Chapitre 26: Vendredi De Merde(Encore)
Décidément, les vendredis pour moi, c'est soit de la merde soit de la pure merde.
— Maya Walker —
J'adore ma mère. Vraiment, vraiment. Je l'aime autant que j'aime les jumeaux ou mes soirées Netflix et Garçons avec Alice. Depuis que j'ai baissé ma garde, il y'a trois jours de cela, je vois pourquoi ma sœur et mes frères ont pardonné à notre génitrice. C'est comme si elle rattrapait toute ses années d'abandon et deviennait une vrai mère. Bon, elle a encore du mal à être autoritaire, mais c'est pas grave parce qu'elle me fait un déjeuner pour aller à l'école. Prépare les jumeaux, cuisine de la bonne bouffe et évite tout affrontement avec notre parternel. Elle a compris que ce sont leur disputes qui détruisaient la famille. Elle fait de grands, très très grands, efforts pour sauver sa famille. Ça facilite mon travail de ce côté. Elle m'a déchargé d'un poids, en même temps, ça doit être le boulot des mamans. Maman commence à exceller dans le sien.
J'aime le lien qui se tisse un peu entre nous. Elle me pose des questions sur ma relation avec Ewan, mes amis, elle s'intéresse à me vie et j'avoue que ça me plaîs beaucoup. Mais j'ai encore du mal à m'ouvrir, à tout lui dire comme je le fais avec mes amies et Alice. Surtout côté amour. Ma sœur, elle, n'arrête pas de parler d'Aruine à qui veut l'entendre, elle l'invite même à nos diners. Et il mange bien, et pas que la bouffe, les lèvres de ma sœur semble être son dessert préféré. C'est dégueu quand ils s'embrassent à chaque seconde, on dirait qu'ils n'ont pas de problèmes dans leur couple, tellement ils paraissent heureux.
Pourtant, c'est faux. Ils se disputent souvent, ils ont des désaccords, ils ont peur que l'université les sépare, je sais déjà que ça ne sera pas le cas. Quand on voit Alice et Aruine, on dirait le couple parfait, mais le couple parfait ça n'existe pas. A moins que les disputes rendent justement les couples parfaits. Comme si les imperfections, c'est ça la perfection.
Aujourd'hui c'est un mauvais vendredi. Un vendredi qui pue la merde comme celui de la bagarre avec Chet. Je le sais grâce au journal qui m'a prévenu de ne chercher aucuns affrontements avec Rainbow et se sbires puisque tout se passera entre elles et moi. Il vaut mieux qu'il ait plus de paix que de guerre. En plus, c'est aujourd'hui soir qu'Ewan jouera son premier match après quatre matchs de suspension. Je stresse pour lui, mais je serais là comme toujours pour le soutenir. Surtout pour voir la tête horrifié de son manager, Ambre, quand à chaque panier marqué, il tourne la tête vers moi parce que c'est à moi que sont dédiés tout ses tirs réussis.
Bref, je dois tout faire pour qu'Ewan soit dans de bonnes conditions pour le match. Je ferais tout pour qu'il la gagne cette rencontre. Et ce, par tout les moyens. Et bien-sûr me bagarrer avec Rainbow n'est ni bon pour moi et pour lui. Au pire, si j'arrive pas à éviter les ennuis, je sais que Aya et son tempérament de feu seront la pour m'aider. Mya viendra nous faire la leçon, après.
Un bip me sort de mes pensées. Les couloirs sont bondés et bruyants, j'arrive à peine à entendre la conversation de mes amies. Cependant, je perçois le nom d'Ewan sur leurs lèvres, elles doivent sûrement parler de son match. Aujourd'hui aussi je ne mangerais pas avec Ewan. Il a préféré partir s'entraîner avec son équipe, mais il a promis de passer me voir. Normalement, je finis à midi, pourtant je reste jusqu'au soir pour la rencontre de basket, donc les filles ont préféré que l'on déjeune à la cafète qu'à la salle de musique. Comme ça le reste du temps, je m'entrainerais pour le concours de violon toute seule en attendant le retour d'Aya et Mya qui ont 1h de Français. Après ce cours, elles seront définitivement libre.
