Chapitre 34 : L'assassinat de La Maya du Futur (2)

C'est la fin. C'est finis, elle est morte et je n'ai rien fait. Je n'ai pas sauvé la mère de Miley, je l'ai laissé mourir pour un futur que je dois sauver. J'aurais dû faire quelque chose, j'aurais dû, mais je n'ai rien fait. C'est finis, la Maya du futur est morte.

On ne peut pas vraiment décrire la tristesse ou la douleur. Celle qui t'étreint comme un vieille ami. Celle qui encré dans ton cœur te donne l'impression que la vie ne mérite pas d'être vécue. Elle est souvent accompagnée de la culpabilité, qui te serre si fort que tu en étouffes. C'est ce que je ressens actuellement. Je ne connaissais pas la Maya du futur, mais elle était moi. J'étais elle. Elle était ce que je serais devenue, je suis une partie d'elle. Une partie de son passé si compliqué qu'elle a essayé d'abandonner. Ell était moi et j'aurais pu être elle.

Je ne retiens pas mes larmes quand j'entends les bruits de l'ambulance. La couleur rouge qui illumine le ciel noir. Sous cette pluie battante, je vois Ewan et Miley. Trempés jusqu'aux os, le regard perdu et triste, ils sont en grande conversion avec les ambulanciers. En fait non, ils ne parlent pas. Ils se contentent d'hocher la tête. Miley dans les bras d'Ewan n'arrête pas de pleurer. Il y' a quelques minutes, le corps de sa mère a été pris. Elle s'accrochait au cadavre comme une petite fille tient s'accroche aux pied de sa génitrice. Elle ne voulait pas la laisser partir. Je ne l'avais jamais vu dans un état pareille, une tristesse et un désespoir sans pareille. Hurlant et se traînant dans tout les sens. Je n'arrivais pas à retentir mes larmes. Je voulais la prendre dans mes bras, l'a câliné, lui dire que ça ira, mais au lieu de ça, je l'ai regardé pleurer sa mère.

Dire que le lendemain, elle était si douce et gentille avec moi. Avec ce qu'elle venait de vivre, Miley s'est montré très forte. Jamais je n'aurais fait le tiers de ce qu'elle a fait. Même la Maya du futur est un exemple. Se sacrifier ainsi, après tout ce qu'elle a vécu. Et moi? Qu'avais-je fait? Rien. Je vis sur les sacrifices et la force des autres. Je n'ai rien fait là, où elles ont tout fait.

— C'est de ma faute, murmuré-je à Mya. C'est de ma faute si Miley est malheureuse... je dois... je devais l'aider! Tout ça c'est ma faute!

Les bruits des sirènes couvre les cries de ma voix. Tout devient soudain rapide et douloureux. J'ai l'impression d'éclater en mille morceaux, je n'ai plus aucun contrôle sur mes émotions, je crois étouffer. Je respire à grande goulé, mais rien, le sentiment de me noyer ne disparaît pas. Alors je crie, quitte à nous faire remarquer. J'hurle mon chagrin à me briser les cordes vocales. Les larmes brûlent mes joues autant que de l'acide et la pluie qui s'abat tel un châtiment divin, doit me rendre minable. Je vois floue, emportée par les larmes et le torrent de colère et de tristesse qui déchire mon cœur. La voix de Mya me parvient, je sens ses petites mains me pousser pour m'éloigner de Miley et Ewan. Je crois que je me débat, je me débat car je veux serrer ma fille dans mes bras. Je la griffe, je la tape. J'ai la sensation de ne plus être dans mon corps. D'observer à travers d'autres yeux le spectacle devant moi. Cette fille aux cheveux roux qui crie et hurle partout avec son amie essayant de la canaliser. Pourtant, les émotions je les ressens deux fois plus. Ils transpercent chaques parcelle de ma peau, ils détruisent un peu plus de ce que je suis. Je vois cette fille essayer de se libérer de la prise de son amie, je vois le désespoir dans leur actes. Soudain, prise d'un élan de force, la brune projette la rousse sur un mur, l'éloignant assez de la police et de l'ambulance. Un bruit fend l'air, mais je ressens la douleur lancinante qui traverse mon dos. Je crie, prenant conscience que je suis belle et bien la jeune fille aux cheveux carotte, puis, comme une seconde punition, de petites mains potelées frappent puissamment mes joues.

