***Je gravis une nouvelle fois les marches menant au premier. Je toqua à la porte mais personne ne répondit alors je rentra pour déposer le t-shirt sur le lit et allumer le chauffage.***

Je passe devant la salle de bain dont la porte était entre ouverte.

Non Victor, je sais à quoi tu penses et c'est non.

Un petit coup d'oeil ça n'a jamais tué personne.

Il y a un début à tout.

Allez après tout je lui offre l'hospitalité, un rapide coup d'oeil et je retourne à mes occupations.

Je m'approche discrètement. Elle me ferai une sacré scène si elle me prenait la main dans le sac. Je m'arrête près de la porte et avance la tête pour espionner mon invité.

Mauvaise idée que m'indique l'érection qui s'intensifie dans mon pantalon bientôt trop serré. En effet, le spectacle qui m'est offert est bien trop excitant pour que je m'en aille maintenant.

La voilà qui retire ses talons, penchée en avant, avant de se redresser et de décaler sa longue chevelure épaisse sur le coté dégageant ainsi son cou -cou que j'adorerai lécher- et par la même occasion son dos. Elle vient se contorsionner les bras pour attraper sa fermeture éclaire et la faire glisser tout le long de son corps. Avant de faire à leur tour glisser les bretelles sur ses épaules sensuelles. Mon dieu, je vais littéralement fondre sur place si je ne pars pas maintenant.

La robe qui la protégeait encore de mon regard tombe au sol dévoilant ainsi un ensemble en dentelle violet sortie tout droit d'un film érotique. Elle se dirige alors vers la douche italienne pour ouvrir l'eau et la laisser chauffer doucement. Elle se place devant le miroir et alors que je ne pouvais jusque là que la contempler de dos j'ai le plaisir de voir aussi le devant pendant qu'elle se démaquille et retire ses bijoux. Son soutien gorge lui va à la perfection et met en valeur sa poitrine parfaite et généreuse.

Je commence à avoir mal à l'entre jambe.

Mais alors que je continue de me rincer l'oeil à l'insu de Mademoiselle. Morelli, je remarque des sortes de marques sur son corps. Elles ressemblent à des cicatrices et sont toutes identiques. Il y en a sur son abdomen principalement puis sur le haut de ses cuisses et au niveau de ses clavicules. Mais j'ai à peine le temps de les observer qu'elle dégrafe déjà son soutien gorge. Je pars avant d'en avoir trop vu, j'avais déjà violé son intimité, je n'allais pas non plus la voir nue bien que ses courbes m'appelaient à rester. Je répartis d'où j'étais arrivé pour me doucher à mon tour rapidement.

Sous la douche, malgré le spectacle qu'Ava m'avait offert, je ne pouvais m'empêcher de repenser aux marques sur son corps. Elles ne faisaient que confirmer d'avantages mes intuitions. Il lui était arrivé quelque chose. Mais quoi ? Quand ? Comment ? Qui lui avait fait cela ? Toujours plus de questions que de réponses mais j'allais bientôt changer cela.

Je sors de l'eau, me sèche rapidement avant d'enfiler simplement un pantalon en lin beige.

Je regarda l'heure, 5h passé du matin, habituellement c'était l'heure à laquelle je me réveillais mais c'était le week end, après tout je pouvais bien profiter d'une grasse matinée pour une fois. Je sortis me chercher un verre d'eau, bizarrement j'avais chaud. Mais quand j'arrive dans la cuisine, je tombe nez à nez avec Mademoiselle Morelli qui elle aussi se sert un verre d'eau. Comme quoi je ne suis pas le seul à avoir très chaud. Je me racle la gorge ce qui la fait légèrement sursauter.

-Oh Monsieur Azaley, Je suis désolée j'ai encore fouiller pour trouver un verre.

-Ava, appelez moi Victor premièrement. Et je vais essayer de ne pas trop vous en vouloir. Lui répondis-je taquin en me dirigeant vers le placard où se trouve les verres.

-Merci alors. Bonne nuit Mons... euh Victor.

Et elle me contourna pour rejoindre la chambre que je lui avais si gentiment prêté. Je la suivi du regard ne pouvant pas résister à la vue du tissu de mon t-shirt tendu sur le fessier rebondit de ma collègue.

Je bus d'une traite mon verre pour redescendre sur terre avant de le remplir une nouvelle fois et de me glisser sous mes draps.

***