Chapitre 2

C'était un chapitre difficile à écrire pour moi, ça me fendue le coeur.
N'oubliez pas de commentez ! Ça fait toujours plaisir ❤

Des yeux vide, un sourire terrifiant, son souffle sur mon cou me fait frissonner de dégoût, de son haleine alcoolisé, il me dit :

- Tu pourras pleurer quand j'en aurais finis avec toi, maintenant plus un mot ma petite !

Il glisse sa main le long de mon buste et plonge sa tête dans mon cou, il m'embrasse se qui fait coulé une larme, j'ai des nausées et la boule dans ma gorge m'empêche de crier. Alors je pleure silencieusement

Je me lève violement et regarde apeurée autour de moi et me rappelle m'être assoupie sur le divan. J'ai le rythme cardiaque rapide et ma respiration est irrégulière. Je pleure, les larmes coulent avec abondance sur mon visage. Je reprend peu à peu mes esprits et regarde l'heure. Il est 16h.

Quand ma respiration est redevenue régulière et que mes larmes on cessé , je me lève et sur la petite table du salon, je remarque les billets que Matthew ma laissé. Je me souviens ensuite que le frigo est toujours vide alors j'enfile mon manteau et mes chaussures puis sors de mon appartement.

Je marche à une vitesse folle vers le supermarché du coin, je ne veux pas resté traîner dehors après ce que mon rêve à révélé. J'entre dans le magasin et la caissière me salut, je fais de même puis m'engouffre dans les rayons.

Je choisi mes ingrédients pour mes repas de la semaine et me dirige vers la caisse. Lorsque mon tour viens je dépose mes articles et regarde dehors pendant qu'elle les scannent. Ensuite je paye et sors rapidement du magasin, pour reprendre le chemin vers chez moi.

Le soleil se cache derrière les nuages et je respire fortement. J'entend alors des cris venant de dessous le pont, c'est une femme, mon sang ne fait qu'un tour, j'ai peur. Je ne peux pas laisser cette personne, j'entend ses cris de peur et de désespoir, je ne peux pas les ignorés. J'avance vers le lieu d'où sors les cris.

Je sens une odeur d'égout et la pénombre m'empêche de voir dessous le  pont. Mon cerveau me hurle de fuir mais mes jambes continues dans leur lancé. Ma vue s'habitue à l'obscurité et je distingue une femme bloqué par un homme contre le mur. Il la tient fermement et lui parle mais d'où je suis je n'entend pas un traître mot seulement les gémissements de peur de la femme. Je m'approche doucement sans me faire remarquer et j'entend enfin ce que l'homme prononce :

- N'ai pas peur chérie, je ne te veux que du bien !

Il lui souffle ses mots au visage et elle ouvre la bouche prête à crier, alors il lui couvre la bouche de sa main et lui tire les cheveux, sa tête bascule en arrière et frappe contre le mur de pierre, elle gémit de douleur dans sa paume et ses larmes redoublent. Je sors de mon sac de course une bouteille de jus d'orange et par derrière, lui assène un coup sur la tête ce qui le fait tomber à la renverse, la femme libéré de sa poigne s'approche de moi.

Et travers son regard noyé de larmes, je perçois ses remerciements, je hoche la tête pour lui faire comprendre que j'accepte et la pousse vers la sortie.

Je commence à courir, quand une main saisie ma cheville, je tombe en avant et mon menton percute le béton. La femme se retourne et je lui cri :

- Fuis ! Vas-t'en d'ici

Je vois dans son regard son hésitation alors je lui répète :

- Ne t'inquiète pas pour moi, vas-t'en !

Elle se retourne et pars en courant.
L'homme qui a tout à l'heure saisie ma cheville se relève et aggripe mes cheveux se qui m'oblige à me lever, une fois debout, il empoigne mon cou et me plaque violement contre le mur.

Ses yeux me lance des éclairs, ils sont vide comme si il était possédé. Il a les sourcils froncés, son haleine alcoolisé se colle à mon visage et sa poigne se resserre quand il me dit ses mots :

- Tu vas regretter, d'être venue au monde ma petite !

Je ne bouge pas, tétanisé par la peur, son odeur de transpiration me monte à la gorge, il caresse ma cuisse et je sursaute. Je tremble et lui rit face à moi.
Un rire absolument ignoble et effroyable.

Je pose mes mains tremblante sur son torse pour le faire reculer mais rien n'y fait. Je lui demande alors craintive :

- L...laissez m..moi tran..quille ! Qu'est ce que v...vous allez faire de moi ?

Son sourire s'agrandit en voyant mes larmes apparaître.

- Tu pourras pleurer quand j'en aurais finis avec toi, maintenant plus un mot ma petite !

Dit-il exactement comme dans mon rêve. Je ferme alors les yeux et mes larmes coulent. Il pose ses mains sur mes hanches et sa tête dans mon cou, il m'embrasse. Mes larmes coulent de plus en plus et je me dit alors que c'est la fin.

J'abandonne toute forme de lutte et pense à tout mon entourage. À Ezra à qui j'avais promis de retourner le chercher pour vivre ensemble à New-York, à Amanda la meilleure maman adoptive, à Matthew qui a été si gentil avec moi à mon arrivée. Et puis vous, papa, maman et Adam. J'ai survécu à cet accident mais je vais mourir aujourd'hui, je suis désolé.

Parce que même si cet homme ne me tue pas, je serai morte après son passage, je ne pourrai vivre après avoir été autant humilié.

Soudain un gémissement de douleur me fait ouvrir les yeux. L'homme qui me bloquait contre le mur en serrant mon cou est maintenant au sol le visage ensanglanté. Il tient son visage et lève ses yeux en même temps que moi vers l'auteur de ses blessures. Dans la pénombre, j'aperçois un homme grand et imposant, le visage crispé de colère qui se jète sur mon agresseur.
Il le martèle de coup et moi je reste là, sans bougé, comme déconnecté de mon corps. Mes larmes on cessé mais mes tremblements sont toujours présent. Mon agresseur ne bouge plus et l'homme qui m'a sauvé s'approche de moi.

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