Le son est fort et retentit comme une sirène de pompier. Sous cette pluie battante, la gifle que vient de m'infliger Mya me ramène brutalement à la réalité. L'horrible réalité. Je tremble de tout mon être, de froid, d'effroi, de surprise. Ma colère a disparu, mais la tristesse joue perversement avec mon cœur. Le comprimant si fort que j'en oublie de respirer. Le visage de Mya par contre est déformé par une émotion nouvelle pour elle. Mes joues me brûlent atrocement, pourtant les larmes refusent de couler. Elles se sont même arrêtées. Mya m'a choqué, c'est le moins qu'on puisse dire.

Nous nous regardons dans le blanc des yeux, sans battements de paupières, aspirant tout les mauvais sentiments que nous ressentons. Elle ouvre le bouche, son regard encré au mien, dur, froid.

— Maintenant, tu vas la fermer sinon on se fera repérer. Tu crois quoi? Que c'est facile pour tout le monde? Non. La réponse est non! Tu n'es pas la seule à souffrir alors maintenant tu la fermes et tu te calmes! Cesse de te comporter comme une enfant! Pleurer et crier comme une gamine ça ne sert à rien! Si tu veux nuire au plan, si tu veux que le sacrifice de Maya soit vint, pas de problème, mais ne compte pas sur nous pour t'aider. Je le redis une dernière fois, tu la ferme et tu attends son chialer Ayala, okay? Si on doit en venir en main pour te faire réagir, alors sache que la gifle, je la ferais des milliers de fois d'autres.

Je me tais. Je ne réponds pas à son discours qui percute mon cœur de plein fouet. Dire qu'elle m'a choqué est un euphémisme. Mya est douce, maman poule sur les bords, gentille et déteste tout acte de violence. Or la baffe qu'elle m'a infligée... je sens encore le rouge sur ma peau. La pluie n'apaise rien. Ses pupilles froides sur moi attendent confirmation. Je pouvais sentir la colère et la tristesse dans sa voix qui tremblait. Et à son expression, elle serait capable d'agir. Savoir que c'est moi qui l'ai énervée autant, me chamboule tellement.

Je retiens un sanglot en glissant le long de la cloison. Cette fois ci je pleure silencieusement. Comme une enfant que l'ont vient de gronder. Je sais que Mya a un fort caractère, qu'elle est forte et tout, mais jamais je ne l'avais vu ainsi. On diriat un soldat ou une lionne. L'étincelle, l'aura que dégage la Maya du futur, elle possède la même. Luisant dans l'obscurité, je me rends compte que les gens qui m'entourent sont des battants. Des supers héros à leur manière. Tous brille par ce qui les caractérise, tous sans exception. Je ne sais pas si je suis aussi lumineuse qu'eux, mais en ce moment, je me dis que je suis amie avec une héroïne.

— Eh bien ça alors, nous entendons.

Aya revient parmis nous. Elle devait aller récupérer les vidéos de nos caméras et les photos. La pluie nous avais empêché de rester dans notre cachette. Avec les enregistrements qu'ont Aya, on peut rentrer. Enfin.

— J'ai suivie la partie des claques et du discours, félicitations, Mya.

— Il n'ya pas de quoi dire merci, elle répond en se tournant vers moi, le regard adoucit. Je ne vais pas m'excuser de t'avoir blessé, il fallait que tu réagisse, maintenant rentrons chez nous découvrir ce putain d'assassin, d'ailleurs où sont les preuves.

Ayala sort une clé avec une oreille de lapin avant de vite la ranger.

— J'ai tout copié ici avant d'effacer et zou! Finis! On rentre.

Elles sourient, pourtant leur sourire parle pour elles.

— Tu viens? dit Mya en me tenant sa main.

Étrangement, je ne ressens aucune rancune vis-à-vis d'elle, je la prends quand Ayala attrape mon bras pour me tirer. À eux deux, elles réussissent à me mettre debout.

— Merci, je murmure.

Aya passe son bras sur mes épaules tandis que Mya serre ma main et c'est avec des larmes aux yeux que nous partons dans notre époque.

●●●●

Je sens un truc sur mon ventre qui me chatouille légèrement. J'essaye de bouger, mais un gros poids m'empêche de faire tout mouvement, me tirant progressivement de mon sommeil. Ou est-ce les souffle sur mon abdomen.

