Chapitre 24
Samedi 9 octobre
Je me réveille en douceur et m'étire sur les draps de satin. J'accueille leur fraicheur avec joie sur ma peau chauffée par la couette à l'odeur de lessive subtile et printanier. Ce que j'ai bien dormi. Ce n'est pas l'envie de rester dans ce lit toute la journée qui me dérange mais je risque de déranger son propriétaire si je n'en sors pas.
Et si il te rejoignait ? S'ajoute Ava bis qui à l'air bien trop aux aguets pour quelqu'un qui vient d'ouvrir les yeux.
Sans façon, je resterai bien ici pour me prélasser et dormir, pas pour autre chose. Je prends mon téléphone et regarde l'heure, il est presque onze heure. Mon dieu que le temps passe vite. Mais alors que je me lève de mon lit pour effectuer mes étirements habituelles ma porte s'ouvre brusquement. Quelle n'est pas ma surprise quand je vois le visage que je ne connais pas d'une femme aux allures de catin manucurée et mal baisée.
Pardonnez moi l'expression mais m'interrompre comme ainsi pour me crier dessus, parce que oui elle s'échauffe le gosier sur moi, alors que je ne l'a connais ni d'Adam ni d'Eve, réveille certaines parties sombres de ma personnalité qui l'est déconseillé de voir.
Par réflexe et par pudeur je descends le t-shirt aussi bas que je peux cela veut dire au ras des fesses. Au temps dire que ce que j'ai fait ne serre à rien.
-ALORS C'EST VOUS LA PUTE QU'IL BAISE. IL M'A REMPLACÉ PAR VOUS, JE RÊVE. COMBIEN VOUS PAYE-T-IL ?
Voilà ce que venait de gueuler cette folle. Et ma patience qui était de 10/20 jusque là avait brusquement chuté à un chiffre négatif.
-Pardon, vous venez d'utiliser le mot pute pour me décrire. Écoutez moi bien vieille folle, de 1 je baise qui je veux gratuitement. De 2, vous avez intérêt à sortir le plus vite possible de cette chambre avant que je vous en colle une et de 3 arrêter de crier avec votre voix de chaton égorgé, je viens d'ouvrir les yeux. Dis-je sur le ton de la menace.
-Comment osez-vous ? C'est moi qui vais vous étripez vive. Dit-elle en s'approchant de moi et en jetant son sac sur le sol.
Oh si tu me cherches tu vas me trouver, salope.
Elle est stoppée dans son élan par une main qui vient lui empoigner avec fermeté le bras.
-Mais qu'est ce que c'est que ce bordel ? Marie, que fais-tu ici ? gronda Maître Azaley encore en pantalon de pyjama et torse nu, sans doute venait-il aussi de se réveiller. Et vu le ton qu'il avait employé, il était furieux, moi-même je ne pourrais faire la fière.
-Vi...Vic.. Victor !!!
Pourquoi faisait-elle l'étonnée ? Après tout nous étions chez lui.
-OUI C'EST MOI. COMMENT ES-TU ENTRÉ CHEZ MOI ? C'EST UNE VIOLATION DE PROPRIÉTÉ. TU T'EN RENDS COMPTE EN PLUS AVEC AGRESSION VERBALE ET TENTATIVE D'AGRESSION PHYSIQUE. EXPLIQUE TOI VITE AVANT QUE JE N'APPELLE LA POLICE.
Oui, définitivement je me passerai bien de l'énervé à l'avenir.
Et l'autre folle, Marie, commence à pleurer. Je rêve, c'est ça sa technique pour récupérer un homme. Décidément je ne voyais pas pourquoi elle pensait être remplacée, encore aurait-il fallu avoir eu une place.
-Lâche-moi Victor, tu me fais mal. Lance-t-elle entre deux sanglots.
-RÉPOND. Dit-il en resserrant d'avantages son emprise.
-Tu ne répondais plus à mes messages, ni à mes appels, bon sang Victor je m'inquiétais pour toi. bégaya-t-elle comme elle le pu.
-Alors tu décides de débarquer chez moi et de faire ta loi. Ça ne va pas se passer comme ça.
Bon je ne comptais pas rester là à les regarder se disputer alors je me faufila sur le côté pour sortir en douce. Mais c'était avant que Victor ne m'attrape par le bras à mon tour -décidément il va falloir que je m'habitue vite à ce qu'il me touche car il n'a pas l'air d'avoir l'intention d'arrêter- et me met face à la catin de première. Eurk, rien que de penser qu'il est pu fréquenter une chose pareil me dégoute. Il doit y en avoir des maladies entre ses cuisses.
Plus sûr qu'il voit les miennes s'écarter un jour.
-Excuse-toi. Lui quémanda-t-il.
-Maître Azaley, ce n'est vraiment pas nécessaire. C'est plutôt à vous qu'elle doit des excuses. Personnellement je n'en ai que faire. À partir du moment où elle est capable de m'agresser comme cela, ses excuses n'ont aucune valeur à mes yeux. Alors si vous le voulez bien je vous laisse un moment en tête à tête histoire de régler vos problèmes. Et je lui décala doucement les doigts de mon bras pour partir et descendre au rez-de-chaussée. Il m'avait regardé incrédule. Sans doute vexé que je l'ai contredis devant elle.
Très peu pour moi les excès de testostérone.
Une fois en bas, je ne sais que faire. Alors je décide d'aller dans la salle de bains pour effectuer une petite toilette matinale. Après mettre rafraîchit je me permet d'utiliser le déodorant de châtain sexy. Il sentait divinement bon. Après cela je pris le matériel médical qui me servit à soigner sa main il y a encore quelques heures pour le porter sur l'ilot de la cuisine. Je retourne sur mes pas pour entrer dans la chambre de mon hôte. Il me faut trouver un pantalon, il commençait à faire froid et je n'étais pas très certaine de vouloir rester en tenue légère quand lui et la femme-chose qui l'accompagnait descendraient. J'enfila un pantalon au hasard et ce qui paraissait un peu ample pour lui me moulait carrément le corps. Pourquoi est ce que ça ne pouvait pas être comme dans les films pour une fois. Vous savez quand la fille met la chemise du mec qu'elle vient de rencontrer et que ça lui fait une robe sexy. Moi la couette de son lit aurait peut-être cette effet sur moi mais certainement pas une chemise. Bon, je dois m'en contenter. Je retourne dans le salon et me décide à explorer un peu l'endroit.
Oui, je sais, je suis trop curieuse.
J'ouvre plusieurs portent qui donnent respectivement sur une troisième chambre, une salle de jeux, un home cinéma et un bureau. Sans doute celui de Maître. Azaley pensais-je. Mais il me restait une porte à voire. Ou plutôt une large double porte en chêne. Je l'ouvris et fut subjuguée par ce qui se présenta à moi. Une magnifique bibliothèque, comme dans celle de la belle et la bête. Mon dieu, des livres à en faire tourner la tête. Je m'avança alors, après avoir refermé les portes, pour explorer cette merveille. Plusieurs livres, aux couvertures presque moyenâgeuse attirèrent mon attention, la plupart se trouvaient être des premières édition. Autant dire qu'elles coûtaient une fortune. Je me saisi d'un des livres, portant sur la mythologie grecque, histoires dont j'étais particulièrement friande avant de m'installer sur la méridienne verte aux coussins moelleux et de me couvrir du plaid à ses pieds. Quelques minutes plus tard je retrouvai le monde que m'a permis de m'évader plus d'une fois ces quatre dernières années.
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