Je reporte mon attention sur mon portable où le prénom d'Umi s'affiche. Il vient de m'envoyer un message. Ces derniers semaines, nous avons beaucoup parlé, sur numérique comme en vrai. Au lycée, j'ai toujours l'impression d'être une espionne, je me cache pour discuter avec lui pour ne pas éveiller les soupçons d'Ewan. Tout va bien pour le moment, j'espère que ça va continuer ainsi.
Umi : Tu fais quoi?
Maya : Je suis en route pour la cafétéria, pourquoi?
Umi : Je vois, tu viens me chercher? Je suis au terrain de tennis, on pourrait déjeuner ensemble.
Mauvais plan, très mauvais plan. Les filles risquent de me crucifier si je ne mange pas avec elles et connaissant Mya, elle serait capable de le dire à Ewan alors qu'aujourd'hui il ne doit pas se concentrer sur moi, mais sur son match. D'un autre côté, j'aimerais bien passer du temps avec Umi. Il est cool, drôle et attentionné. Je peux faire un arrangement, cepandant, mes amies savent qu'il est très mal vu par la Maya du futur alors elles seront forcément contre.
Je souffle, c'est dur d'avoir une amitié clandestine.
- Les filles, leur dis-je. J'ai un truc à faire, avancez vous, j'arrive.
- Tu pars où? Demande Mya, septique.
- Oh nulle part, mais je reviens vite!
Je ne leur laisse pas l'occasion de dire non et je cours déjà vers le terain de tennis. Je sors de l'établissement en regardant à gauche et à droite à la recherche d'Umi.
- Tu cherches quelqu'un? Murmure une voix près de mon oreille.
Je me retourne et mon visage frappe le torse du grand blond. Il ne me laisse pas le temps de me plaindre et m'étreind fort. Umi est un mec câlin, pas câlin comme peu l'être Ewan, mais une autre manière. Ses accolades à lui, souvent, me font un peu peur. Il s'accroche à mes épaules comme si j'étais une bouée, comme les serres d'un aigle sur sa proie, il me comprime toujours un peu plus fort contre son corps. Il est brusque et manque de tendresse. Pourtant, quand je me détache de lui, son sourire est suffisant pour effacer son absence de douceur. Il ne fait pas exprès après tout.
- Ça fait hyper longtemps, Maya.
- On s'est parlé hier! Je ris en marchant.
- Ah oui? C'était si loin, avoue que je t'ai manqué comme tout!
Je rigole un peu et on avance en chahutant. J'observe son profil, lui et ses longues mèches blondes, ses yeux trop bleu et son teint de porcelaine. Ça se voit qu'il n'est pas américain, mais j'ai jamais eu le courage de lui poser des questions personnelles. C'est comme le connaitre et en même temps ne pas le connaitre.
Son regard croise le mien quand lui aussi essaye de m'épier. Sa fossette ressort lorsque ses lèvres s'étirent. Il range doucement cette mèche de cheveux qui prend toujours place devant ses yeux derrière son oreille en me souriant timidement. Umi est assez mystérieux, il parle pas de lui et sa famille, malgré ses nombreux amis, j'ai l'impression qu'il est souvent mélancolique. Je reconnais que son attirance pour moi m'effraie un peu. On dirait qu'il est près à tout pour être avec moi.
- Dit Umi, pourquoi tu parles jamais de ta famille?
Son regard change automatiquement en devenant glacial et dur. Je crois que j'ai touché une corde sensible.
- Pourquoi tu demandes?
- Com...comme ça, bégayé-je. Je me dis juste que je ne sais rien de toi.
- Moi aussi, Maya, je ne sais pas grand chose de toi. Je t'interroge pas dessus, pourtant. Ce n'est pas en connaissant ma situation familiale qu'on sera plus proche, tu sais.
Je me tais sous sa voix dénué d'émotion. Comme une mer de colère.
- Désolée.
Je marche un plus vite voulant échapper à sa fureur. Quand il est ainsi, Umi me donne des frissons de peur. Je n'aime pas cette facette de lui, là, on dirait vraiment le psychopathe qu'a décrit la Maya du futur.
Un soupire de sa part se fait entendre. Il me prend le poignet et me tire à lui, geste qui nous vaut à présent de nombreux regards.
- C'est à moi de m'excuser, je suis un peu à cran.
