Chapitre 3

Pendant ce temps...

21h30

Bombay est plongée dans le noir de la nuit, mais les lueurs claires des quartiers les plus favorisés de la ville illuminaient l'obscurité du soir. Et à cette heure-ci, ce n'était plus que des animaux errants remplis de puces, des agents d'entretien des rues, rares soient-ils, mais surtout des prostituées indienne parcourant les trottoirs à la recherche de leurs proies masculines assoiffées de désir.

Buck lui, marchait dans ces allées-là, non pas à la recherche d'une conquête d'un soir, mais plutôt d'un élément humain puissant dont il voudrait se doter pour assurer sa défense et sa réussite. Une sorte de clé qui le fera sortir de cette situation lui et sa fille. Il sait que Connor ne se laisserait pas abattre et qu'il allait bien s'entourer pour se venger.

Vêtu de son blouson en cuir noir, de son jean ciel et de ses lunettes de soleil, qui servaient à seulement à masquer son visage même s'il ne passait pas inaperçu en Inde, il observait ces femmes d'un œil à la fois discret et amusé. Elles avaient des jambes qui ne semblaient plus avoir de fin pour certaines, perchées sur leurs hauts talons, habillées dans leurs robes ou nuisettes aux couleurs tape-à-l'œil toutes aussi courtes que décolletées, et aussi surtout, les pancartes qu'elles tenaient dans leurs mains baguées et vernies. Elles étaient évidemment en langue indienne, que Buck ne pouvait d'ailleurs pas comprendre. Mais il y avait sans doute inscrit les prestations ainsi que le prix à payer pour une nuit torride en compagnie de plutôt jolies créatures...

Pendant son trajet, Buck reçut un appel sur son Smartphone. Il observa l'écran, c'était bien le numéro qu'il voulait voir s'afficher. Le blond décrocha :

- Je t'écoute ?

- C'est bon patron, j'ai envoyé le message et ils ont totalement gobé.

- Parfait ? Pas de soupçons particuliers de leur côté ?

- Non, hormis Connor qui ne peut toujours pas me blairer. Mais connaissant Rebecca, ils sont déjà en train de préparer leurs affaires, direction l'Inde.

- Très bien. Préviens-moi lorsqu'ils auront mis les pieds dans le pays.

- Aucun problème Buck.

- Merci Owen.

Puis le père d'Emily raccrocha, le sourire presque aux lèvres, rien qu'à l'idée d'avoir tendu un piège au espion, en venant ici, à Dharavi...


21h42

Buck finit par arriver à destination, là où allait se passer une des rencontres les plus importantes de sa vie. Il se trouvait devant un local d'un ancien commerce abandonné, et il savait qu'il allait y trouver ce qu'il voulait. Le rideau métallique était baissé et une affiche décolorée et en partie déchirée l'ornait, sûrement à la recherche d'un nouveau propriétaire...

Le blond s'avança vers la porte près de cette grille, sur laquelle il y avait une sonnette, qui d'ailleurs était douteuse au niveau de sa fonctionnalité, à en constater l'état dans lequel elle se trouvait. Buck appuya sur le petit bouton avec son pouce et attendit quelques instants. Il avait ses arguments à portée de bouche et était prêt à avoir une petite discussion avec l'être qui allait lui faire face.

Ce fut alors qu'il entendit une voix derrière la porte, sans qu'on le l'ouvre. C'était une voix féminine, exactement comme il l'attendait. Buck prit son téléphone dernière technologie sur lequel il activa le micro pour pouvoir enregistrer les paroles de la jeune femme et les traduire par la suite.

Un dictionnaire l'aurait perdu...

Elle s'exprima donc dans un indien parfait :

- Qui est-ce ?

Buck lui, tenta d'articuler dans la même langue en faisant tous les efforts du monde :

- Je m'appelle Buck.... Je suis... venu te proposer une... offre... annonça-t-il avec un accent déplorable.

- Qu'est-ce que vous me voulez, l'américain ? demanda-t-elle après avoir ciblé son origine par seulement sa prononciation. Vous êtes flic ?

- Non, moi aussi... j'ai une vengeance à... prendre... Ce n'est pas... ton cas ?

Un argument de sorti, loin d'être le premier...

Elle ne répondit pas. Buck pouvait maintenant entendre des pas, signe qu'elle s'en allait :

- Aasha Pankh, reste.

La jeune femme se stoppa net après avoir entendu ce prénom et ce nom, qui était le sien : « Quoi ?! Comment sait-il ?! ». Elle s'avança de nouveau vers la porte et cette fois, elle tourna tous les verrous avant de l'ouvrir que très légèrement, juste assez pour distinguer son interlocuteur. Ce fut alors qu'elle l'aperçut. Elle fronça les sourcils :

- C'est quoi votre problème ?

