Coucou tout le monde ! Je tiens à remercier du fond du cœur ❤❤ @MisManelsAuthor qui à proposée de faire la couverture de mon livre. Je suis vraiment impressionnée par son talent, encore merci ma belle. J'espère que vous apprécierez ce chapitre. Si c'est le cas commentez et n'oubliez pas de voter, ça me ferai très plaisir. Bon aller j'arrête de parlée ( si je puis dire😅) et je vous laisse lire. bisouuus.😘

Bonne Lecture 📖

Quelques heures après le départ de Cara, on toque de nouveau à la porte. Je sors de ma cuisine où j'avais commencé à préparer mon repas pour ce soir et j'ouvre la porte. A la vue de la personne sur mon palier ma voix se bloque dans ma gorge et mes lèvres se collent refusant de s'ouvrir ne serait-ce que pour dire un mot.

- Hum salut...Dit Callen en se frottant la nuque, comme il le fait souvent quand il est gêné.

Je le regarde quelques secondes, incrédule et me ressaisis en me raclant la gorge pour lui répondre.

- Salut !

Un lourd silence s'installe entre nous et je suis la première à briser la glace.

- Vas-y entre ! Lui intimais-je aussi mal à l'aise que lui.

Il hoche la tête et passe la porte. Je lui propose d'aller s'installer sur le canapé, ce qu'il accepte. Une fois assis le silence refais son apparition. J'essaie alors encore une fois de le rompre.

- Tu veux que je te serve quelque chose ?

- Heu...ouais merci. Me répond -il en fixant ses mains dont les doigts se noues entre eux.

- Je peux te proposer du...

- Peu importe ! Me répond-il avant que je ne puisse finir ma phrase.

Je fronce légèrement les sourcils face au ton qu'il vient d'employer, puis m'éclipse dans la cuisine. Par la suite je reviens dans le salon avec un verre de jus d'ananas. Je m'assieds sur le fauteuil qui se trouve en face du canapé et pose la question qui me brûle les lèvres depuis qu'il est arrivé.

- Comment tu sais où j'habite ? Lui demandais-je en essayant de capter son regard noisette. La tête toujours baissée vers ses mais il me répond brièvement.

- J'ai demandé à Cara !

- D'accord, mais alors tu peux au moins me dire pourquoi tu es là ?

Cette fois-ci quand je finis ma phrase, il lève sa tête vers moi et plonge ses yeux brillant dans les miens. A ce moment je remarque qu'il n'est pas comme d'habitude, il est comme la dernière fois à la salle de musique. Il paraît vulnérable et complètement désemparé. Je le fixe intensément pour le faire réagir mais il détourne les yeux et souffle.

- Répond moi Callen que fais-tu ici à cette heure ?

- Je te surveille. Marmonne-t-il entre ses lèvres.

Offensée, je me lève d'un bond du fauteuil, manquant de renverser le verre qui se trouve sur la table basse et dont Callen n'a pas bu une seule goutte.

- Je ne suis pas une enfant, je n'ai pas besoin de baby-sitter. Il pose ses mains sur les bords de son visage et râle entre ses dents. Pourquoi vouloir me surveiller ? je me porte très bien.

Il ne me répond toujours pas, je contourne alors la table pour me rapprocher de lui. Je m'assieds près de lui sur divan et inspire profondément avant de lui adresser la parole pour ne pas lui hurler tout ce que je pense au visage.

- Pourquoi Callen explique-moi ? Lui demandais-je le plus calmement que je puisse.

Il déglutit difficilement et articule ces quelques mots :

- Pour te protéger. Sa voix sourde et cassé me fait un pincement au cœur.

Je déglutis à mon tour et baisse mon buste vers lui. Sa tête basse soutenue par ses mains m'empêche de voir son visage.

- Je vais très bien, tu n'as pas de soucis à te faire. Lui chuchotais-je doucement. Je pose ma main sur son épaule et à mon contact ses muscles se détende. Nous restons là, quelques minutes, dans cette position. Lui recroquevillé sur soi-même et moi la main sur son épaule.

- Dis-moi ce qui ne vas pas ? A mes mots, il se braque et se dégage de ma main. Il se lève et pars près des baies vitrés pour observer dehors la ville vivante, éclairée par tant de lumières colorés.

Je m'allonge puis pose mes mains sur mon visage. Je suis vraiment épuisée de toutes ces histoires.

- Ne me pose pas plus de questions, laisse-moi juste rester ici, je resterais sur le canapé, je ne te dérangerais pas ! Affirme-t-il en se détournant des baies vers moi. Le contraste des lumières vives de la ville et de ses cheveux bruns, ainsi que de ses vêtements sombres, fait de lui une ombre intouchable et complément perdue dans cette immensité. Sur son visage je vois bien que quelque chose le tracasse mais quoi que je fasse, il ne veut pas se dévoiler. Je souffle pour finalement acceptée de l'héberger ici ce soir.