Ma méfiance ne fais que s'accroître car ses yeux sont toujours vident d'émotion et son sourire fade.
- Si tu veux tout savoir, je m'appelle Umi Jäger, j'ai eu seize ans le jour de la rentrée. J'aime le jaune, c'est ma couleur préféré. Pas ce regard avec moi, rit-il face à mon étonnement. Je suis d'origine Norvégienne, mais je suis aux États-Unis depuis mes dix ans. Ma mère est une personne formidable qui a rencontré trop de mauvaises personnes. Surtout mon père, un beau salaud qui l'a battais.
Ma bouche se tord d'une grimace. Les femmes violentés, c'est un sujet qui me tient à cœur, personnes ne méritent d'être battus. Encore moins par la personne qu'on aime.
- Je...
- C'est oublié, Maya, ça va, m'interrompt-il. Ma mère est partie de la maison en Norvège à mes six ans, me laissant seul avec mon salaud de paternel. Heureusement, quatre ans plus tard elle est revenue me chercher et m'emmenant ici. Je lui en suis très reconnaissant.
Son aveux me laisse sur le cul. Umi n'a pas du tout la face d'un mec au passé difficile surout avec sa bouille d'ange, je comprends mieux l'expression "ne pas juger un livre à sa couverture".
- Ça devait être horrible, je lui dis une main sur son épaule.
- Peut-être. Ça va mieux à présent.
- Et t'as pas de frères et sœurs? Je continus.
- Non, mais ma mère s'est remariée, c'est une question de temps.
- Oh, et il est comment ton beau père?
Là aussi, son expression se ferme.
- Bof, ça va. Et toi? T'es heureuse d'en savoir plus sur moi? Ton cher et tendre amoureux.
Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire oubliant son comportement bizarre. Les plaisanteries selon lesquelles il est mon amoureux ne m'embarassent pas, au contraire elles me font tellement rire. Pourtant je sais que c'est une manière de flirter avec moi. Avec Ewan on ne flirte pas mais j'ai toujours des papillons dans le ventre et le cœur en surchauffe quand je lui parle, mais ma réaction avec Umi est différente. Ça me fait plus rigoler qu'autre chose, même son regard de braise ne me fait rien, c'est d'autant plus bizarre parce qu'un simple regard plein de tendresse d'Ewan me met dans tout mes états.
- Je suis contente d'en apprendre plus sur toi. j'en suis ravie.
Ses yeux se plissent et sans crier gare, il se baisse et embrasse ma joue en me murmurant un « tu es magnifique, merci ». Je sens mes joues se chauffer et je détourne le regard.
Des signes... les signes que m'envoient Umi je les vois, je les comprends mais je ne suis pas prête. Pas prête à partager ses sentiments, pas prête à l'aimer, pas prête à sortir avec lui. Et j'ai beau me hurler que je ne sais pas pourquoi je ne me sens pas prête, mon cœur lui le sait. Cette sensation de bien être absolue en présence d'Ewan ne fait que me torturer quand je passe du temps avec Umi. C'est elle qui me dit que je suis pas prête pour une relation. La bonne question c'est avec qui je ne suis pas prête à avoir une relation.
Bon sang, le cœur a beau avoir ses raisons, il décide de les ignorer, ses putains de raisons.
Quand nous entrons dans la cafétéria, les bavardages n'en finissent pas, le monde a comme triplé. Je répète vite mes amies assisent à notre table habituelle.
- Je crois que nos chemins se séparent ici, dis-je à Umi.
- Ah ouais?
- Oui, je déjeune avec Aya et Mya et disons que tu n'es pas le bien venue.
Il fait un peu la moue puis finit par me sourire en me disant de partir rejoindre mes copines.
Je me tourne dans leur direction, mais elles me surprenent en venant à moi. Mon poul s'accélère parce qu'il est évident qu'elles vont me gronder.
- J'entend les pas de la faucheuse qui vient te chercher, Maya, me nargue Umi.
Je m'apprête à riposter quand il prend ma main dans la sienne et l'embrasse. Là, comme ça, devant tout le monde. J'aimerais bien que personne ne l'ai vu, mais les bruits ont cessé, et on nous regarde.