- Je veux juste parler... et passer un marché avec toi...

- C'est bien ce que je pensais, vous m'escroquez...

Aasha était sur le point de fermer la porte, quand Buck encastra son pied pour la bloquer :

- Je parle ici de tuer des personnes... pour me rendre service...

La jeune femme libéra le pied du blond et ouvrit un peu plus la porte :

- P... Pardon ?

- Tuer des gens pour obtenir... une vengeance personnelle... Ce n'est pas ce que... tu fais ?

Elle baissa les yeux, il avait touché la corde sensible. La jeune femme mit un léger un instant avant de dire quelque chose, puis elle finit par sortir :

- Ouvrez et entrez...

Buck sourit. Aasha s'éloigna tandis qu'il poussa la porte, qui grinça légèrement. Lorsqu'il pénétra dans le bâtiment, son nez se crispa. Le sol était poussiéreux et aussi bétonné que froid. Les murs dans le même état et la pièce elle-même était quasiment dépourvue de fenêtre, hormis un petit carré de lumière qui laissait passer un filet grisâtre sur une petite table en fer bancale, sûrement retrouvée sur place.

En guise de lit, il y avait un matelas à l'état fort douteux. Et pour cuisine, une bombonne de gaz et quelques récipients miteux. Puis ce qui vint impressionner le blond, ce fut toutes ses armes en parfait état. Uniquement des poignards étendus et alignés sur le mur avec des clous rouillés.

Une véritable bibliothèque d'armes blanches...

La jeune femme se tenait devant lui, les bras croisés. Elle était tout de noir vêtue, sweat à capuche, pantalon sombre, rangers et mitaines. Ses longs cheveux bruns lisses lui tombaient dans le bas du dos et quelques mèches frôlaient ses joues dorées. Et par-dessus tout, ses yeux. Ils étaient d'une couleur unique. D'un marron tellement clair, qu'ils se rapprochaient de l'orangé, du bronze, parfois même de l'or. Un regard hors du commun, tout comme ses capacités.

- Comment me connaissez-vous si bien ? Mon nom ? Ce que je fais et pourquoi ? demanda-t-elle, sortant Buck de ses pensée.

Elle avait un de ses bijoux à lame tranchante camouflé dans sa main.

- C'est mon boulot de recruter des personnes... Et il est donc nécessaire de connaître la personne avant de l'embaucher, n'est-ce pas ?

Elle leva un sourcil :

- Qu'est-ce qui vous dit que j'accepterai quelque chose ? dit-elle en jouant avec la lame de son poignard au manche de bois rouge.

Buck déglutit.

Elle n'avait pas être si facile à convaincre, finalement...

- Parce que... Parce que ces personnes mérite ce qu'elle mérite, et c'est... ce que tu fais de mieux, à en observer ton palmarès...

- Et je peux savoir ce qu'ils ont fait pour mériter la mort ? Combien sont-ils ?

Buck se permit de prendre un tabouret qui longeait la table et se posa dessus, Aasha toujours debout qui ne le quittait pas des yeux :

- Je vais tout te dire. Je suis, ou plutôt j'étais patron d'une agence de tueur à gages... Je payais les membres une fois chaque victime abattue... Mais... Une bande entière s'est retourné contre moi...

Le blond savait parfaitement que ce qu'il racontait n'était que foutaises et mensonges... Mais c'était pour lui le seul moyen de l'avoir, en quelques sortes, dans la poche...

- Et c'est donc la raison pour laquelle vous voulez...

- Leur mort... Je veux les tuer... Mais, en voyant ce que ces cinq individus sont capable de faire, ce que ce groupe a déjà fait comme dégâts... Je ne peux les tuer de mes propres mains...

- C'est pour ça que vous me demandez à moi ? Moi contre cinq personnes que vous considérez de très performantes ?! Je crois que vous vous payez ma tête...

- Ils en veulent également à ma fille...

Deuxième argument...

- Je fais ça pour protéger ma fille... poursuivit-il. Je ne supporterai pas de la perdre... J'ai besoin de ton talent... De tes capacités...

- Et en échange ? Je risque ma vie pour quoi ?

- Une vie bien plus acceptable...

La jeune femme ne bougea pas plus qu'il y a quelques instants et ses yeux gardaient la même lueur : « Elle cache bien ses émotions, la petite... », pensa-t-il.

- Ah oui ? Et comment allez-vous me donner une meilleure vie ?

- Un toit, un vrai appartement, de vrais meubles, un vrai lit, tout ce que qu'un être humain devrait avoir droit...

- Et comment suis-je sûre vous allez m'offrir tout ça ?

