Chapitre 28

°°°Je lui souris et m'éclipse dans ma chambre. Je sors ma valise à cabine. J'y mets tout se qui me sera nécessaire sur place. Pyjamas, culottes, chaussettes, soutien-gorge, etc. Je vais dans la salle de bain prends une trousse de toilette et je prends une autre trousse pour mon maquillage et mes pinceaux. Ah, il me faut aussi une tenue de travail.Une fois que j'ai tout mis dans ma valise. Je prends mon pc, chargeurs, mes papiers, carte bleu et mes clés de moto et mes gants. Une fois prête je retourne dans le salon.°°°

***

-C'est bon, nous pouvons y aller.

Il se retourne et examine mes affaires.

-Vous n'avez que ça ? me demande-t-il étonné.

-Oui, c'est amplement suffisant. Pourquoi ?

-Vous ne respectez pas le cliché des femmes qui prenne 23kg de vêtements pour deux jours. sourit-il en se dirigeant vers moi.

-J'osai espérer que vous aviez remarqué depuis le temps que je ne répondais pas aux clichés. Et puis ce n'est que pour quelques nuits. Je ne passerai pas le mois non plus.

-C'est vrai qu'après la droite que vous avez mis à votre camarade, mes derniers préjugés se sont envolés. Cela change des mignonnes petites gifles que j'ai pu voir. Je veillerai à ne pas vous énerver à l'avenir.

-Je suis flattée. dis-je en rigolant.

Il doit te prendre pour un homme maintenant.

Je ris intérieurement, cela doit changer des minettes qu'il a fréquenté. Tant mieux, je ne suis pas faites de la même étoffe que le peuple, autant qu'il s'en rende compte rapidement.

Il prend ma valise mais je résiste. Je peux bien la porter moi-même.

-Lâchez ça, Mademoiselle. Morelli.

Vu le regard qu'il m'a fait. Je décide d'écouter. Il me devance pour se chausser. Après avoir vérifier les plaques, les chauffages et les fenêtres j'y vais à mon tour. Je mets mon manteau et verrouille ma porte.

Nous descendons en silence. Une fois en bas je prends la parole.

-Je vais prendre ma moto pour vous suivre.

-Pourquoi voulez-vous prendre votre moto ?Je peux vous emmener où vous le souhaiter.

-Je le sais bien mais lundi j'ai cours et je tiens à mon autonomie.

-Comme vous voudrez.

Je vais avec lui jusqu'au coffre qu'il ouvre avec sa clé, pour poser mon sac et lui ma valise.

-À toute de suite. lui dis-je puis je vais enlever ma moto de sa place et prends le casque en dessous du siège.

Je lâche mes cheveux pour ne pas être gênée et démarre après avoir mis mes gants de protection. Le vrombissement puissant de cette merveille retentit de plus belle et je ne suis pas peu fière devant châtain sexy.

Je démarre en douceur et suis Maître. Azaley. La fraicheur du soir me fait un bien fou. Par moment je me permets de devancer l'Audi qui m'escorte.

Quelle vantarde.

Oui et ? Ce n'est pas comme si toute les femmes conduisaient de genre d'engin comme je le fais.
Je freine au feu et Maître. Azaley me rejoint et descends la vitre.

-Alors, on frime ? dit-il le sourire colgate de sortit.

-Je ne vois pas de quoi vous parlez. souriais-je en retour.

Le feu ne tardant pas à repasser au vert, je fais cracher le moteur en accélérant sur place. Châtain sexy rentre dans mon jeu et fais vrombir ses chevaux à son tour.

-Vous êtes incorrigible. lui lançais-je au-dessus du bruit.

-Nous sommes deux dans ce cas.

-Bon je dis vous à demain alors. dis-je pour le charier.

Pas le temps d'entendre sa réponse. Je démarre dès que le feu s'allume.
Partie comme une fusée j'entends l'Audi noire mate me suivre de près. J'ai le sourire aux lèvres. La circulation se fait dense à cette heure-ci mais j'arrive à me faufiler entre les voitures aisément tandis que le thon est coincé. Je jubile intérieurement mais me gare sur le côté en attendant qu'il arrive. Je ne connais pas la route après tout. Une fois que je le vois au loin je redémarre et passe derrière lui. Finis les folies pour ce soir. Nous arrivons dans le parking souterrain où je me gares entre deux de ses voitures. J'enjambe ma moto et enlève mon casque avec précaution. Une bosse ayant fait son apparition à l'arrière de mon crâne.

Satané petit con de Matt.

Il va falloir que je trouve une solution et rapidement concernant ce sujet. J'espère que je ne le croiserai pas lundi. Je traverse le parking pour rejoindre châtain sexy. Je prends mon sac et lui laisse la valise.

-Je dois avouer que vous avez de l'allure sur cette moto. me dit-il le sourire mutin.

-Merci, merci. Je sais. dis-je en soulevant le côté de mes cheveux. Il rigole.

-Venez !

Je le suis dans l'ascenseur. Nous montons à toute vitesse au sommet de cette tour. Malgré que la veille j'y étais, le penthouse m'impressionne toujours autant.

***

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