- Maya, tu fous quoi?! Fulmine Mya en m'arrachant à la prise d'Umi. Recule, toi! Lui dit-elle.
J'ai à peine le temps de comprendre que nous sommes entourés et que Rainbow dans toute sa splendeur apparaît avec sa troupe.
Oh merde. Zut, zut, zut.
- Mais qui voilà, Maya Walker, la pute du lycée en compagnie de son chien, du nouvel imbécile qu'elle a embobiné et Ayala Casey? Comme c'est beau, tout ça, rit Rainbow.
Mon sang pulse dans mes veines. Cette fille est toujours aussi garce.
- Dégage, lui-dis-je les dents serrées.
- Les chiennes comme toi donnent pas d'ordre. Ayala, ma chérie, tu as eu pitié de Walker? Sinon pourquoi une fille comme toi voudrais d'une raté comme elle? Tu veux aussi l'humilier? Tu as bien raison, cette chienne a oublié sa place.
- Je t'interdis d'insulter Maya! Elle n'est pas une chienne et tu ne vaux rien comparé à elle, okay? Réponds Aya.
- Maya n'est plus seule, si tu t'approches d'elle, on te massacre, menace Mya.
- Tsss, cette fille se sert de vous, dit Misaki. Elle séduit Ewan, puis Umi, devient amie avec Aya et pour quoi? Comme nous l'avons privé du peu de pouvoir qu'elle détenait, elle veut en reprendre grâce à vous. Putain de manipulatrice.
Je ne suis pas trop, mais les cris fusent, les injures aussi. Et puis, moi, je me tais. Je pourrais dire quoi? Je n'arrive pas à bouger, mes muscles tendus par la colère. J'ai envie de gerber.
Sans que je comprenne une gifle atterri sur ma joue en un violent bruit qui coupe court à toute les conversations.
Je viens de me faire baffer devant tout le monde. Ça pique, ça fait mal. J'ai le crâne en surchauffe, j'ai le cœur arraché, mon égo aussi est piétiné.
Je lève la tête et regarde la grande brune qui m'a giflé. Un sourire victorieux éritent son visage anguleux.
- T'es qu'une chienne et t'approches plus d'Ewan Hill, ce mec est à moi et pas à une pute de bas étages comme toi.
Là, c'est la goutte d'eau de trop. Stop. J'en ai marre d'être faible, putain. Stop. J'en ai marte de porter des péchés qui sont pas mien, merde. Stop. J'en ai marre de me faire marcher dessus bon sang. Stop. Ewan n'est pas à toi. Il est à moi, bordel.
Je ne dis pas ces mots mais je laisse mon regard parler à ma place. Pourtant, une montee d'adrénaline prend possession de mon corps. Elle délie ma langue en me donnant une bonne dose de courage.
- Ouais, je suis une chienne. Ouais, je suis une pute. Mais moi au moins je ne cours pas derrière les mecs, regardent, ils se battent pour moi. De nous deux, tu ne trouves pas bizarre qu'il me préfère à ton visage sois disant parfait? Vas te faire foutre sous merde.
Le visage de la meuf se peint d'une colère que je n'ai pas prévus. Elle s'approche pour une nouvelle claque quand une voix rauque retentit.
- STOP!
On se tourne tous vers Ewan qui fait son entrée. Son expression est figé par la colère, puis la fureur quand il me voit. Il cours et vient me prendre contre lui tout en crachant à Rainbow et son groupe de dégager. Il crie, il s'énerve et je sens son sang chaud d'ici. Je le serre fort pour qu'il se calme, mais rien à faire, il hurle sur tout ceux qui nous entourent surtout sur Rainbow et ses amies qui détalent en le traitant de brute.
Mon cœur frappe ma poitrine si fort que j'ai du mal à respirer. Ma tête tourne et je sens les larmes brulantes qui dévalent mes joues. J'ai tellement mal putain, tenant à peine sur mes jambes, je me sens tomber sur Ewan. Je continus de pleurer quand je sens des lèvres douces se poser sur mon front. Une pression plus forte sur ma pauvre joue victime, ce qui me fait légèrement grimacer.
- Désolé, Maya, me chuchote Ewan à l'oreille.