Buck expira brièvement en souriant :

- Je t'emmène avec moi, dans mon appartement,tu y resteras le temps de réaliser ma conviction et ensuite tu auras largement assez les moyens de t'offrir de telles choses, je peux te le garantir... C'est d'ailleurs ce que j'ai fait pour chacun de mes associés, mais je ne referai pas la même erreur, je ne donnerai qu'à des gens dignes de confiance... Et tu en fais partie, je me trompe ?

Buck avait tout donné dans cette phrase, et il croisa les doigts pour qu'elle accepte, malgré toutes les contrevérités énoncées... Aasha en soupira, mais voulait avoir la certitude que cette personne étrangère à ses yeux soit honnête. Elle montra alors son arme blanche et avança petit à petit vers le blond :

- Et moi... Dois-je vous faire confiance ? chuchota-t-elle pour lui mettre la pression.

Ses pas étaient aussi légers qu'un félin, et le regard aussi perçant qu'un rapace en quête de sa proie... Presque à en perdre la foi. Elle passa derrière le blond qui tendit du moins qu'il le put ses muscles, tandis qu'elle approchait son poignard de la gorge de Buck.

- Je ne le répèterai pas deux fois...

- Pense-tu réellement qu'un américain viendrai jusqu'ici, dans un pays moins riche que le sien pour demander une telle chose ? Je fais ça parce que je sais que tu as un talent fou et parce que c'est de toi que j'ai besoin, pas de quelqu'un d'autre... Seulement toi et tes capacités...

- Vous ne me connaissez pas tant que vous le prétendez, j'en suis persuadée...

- C'est à voir...

- Vous bluffez ?

- Il est facile pour moi je savoir que tu as 27 ans, que ton père s'appelait Chandran et ta mère s'appelle Gaya... D'ailleurs toutes mes condoléances pour lui... Tu as également une petite sœur... Uma, c'est ça ?

La lame s'éloigna du cou de Buck. Elle recula d'un pas, sans pour autant lâcher son arme.

- Qui êtes-vous ? demanda-t-elle les yeux plissés.

Le blond se retourna vers elle. Le verre de ses lunettes scintilla à la lumière de l'unique fenêtre. Il enleva alors la monture et exhiba enfin ses yeux. Un regard sincère...

Seulement en apparence...

... et rempli de malice, d'une malice volontaire, comme s'il était convaincu que la jeune femme allait accepter. Puis après quelques instants de silence, Buck tendit sa main, en attendant qu'elle la serre. Quelques secondes s'écoulèrent encore avant qu'Aasha ne présente la sienne :

- J'accepte...

Il sourit, il était extrêmement convaincu par sa réponse, il lui fit d'ailleurs remarquer :

- Je suis ravi que tu dises ça...

Aasha lâcha la main à peine moite de Buck, elle en essuya alors sa paume discrètement sur sa veste, avant que l'américain ne reprenne :

- Je t'emmène avec moi, dans mon appartement. Prends tes affaires, Black Revenge, je vais t'enseigner plus profondément le métier de meurtrière... As-tu déjà manié une arme à feu ?

- M'enseigner ? Vous rigolez j'espère ? Pour qui me prenez-vous ? Je n'ai absolument pas besoin d'arme à feu pour faire des victimes... Constatez-le par vous-même... Combien ai-je tué jusqu'à maintenant ? Monsieur Gra-ham ?

Le blond fronça les sourcils, surpris :

- Comment ?

La jeune femme mit en évidence la carte d'identité de Buck entre son majeur et son index. Elle accompagna ceci d'un regard et d'un sourire aussi gorgé de malice que le blond, qui finit par se lever et étirer ses lèvres à son tour :

- Décidément, quelque chose me dit que je n'ai pas fini d'être surpris... Mais je peux t'assurer que lorsque que tu sauras tirer au revolver, ils ne feront que te craindre... Crois-moi.

- Vous y compris ? demanda-t-elle avec un sourire mauvais.

Buck ricana de plus belle :

- Tu sais j'en ai rencontré du beau monde que j'ai tué salement... Mais disons qu'aujourd'hui, je suis à la retraite et désormais c'est moi qui embauche les personnes pour tuer... Mais si je suis venu te voir, c'est parce que je sais que je ne te craindrai pas, je ferai plutôt de toi ma plus grande fierté juste après ma fille.

Tous les arguments étaient désormais sortis de son sac... Il ne manquait plus que la jeune femme le suive.

- Ah oui ? ...

Buck écarta les bras et esquissa une risette, puis Aasha finit par reprendre :

- Oui... Pas mal, on va dire que vous m'avez convaincue.

