eff Gee.

-       Non merci je ne bois pas de café.

-       Coca alors ?

Je grimaçai, le coca au réveil ça ne me tentais pas trop. Je refusai poliment et me contentai d'un verre d'eau qu'il me servit. Après ça, je pris mon portable et me dirigeai vers le salon pour atteindre la terrasse histoire de m'isoler. L'air frais de ce mois de Novembre me fit légèrement tressaillir. Mon portable vibra, affichant le nom de Shera.

-       « Allô »

-       « Tu peux pas répondre aux messages toi ? »

-       « Je viens de me réveiller. »

-       « Je me suis inquiétée »

-       « Pour une fois. »

Silence.

-       « Il s'est passé quoi avec Maddie ? »

-       « Tu me demandes alors que tu sais ? »

-       « Je voulais avoir ta version. »

-       « Y'a rien à ajouter. »

-       « Appelles la, elle est vraiment mal »

-       « Pourquoi elle est mal ? Elle fait ce qu'elle veut, je suis juste dégoûtée que ce soit avec ce genre de mec, même s'il est mignon. »

C'est à ce moment que le concerné décida de se pointer. Il s'accouda à la rambarde à côté de moi et me souris. Merde, il a entendu.

-       « Même si tu as raison tu t'es grave emportée quand même. »

-       « C'est vrai, je soupire. Je vais l'appeler » Soufflai-je en quittant les lieux.

-       « Bien. Rentres pas trop tard »

-       « T'inquiètes, bisous »

Je raccrochai, arrivée devant la chambre de Mo, j'entrai pour m'habiller. Une fois sortie, Framal avait ramené des grecs. J'en avais mangé à peine la moitié et les gars s'étaient battus pour avoir le reste. La scène était assez drôle. J'avais glandé le reste de la journée en regardant les gars jouer à la play et en parlant de tout et de rien avec 2zer et Alpha.

L'ambiance était cool, je me sentais bien. Aux alentours de dix sept heures, Mo m'avait gentiment raccompagné car il faisait déjà nuit. Je l'avais remercié et avais appelé Maddie une fois rentrée pour m'excuser de mon comportement un peu trop excessif, elle s'était à son tour excusée sur le fait de m'avoir un peu abandonné cette semaine et m'avais promis de ne plus me cacher quoi que ce soit.

La soirée passa vite et avec Shera on s'était fait des pâtes à la carbonara avant de se coucher. La semaine promettait d'être longue.