Jusqu'à la fin
Tout était passé si vite, une explosion, des flammes, des cris, des larmes, son corps posé devant moi me protégeant, seulement moi et elle.
Toute la classe et les gens autour s'étaient précipités autour d'elle tandis que moi j'étais resté là inerte, aucune réactions , aucun mots, rien. Il n'y avait que ce sentiment me parcourant le dos me faisant si mal alors qu'autrefois il me faisait du bien.
Himiko riait a pleines dents, elle se moquait. COMMENT POUVAIT-ELLE? Elle n'en a pas le droit, ELLE N'EN A PAS LE PUTAIN DE DROIT! La rage montait en moi mes mains me demangeaient je voulais tout exploser. Les flammes prenaient de l'empleur derrière moi tout comme la rage s'etendait au fond de moi. Je me mis a baisser la tête, je repenser a tout, en une minute tout les moments passé me revinrent en mémoire je me sentait si faible.
Moi: AAAAAAAAAAAAAH
Je me mis a crier. Crier tout les sentiments serrant mon cœur, me faisant mal, ma peine, ma rage, mon amour...
Je me mis alors a courrir vers cette garce qui continuer de rire mais quelqu'un m'arrêta me serrant le bras je me retourna, pour dire a cette personne de me lacher ou c'est lui que j'allais exploser, je vis izuku et shouto me tenir le meme bras .
Moi: QU'EST CE QU-
Deku: Elle a besoin de toi
Moi: Mai-
Demi-face: Va la voir, on va s'occuper d'elle
Je ne dis rien, me resigna, baissa la tete et alla la voir. Les personnes présentent s'écartèrent pour me laisser passer et là, je la vis allonger, du sang couvrant la totalité de ses vêtements elle était mal au point, très mal au point et tout ça pour moi. BORDEL!!! Sa poitrine montait et descendait a une vitesse allucinante. Je remonte alors mon regard pour rencontrer ses yeux marrons me transperçants je m'avança ne lâchant pas le contact visuel, arriver près d'elle je m'assis, aucun sons n'étaient sortis de l'une de nos bouches. Jusqu'à ce qu'elle me prit la main, je relevis la tête et la vis sourire.
Ochako: Je suis heureuse que tu ailles bien Bakugo-kun *sourit**essoufflée*
Et elle se mit à rire, d'un rire cristallin. Elle était bien plus forte que moi, que nous...
Sans que je ne puisses comprendre pourquoi je la pris dans mes bras voulant sûrement la protéger et l'avoir près de moi, je la sentis sourire sur mon épaule.
Puis.....plus rien elle avait fermé les yeux un sourire béat sur ces lèvres. Les larmes montaient jusqu'à mes yeux, elle ne pouvait pas me laisser, pas elle.
Moi: Non, non ,non, NON. TU NE PEUX PAS ME LAISSER OÏ URARAKA TU N'AS PAS LE DROIT DE ME LAISSER, PAS TOI!!! JE T'EN SUPLIE NE ME LAISSE PAS OCHAKOOOO!!
J'étais dans un état second, la seule personne qui me comprenait et qui compter pour moi venait de partir a cause de moi, je la secouer la supplier de revenir de ne pas me laisser seul dans ce monde.
L'ambulance est vite arriver me l'arrachant des mains, me disant qu'ils feraient tout leur possible pour la ramener, j'ai insister pour venir avec eux je ne pouvais pas la laisser une seconde de plus c'est comme si on m'enlever une partie de moi. Je les ai suivis sans un mots je voulais seulement rester auprès d'elle, juste elle. Je les ai entendu dire qu'il y avait très peu de chance qu'elle survive, c'était inconcevable, elle devait survivre.
Peu de temps après nous sommes arrivés à l'hôpital, ils l'ont pris directement en urgences, que ces chances de survie étaient trop minime, que cela allez être compliquer je ne pouvais l'entendre je savais que c'était une battante qu'elle était forte, qu'elle s'en sortirait, je le savait au plus profond de moi elle allait y arriver. Lorsqu'ils l'ont rentrer au bloc opératoire, ils m'ont demandaient de rentrer chez moi que l'operation aller durer plusieurs heures que je ne pouvais pas rester ici.
Moi: Vous ne m'empecherez jamais de rester ici.
Médecin: Voyons monsieur vous n'all-
Moi: Vous ne comprenez rien ou quoi je vous ai dit que j'allais rester, c'est que ma décision est prise ok !? Si je veux rester ici jusqu'à la fin de mes jours je le ferai et ce n'est pas vous qui allez m'en empêchez c'est clair?!
Il ne dit rien et répartit en direction du bloc. Je partis m'assoir mettant ma tête entre mes mains repensant a toutes les actions qui s'étaient passé en si peu de temps. C'etait passé si vite que je n'ai rien pu contrôler, tout m'étaient passé entre les doigts, rien ne s'était passé comme je l'avais prévu, comme nous l'avions prévu...PUTAIN!