Lorsque j'ouvre les yeux, je vois que je suis dans une position un peu bizarre. Couchée horizontalement sur mon lit, j'ai le corps d'Ewan sur moi, sa tête enfouie dans mon ventre, ses cheveux caressant ma poitrine, ses jambes mêlées aux miennes. Je me redresse sur les coudes pour être sûre de l'endroit où je suis. C'est bien ma chambre, mon violon près la commode confirme tout ça. Sur le parquet, des couvertures sont étalées avec dessus Mya et Aya, endormies, profondément. Je remarque des bouteilles de soda vide, des chips, des magazines et des paquets de Chamallows, comme s'il avait eu une soirée pyjama ici. Je fronce les sourcils et essaye de me lever, mais la prise de mon petit ami autour de mes hanches se raffermit. Il ne semble pas enclin à me laisser partir. Je soupire en me recouchant, une main dans sa tignasse, l'ébouriffant un peu.

Je suis tellement fatiguée et j'ai horriblement mal au crâne. Je ferme les paupières essayant de me rappeler les derniers événements après notre arrivée dans le passé. Pleins de souvenirs parasitent ma mémoire et si je me souviens bien, les gens étaient étonnés de nous voir sortir des toilettes, mouillées, les yeux bouffis et les mines déconfites. Ewan a préféré qu'on parte chez-moi pour parler de ce qui c'est passé. Il était drôlement en colère lorsqu'on lui a tout raconté, il était près à péter le nez d'Umi, on a du le canaliser et le rappeller à l'ordre et par nous j'entends bien Mya. C'est fou comme elle peut être autoritaire. Nous avons beaucoup parlé, pleurer aussi et pour noyer notre chagrin, puisqu'on ne possédait pas d'alcool, les jus de fruits et les soda on servit. On s'est fait une soirée entre pote sans pour autant regarder ce qui était sur la clé USB. On a préféré attendre le lendemain, sois aujourd'hui. Nos esprits seront moins embrumé par les arômes industriel et nous seront un peu plus posé mentalement. Donc nous nous sommes couchés. Je suis sûre qu'Ewan dormait à terre comme tout le monde, alors pourquoi se retrouve-t-il dans mon lit? À moitié sur moi? Et le truc que je sens sur ma cuisse, c'est...

— Tu es réveillée depuis longtemps?

Je baisse la tête tandis que mon petit ami lève la sienne. Ses traits sont encore un peu endormis et un petit bâillement s'échappe de sa bouche. Il se frotte doucement les yeux tout en ne me lâchant pas du regard avant de me décrocher un petit sourire en coin qui m'atteint en plein cœur. Je sens d'ailleurs, ce dernier s'agiter devant la bouille adorable d'Ewan.

— Quelques minutes, je chuchote hypnotisée par le mouvement que fait sa bouche. Tu ne dormais pas au sol, hier?

— Si, il répond en se redressant, encadrant ses main, ma tête. Mais tu pleurais dans ton sommeil, je t'ai consolé... et j'ai pas eu la force de retourner à ma place. Ça va mieux?

Il zieute minutieusement mon visage avant de planter ses pupilles dans les miennes, inquiet. J'inspire doucement pour calmer la tension qui serre ma gorge. Je lève la main vers ses cernes sous les yeux, en les caressant lentement. Je ne me souviens plus de mon rêve, mais j'imagine que les révélations d'hier allait forcément se répercuter sur dans mes songes. Je ne veux même pas savoir ce qui c'est passé dans mon crâne.

— Je crois, je suis juste hyper fatiguée et impatiente.

— De découvrir ce putain d'assassin, hein? Moi aussi. On attend qu'Ayant se réveille, on mange et on aura nos réponses... je te jure que si c'est Umi, je me rends dans le futur et je le tue.

Je prend ses joues entre mes mains avant de les pincer fort.

— Ça suffit avec la haine, finit les rancunes, faut avancer.

— Dit la fille la plus rancunière au monde!

— Ehh, j'ai changé!

Il roule des yeux et me vole un baiser rapidement et se lève en direction de la porte.

— C'est pas que je ne t'aime pas, mais faut vraiment que j'aille faire descendre la pression!

Et sans me laisser le temps de répondre, il sort comme le vent. Je reste sur le cul.

— Je comprends pas, marmonné-je.

— Qu'est-ce que tu comprends pas? Il avait son érection matinal habituel et en plus il a dormi avec sa petite amie, imagine la fête que c'était la bas en bas. Une douche fera sûrement taire ses hormones... ou il utilisera un bon vieux savon.