J'en ai des frissons tant sa voix est basse, j'en ai des frissons tant sa voix m'appaise, j'en ai des frissons tant mon cœur semble réclamer à nouveaux une attention d'Ewan. Il me berce contre son torse et j'ai comme la sensation d'être à ma place, comme si le corps d'Ewan est sculpté juste et rien que pour moi. Comme si la place de mon menton est dans le creux de son cou, comme si la place de mes mains sont sur son dos dur et fort, comme si la place de ses mains sont sur mes hanches. Comme si la place de mon corps, c'est contre le sien.
Comme s'il était fait rien que pour moi.
Beaucoup de minutes doivent passées parce que lorsque je me détache de mon meilleur ami, il ne reste presque plus personne dans la salle. Un ami basketteur d'Ewan est là et paraît l'attendre. Les miens d'amis sont là ausssi, et d'ailleur, Umi est victime des regards noirs de mon meilleur ami.
Aïe, je sens que je vais me faire réprimander.
- Ewan, dit l'ami basketteur, faut qu'on y aille.
- J'accompagne Maya à l'infirmerie d'abord. T'as mal à la tête, non? Me demande-t-il.
- Tu peux aller t'entrainer, Ewan. Je vais me débrouiller.
- Mais...
- Hill, tu as entendu la demoiselle, va-t-en, je m'en occupe, riposte Umi un sourire arrogant aux lèvres.
- Quoi...
- Il a raison, Ewan. Tu as un match ce soir, tu devrais être plus concentré. Va-t-en t'entrainer.
- Non mais tu te fous de moi, Maya?! Comment tu peux être avec lui que moi?! T'écoutes pas ou quoi?! Tu le préfères à moi?!
J'ai à peine le temps d'ouvrir la bouche qu'Umi le fait pour moi.
- Bah ouais. Maintenant dégage, Hill.
- Super! Bravo si tu voulais me détendre sache que c'est raté, Maya! T'es même pas capable de me défendre! Tu sais quoi? T'as pas intérêt à venir au match, j'veux plus voir ta tête.
Ewan renverse un plateau remplis de bouffe par terre avant de partir en colère et jurant dans toute les langues. Mon cœur me fait soudain soufrir, il est compressé par les regrets, la tristesse et ce putain de sentiment que j'arrive pas à nommer.
- Bon débarras, murmure Umi.
- Qu'est-ce-que tu racontes sal malade! Lui hurle Aya. C'est ta faute si Ewan est en pétard, c'est à toi de dégager, Nous on s'occupe de Maya!
Le blond la regarde sans comprendre puisqu'il bouge pas.
- Tu n'as pas entendu Aya?! Continue Mya. VA-T-EN! OUSTE!
Il me lance un dernier coup d'œil remplis aussi de colère commr si c'est tout ce que je peux provoquer chez les garcons aujourd'hui, et pars en claquant la porte de la cafétéria. Je m'écroule au même moment en pleurs. Ma joue blessée ne fait presque rien face au trou dans mon cœur.
Ewan m'en veux, il me déteste, il ne veut pas que je sois là pour lui, et ça, ça fait beaucoup trop soufrir.
J'entends un clin et quand je relève la tête, je vois Aya qui m'a pris en photo.
- Tu fais quoi, Ayala? Lui demande Mya.
- La première peine de cœur de Maya, il faut marquer tout ça.
Je roule des yeux non sans lâcher un rire mélangé de sanglots.
Décidément, les vendredis pour moi c'est soit de la merde soit de la pure merde.
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Heeeeeeeey mes poissons de Mars! Comment allez-vous?????
Votre début de semaine???
Bien ou juste méga bien??
La fin de congés? C'était coool ou juste cool.
Aloooooors ce chapitre??
Vous avez aimé?
Une nouvelle dispute entre Maya et Ewan!
À mon humble avis, il vaut mieux qu'ils discutent de ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre, mais bon!
Et ce cher et tendre Umi qui fout la merde là où il avait encore des cicatrices?
Vous avez aimé en apprendre plus sur lui?
Vous la sentez... cette odeur d'amour concernant nos deux protagonistes?
J'espère que ce chapitre vous a plûs!
On se retrouve Samedi pour le prochain!
Bonne semaine!
Bisous à la guimauve avec des lèvres mauve! 😙💋
IG: phanou_67
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