Le reste de la soirée se passe dans le silence total. Nous mangeons tous les deux le repas que j'ai préparée devant un film qui passe à la télé. Puis une fois le dîner terminer, je ne perds pas de temps avant de débarrasser et de me retirer dans ma chambre pour mettre fin au malaise présent.

Dans ma chambre, je prépare mes affaires de cours pour demain, je remarque alors que j'ai oublié mon portable dans le salon. Je marche dans le couloir sombre, me dirigeant vers la pièce où se trouve mon invité. C'est alors que sa voix s'élève, je m'arrête dans ma marche et me rapproche doucement de la porte.

- Je t'ai dit de ne pas m'appeler ! Dit-il sèchement.

J'entrouvre légèrement la porte et le voit debout devant les baies, la main crispée sur le téléphone.

- Non, je ne veux pas savoir. Rajoute-t-il en se détournant des fenêtres pour revenir s'installer sur le canapé.

- Je viendrais demain si c'est ça qui t'inquiète mais là je suis occupé. Non tu ne peux pas venir. Ouais aller Salut ! Il lance violemment son portable sur le fauteuil en face de lui et grogne une main sur le front. Je me recule alors pour retourner de ce pas dans ma chambre mais je heurte malencontreusement avec fracas le meuble derrière moi. Un gémissement de douleur sortis de mes lèvres. J'entendis alors des pas se dirigé vers moi, avant que je n'aie le temps de m'enfuir la porte s'ouvre et je me fige.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Me demande-t-il en fronçant ses sourcils.

Je cligne plusieurs fois des yeux avant de lui répondre.

- Je crois que tu as oublié que je suis ici chez moi, alors je circule où je veux !

- Oui, je n'ai pas oublié mais je croyais que tu dormais. Me répond -il.

- Non, je suis venue récupérer mon portable que j'ai oublié ici ! Je le contourne pour aller prendre mon téléphone qui se trouve sur le plan de travail de ma cuisine avant de retourner dans le couloir qui m'amène vers ma chambre. Soudain une main me retient.

- Attend ! Je me retourne et me cogne à son torse, je me recule alors et lève la tête pour le regarder dans les yeux.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tout d'abord tu viens chez moi et me demande de rester cette nuit mais je n'ai aucune explication et puis après cet appel, que ce passe-t-il ? J'aimerai savoir. Lui expliquai-je sur les nerfs.

- Je suis désolé mais je n'ai rien à te dire ! Me répond-il en lâchant mon bras et se retournant pour quitter le couloir.

Je masse l'endroit où il me tenait il y a quelques instants, qui est marqué de traces rouges, puis je m'approche de lui en lui donnant un coup dans le dos.

- Alors tu peux t'en aller ! Lui lançais-je en continuant mes coups sur son dos. Il se retourne une fois de plus et je vois alors dans ses yeux un mélange de colère et de tristesse.

- Je suis ici pour te pro...

- Me protéger. Oui, j'ai bien compris, mais de quoi ? Je ne comprends vraiment pas tes agissements ! Je vais très bien.

Il contracte une fois de plus sa mâchoire et m'attrape par les épaules.

- Tu ne comprends pas ! Tu es en danger. M'explique-t-il avec rage. Il baisse la tête et regarde ses pieds. Je le repousse violemment, énervée par ses phrases qui n'ont aucun sens.

- En danger de quoi ? Je ne comprends rien de ce que tu dis Callen.

Il ne me répond pas et disparait de mon champ de vision. Plus qu'énervée, je le suis en répétant son prénom.

- Répond moi ! Qu'est-ce qu'il se passe ? Lui hurlais-je.

Il se retourne brusquement les yeux fulminant de rage.

- Je t'ai dit de ne pas me poser de questions à ce sujet !

- Je pense que je mérite des explications, je suis quand même chez moi. En disant ses mots je croise mes bras contre ma poitrine, frustrée de n'avoir aucune réponse.

- Très bien alors je m'en vais. Dit-il en attrapant ses affaires avant de se diriger vers la sortie.

Je le regarde passer la porte puis la verrouille après son passage. Toujours énervée, je vais me faire une infusion dans la cuisine pour me détendre et retourne dans ma chambre lire quelques pages de mon livre avant de m'endormir.

Des cris et des sifflements résonnent. Je m'approche d'un cercle formé par des personnes et au centre se trouve deux hommes en train de se battre. Je ne distingue pas leur visage mais les poings volent autour d'eux. Tous les autres autours les applaudissent, mais moi je reste là sans bouger complètement figée. L'homme qui est plaqué à terre crache plusieurs fois du sang mais celui qui me martèle de coups ne s'arrête pas. Quand soudain une fille hurle des mots que je ne comprends pas et les deux hommes se stoppent immédiatement. L'homme à terre croisent mon regard et me fait un sourire terrifiant ce qui me donne des frissons. Il se relève difficilement et s'approche de moi, c'est alors que mon cœur s'accélère et des sueurs froides me prennent. Son regard animal et son sourire de fou me fait froid dans le dos. Il approche sa main de mon visage et je ferme les yeux, terrorisée.