Je me tourne vers Aya qui vient de debout tout ça sans même rougir ou être gênée. Elle se gratte paresseusement la tête pendant que Mya retient un bâillement.

— Même moi j'avais compris, fut-elle à mon encontre.

— Vous ne dormez pas? Je demande en sortant du lit.

— Non en fait, on a fait un pari, j'étais sûre qu'il allait se passer quelque chose,  marmonne Ayala. Malheureusement rien à part un petit baiser tout innocent. Mya je te dois un cheesecake.

— Yes!

— Comment on ne vous a pas entendu? Je continue, perplexe.

— Bonne question, répondent-elles en chœur.

Je roule des yeux en cherchant un truc pour porter. La tension paraît avoir disparu et une certaine humeur reigne parmis nous. Nous rigolons et parlons encore un peu, peut-être pour oublier ce qui va suivre.

●●●

— Donc c'est le moment? Questionne Ewan en s'asseyant derrière moi en m'enlaçant.

— Oui, dit Ayala en branchant la clé à mon PC. Il y'a plusieurs vidéos et photos. Elles chargent, elles seront prêtes dans genre vingt secondes.

Le silence s'installe. Plus personne ne parle, les bouches sûrement scellées par le stresse. Même les mouvements du pouce de mon copain n'arrive pas à calmer mon anxiété, ma gorge est comme noue, impossible de respirer correctement. Putain vingt secondes on dirait vingt millénaires. J'essaie de penser mais, mes battements cardiaques m'en empêchent. Je crois que je vais mourir si je ne sais pas maintenant!

— C'est prêt! S'exclame mon amie aux cheveux décolorés.

Elle clic rapidement sur une photo, d'abord flou, petit à petit l'image vient nette, une silhouette se forme, grande élancée... féminine? De longs cheveux blonds, elle est légèrement tournée vers la caméra et son visage est percevable. Ses traits me disent quelques choses, surtout que sur le cliché on le voit bidouiller un truc à ma voiture.

— C'est qui cette fille? Dit Mya.

— ...Bre, répond Ewan.

— Quoi?! Je m'affole.

— Cette fille c'est Ambre!

À suivre...

°○°•°•°○°•°○°♤•♤••♡•◇¿•

Heeeeeeeeeeeeeeeey mes chocolats bleu parfumé à la vanille!

Comment allez vooooooooooous?!

Et ma super fin de la mort qui tue??🤤😏

Je sais que vous raffolez de ce genre de retournement de situation!

Alooooors vos impressions?

Surpris?

Ou pas du tout?

Vous avez aimé?

Une petite NDA surtout que la dernière partie de ce chapitre arrive bientôt! Sûrement demain qui sait🙈

Il reste 6 chapitres avant la fin du livre... J'ARRIVE PAS À Y CROIRE‼‼‼‼‼

SOOOOOO je voulais aussi vous dire que mon livr en collaboration avec 5 autres auteurs est posté! Le prologue sortira le 3 Juillet! Soyez au rendez-vous!

Et aussi la préface de ma nouvelle histoire NOS MASQUES À L'ENVERS est aussi postée! Le prologue prévue pour ce lundi‼‼‼💥💥💥💥

Je sais que vous êtes hypers heureux! Allez montrez moi votre joie!

Bon sur ce moi j'y vais! Passez un bel après-midi. BISOUS SUR VOS JOUES💋

PETIT POÈME OU TRUC DU GENRE

Elle bossait encore
Alors que se levait l'aurore
Elle avait passé
Toute la nuit sur son cahier
Résolvant les équations
Trouvant les solutions
Elle se mettait la pression
Pour la réussir, cette formation
La famille comptait sur elle
Elle ne pouvait pas finir comme personnel d'un hôtel
Elle voyait grand
Une vie de rêve loin des champs
Au centre de la Grosse Pomme
Éloignée avec un magnifique homme
Tout était prévu
Le billet d'avion, elle l'avait reçu
Ne manquait plus que le diplôme
Et Boom!
Elle irait à la rencontre de sa destinée
Mais une fois devant la feuille
Elle s'était sentie seule
Toute réponse évaporé
Le stresse l'avait ligotée
Et durant toute les heures
Elle sut qu'elle avait échoué
Peut-être fallait-il
À la fin de l'épreuve
Qu'elle se jette dans le fleuve.

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