~Ellipse de plusieurs heures~
Ça fait maintenant 3h qu'elle est au bloc et je n'ai aucune fucking nouvelle personne ne veut me dire ou l'operation en ai. Je vais devenir fou, j'ai envie d'exploser ce putain d'hôpital. On ne veut rien me dire par prétexte que je ne fasse pas partie de sa famille MDR. La seule chose que je sais et que personne n'est venu pour elle et que ses parents habitent trop loin et n'ont aucun moyen pour se deplacer. Elle est aussi seule que moi, c'est ironique ce sont ceux qui sont seuls, avec personne pour les epauler, pour les aider, pour les soutenirs, qui sont les premières personnes à sourrire pour les autres, à leur venir en aide, à les sauver au péril de leur vie... et les gens ne vous diront jamais merci, ne vous le rendrons jamais, tout ça cacher sous un sourrire faux d'hypocrisie. Ce sont ceux qui sont le moins qui donnent le plus....
J'etais dans mes pensées lorsqu'une personne vient me taper à l'epaule, je tourne la tete pour savoir l'origine de mon derangement et son alibi pour que je ne lui arrache pas les deux yeux, et decouvre une femme avec une blouse surrement une infirmière .
Infirmière: Monsieur, monsieur?!
Moi: Quoi?!
Elle commence à me les péter sans même avoir commencer à parler.
Infirmière: Vous êtes bien la personne qui attendait heu..*regarde ses feuilles* mademoiselle URARAKA Ochako, non?
Moi: Oui c'est moi qu'est-ce qui se passe ?
J'ai commencé à paniquer, ne me dites pas que non, non, impossible!!! NON !
Infirmière: Il me semblait aussi! Je suis venu vous dire qu'elle était réveillée depuis déjà une demi-heure et qu'elle demande à vous voir depuis son réveil. Elle est dans la chambre 212. Allez-y avant que je ne me fasses gronder pour vous avoir donner la chambre *rire*
En un mouvement je me suis retrouvé debout je remerciai l'infirmière et partit en quatrième vitesse vers la chambre indiquée, heureusement je n'ai pas mis beaucoup de temps avant de la trouver mais d'un coup je m'arrêta devant la porte. Qu'est-ce que j'allais faire ou même lui dire? "Hey ça va ? Je sais que c'est de ma faute si tu es ici mais voilà salut." Je n'en savais rien comment allait-elle, elle même réagir, qu'allait-elle dire?
Je ne posa pas plus de questions et entra, je la trouvis assise sur son lit regardant par la fenêtre. Mon dieu qu'elle est belle!!! Je m'approcha en essayant de faire le moins de bruit ce qui est raté, puisqu'elle tourna la tête en ma direction et me sourris. Mon coeur va exploser si ça continue. Je m'avance nous nous fixons tout deux dans les yeux sans rien dire, sans rien faire. J'arrive près du lit et la contemple, un bandage est mis tout autour de sa tête, ses deux bras sont bandés et elle a une jambe dans le plâtre. Je me mords la lèvre pensant au fait que c'est de ma faute que c'était à moi de la protégé
???: Ce n'est pas ta faute, ne t'inquiète pas et puis je vais bien
Je tourne la tête pour rencontrer encore une fois son regard et son sourire si sincère. Je ne pouvais rien dire les mots ne voulant pas sortir, je l'a pris dans mes bras savourant son contact, sa présence, le fait qu'elle soit près de moi, juste près de moi. Elle était vivante, elle n'était pas partit, non, elle était restée, elle était là.
Moi: Idiote..
Ochako: hein?!
Moi: TU N'ES QU'UNE IDIOTE SANS CERVELLE, TU AURAIS PU PERDRE LA VIE. TU AS PENSÉ AUX PERSONNES QUI T'AIMENT, A TES PARENTS, A TES AMIS, A MOI....
Je m'étais mis à crier, j'avais besoin d'extérioriser , toutes ces émotions étaient trop fortes pour moi, et ce sentiment était en train de me vaincre sans que je ne puisses rien n'y faire. Je baissa la tete mais ne la lâcha pas pour autant, lorsque ses mains se posèrent sur mes joues je relevis la tête pour la voir avec une tête sérieuse
Ochako: Si j'ai fait ça c'est parce que j'ai penser à vous avant tout. Bakugo-kun je ne peux pas vivre sans vous, sans toi ... il etait de mon devoir de vous protéger, de TE protéger au péril de ma vie. Mais regarde moi Bakugo je suis là et je ne partirais plus ne t'inquiète pas *sourire*
Je la regarda surpris puis la repris dans mes bras.
Moi: Ne pars plus je t'en suppli.
Ochako: Je te le promet,et puis je t'aime trop pour ça.
Je relevis la tête, approcha de ses lèvres, fermis les yeux et scella nos lèvres dans un baiser doux et passionné, je ne saurai vous expliquer ce qui s'est passé à l'intérieur de mon corps mais je crois qu'une bombe à exploser, nous nous renvoyons tout notre inquiétude, notre soulagement et notre amour. Je la sentais serrait mon haut pendant que je la rapprochais de moi. Nous nous séparons par manque d'air et nous regardions avec tout l'amour du monde, un silence appaisant pris place savourant le moment présent je lui pris le visage dans mes mains et lui sourris pendant que des rougeurs se créaient sur son visage je me mis alors à rire.
Moi: *rire* Tu devrais te reposer.
Ochako: Aye mais seulement si tu reste près de moi. *sourire*
Moi: *sourire* Maintenant que je t'ai près de moi je ne te lacherais plus jamais.
Ochako: Jusqu'à la fin?
Moi: Jusqu'à la fin.
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