Mon réveil sonne et je sursaute une fois de plus dans mon lit. Je repense alors à mon rêve, je revois son sourire et ses yeux effrayant. Je reste quelques minutes dans mon lit, les mains soutenant ma tête complètement perdue. Qui est cette personne ? Que me veut-il ? Sans pouvoir répondre à mes interrogations, je m'active pour ne pas être en retard encore une fois à l'université. Après une bonne douche, j'enfile mes vêtements puis prépare mon petit déjeuner. J'attrape mon sac et ouvre la porte c'est alors qu'un cri aigu sort de mes lèvres face au spectacle qui s'offre à moi.

Un corps allongé de tout son long se trouve sur mon palier. Je donne un léger coup dans l'intrus et il ne bouge pas. C'est alors que je reconnais la veste noire qui se trouve sur l'individu. Callen ! Je me précipite près de son visage et remarque qu'il respire, ce qui me rassure immédiatement.

Je l'appelle alors plusieurs fois jusqu'à que je vois ses cils papillonnés, aveuglé par la lumière, il se retourne.

- Lève-toi ! Lui dis-je en le poussant de toute mes forces, ce qui le fit lâcher un râle rauque.

- Qu'est-ce que tu veux ? Me demande-t-il endormis.

- Là en ce moment, je veux que tu te lèves de mon palier ! Et éventuellement j'aimerai aussi des explications.

- Roh c'est bon, si tu veux râler vas autre part, j'en ai plein la tête. Déclare-t-il en essayant de se lever, ce qui est un calvaire à ce que je vois.

- Je pense que j'ai le droit de râler, qu'est-ce que tu fais à dormir devant chez moi ?

- On s'en fous de ça ! Bon il est quelle heure ?

- Pardon ? Je crois pas non ! J'ai le droit de savoir pourquoi tu te trouve allongé comme un larve devant chez moi ? De toute façon tu vas sûrement me dire encore "ça ne te regarde pas" et bah très bien, je m'en vais, tu n'as qu'à rester ici ! Dis-je en me dirigeant vers la sortie.

- Mais attends, tu vas où ? Demande-t-il en m'arrêtant dans ma marche.

- Bah je vais en cours tiens !

Il me regarde, complètement perdu quand soudain une effluve âcre viens à mes narines. Je me tape le front et souffle.

- Ne me dit pas que tu es ivre quand même ?

- Mais non...

- Bah si, désolé de te le dire. Bon j'en ai marre de toi, je m'en vais.

- Mais attends Ellie ! M'appelle-t-il quand j'ai franchi la porte et que je me trouve dans la rue.

- Qu'est que tu veux encore ? Demandais-je en me retournant agacé par son attitude.

- Mais comment je fais pour les cours ? En fait je ne sais pas où j'ai posé mes affaires, elles ont disparu.

- Ça c'est ton problème ! Lui dis-je en continuant mon chemin.

Lors du trajet jusqu'à l'université, il me suit de près et m'appelle par moment mais je fais abstraction et continue sans lui prêter la moindre attention. Arrivée à destination, ma petite blonde viens m'accueillir puis une fois qu'elle distingue la personne à mes côtés, un sourire immense viens se scotcher à ses lèvres.

- Non, je t'arrête tout de suite. Ce boulet me suit depuis ce matin mais il ne se passe rien entres nous.

A peine ai-je fini ma phrase que des mèches brunes viennent caressés mon visage. Callen se tenais devant moi avec un grand sourire, très proche de mon visage.

- Tu es sûre de ça Miss Moore ? Me souffle-t-il de son haleine alcoolisée.

Cara saute dans tous les sens en criant comme une folle attirant la foule. Je repousse Callen pour qu'il soit à une distance appropriée puis lui susurre quelques mots.

- Eh oui mon cher je suis sûre ! Les ivrognes ne m'intéressent pas. Répondis-je en m'engouffrant dans l'établissement toujours suivis pars une espèce de zombie. Arrivée devant les casiers, je remarque Jay devant le sien. Je m'approche de lui accompagner de Cara pour le saluer mais avant que nous puissions en placer une, Callen se jeta sur lui de tout son poids ce qui le fit vaciller avant de se rattraper sur les rangés de casiers.

- Alors comment tu vas ma princesse ? Dit-Callen en lui frottant les cheveux énergiquement.

Cara et moi nous nous regardions avec un sourire contagieux, ce qui nous fit éclater de rire. Jay lui, lui donne un coup de coude dans le ventre pour le faire cesser de rire comme une baleine, ce qui le fit titubé au milieu du couloir.

- Hum...mais attend ! t'es bourré ? Demande t'il en s'approchant de Callen qui essaie de se maintenir debout.

- Non.... Affirme-t-il avec la voix pâteuse en se dirigeant vers une salle.

- Eh attend reviens ici ! Dit Jay avant de nous quitter pour sauver Callen de ses humiliations.

A ce moment précis la sonnerie retentit donc après avoir fermé notre casier nous nous dirigeâmes vers la salle de classe.