Et sur ce, elle commença par attraper un sac à dos noir rempli de poussière et y enfonça à l'intérieur ses affaires, puis partit dans ce qui était censé être une salle d'eau puis finit par revenir dans la pièce principale, en tenue qui devait être qualifiée de « civile » : une jupe marron tombant aux chevilles, un haut-tube blanc et un voile noir. Aasha avait tressé ses cheveux en une longue natte sur le côté qui lui tombait près du nombril, ce qui dégageait son visage, d'une beauté ensorcelante. La silhouette élancée, le teint matte, les traits fins et délicats, les lèvres parfaitement dessiné et un poil pulpeuses, les cheveux bruns lissés et ce regard inhumain presque hypnotisant...

Une magnifique créature...

- Je ne vous gêne pas trop ? demanda-t-elle en claquant ses doigts.

Buck cliqua plusieurs fois des yeux avant de retrouver ses esprits, puis il finit par replonger son regard dans le sien. La jeune femme soupira :

- Vous avez-vous aussi des choses à apprendre...

- Qu'en sais-tu ? Tu ne sais pas qui je suis, ni ce que j'ai fait dans le passé...

- Eh bien, justement... Si je me joins à vous, je finirai bien par en savoir plus sur votre personne hormis votre nom, prénom, âge, et ce qui s'en suit... Ne vous en faites pas pour ça...

- C'est ce que nous allons voir... Jeune demoiselle.

Aasha ricana à son tour et le pointa du doigt :

- Mais pour l'instant, c'est moi que vous allez suivre, parce qu'une indienne aux bras d'un américain de race blanche... ça ne passe pas inaperçu...

La jeune femme se dirigea vers la porte par laquelle elle avait fait entré Buck. Mais au lieu de l'ouvrir, elle attrapa le matelas miteux qu'elle possédait pour lit et le traîna jusqu'à le plaquer contre la porte, comme pour la barricader.

- Eh ! Aidez-moi à mettre la table contre la porte ici... Si jamais quelqu'un de la police ou une brigade toute entière viendrai y faire un tour.

Le blond s'exécuta sans broncher, et fit grincer le meuble en fer forgé rouillé à l'endroit convoité par Aasha. Après avoir parfaitement barricadé la porte en brisant la poignée, Buck fronça les sourcils puis se gratta le cuir chevelu :

- Mais, par où allons-nous sortir si tu condamne celle-ci ?

Black Revenge soupira avec exaspération :

- Vous me prenez vraiment pour une gamine M. Graham... Regardez plutôt là-bas...

Buck se retourna vers l'endroit que la meurtrière venait de pointer. Il avança prudemment et lorsqu'il s'enfonça dans la seconde pièce de la résidence de la jeune femme, il aperçut en effet une autre porte, pour l'instant verrouillée. Il fit quelques pas de plus, puis appuy a sur la poignée, mais comme il s'y attendait, elle ne s'ouvrit pas.

- Eh ! Ce sera bien plus simple avec ça non ? dit Aasha en débarquant dans la pièce, ses sacs à dos à la main avant de lancer un petit trousseau de clé au blond.

Celui-ci l'attrapa avec habileté et commença à chercher la bonne clé pour le bon verrou parmi les cinq, puis quand il termina de tourner une des clés dans une des serrures, la porte s'ouvrit enfin, en un grincement sinistre. Elle donnait sur une ruelle dépourvue d'électricité et de passants, c'était parfait pour passer incognito.

- Après vous Mademoiselle... lui dit Buck en tendant le bras vers la sortie.

Sans un mot, la tueuse en série sortit, en tenant son voile d'une main, puis suivie du père d'Emily, qui se laissa guider par Black Revenge, qui finalement connaissait cette ville comme son propre prénom, par cœur...

***

- Dis-moi Aasha, pourquoi les médias t'ont-ils surnommé « Black Revenge » ?

- Hmm... réfléchit-elle. « Black », sûrement parce que je m'habille en noir quand je tue, mais « Revenge », parce qu'ils croient que je venge la population indienne... dit-elle avant de ricaner. Ils ne savent rien de moi, ni du « pourquoi » je fais ça...

- Je pense qu'il faut te rebaptiser, ce surnom ne te correspond pas...

- Ah oui ? Et vous pensez mieux me renommer ? Qu'est-ce que vous proposez ?

- Eh bien regarde-toi ! Il faut que ton nom se base sur un de tes atouts, qu'il soit physique ou moral, et je pense qu'il n'y en a pas qu'un... Je me trompe ?

- Je ne suis pas du genre à me faire gonfler les chevilles, Monsieur Graham... Mais si ça vous tiens à cœur, vous n'avez qu'à me les énumérer ces atouts...

- Tu as la discrétion, la finesse, l'agressivité de tes meurtres, ton regard si... indescriptible, et... Tu vas peut-être trouver ça absurde mais tu me fais penser à une plume...

« A quel type ai-je à faire ? Un philosophe ou un gars complètement taré ? Il m'intrigue beaucoup ce Buck... », pensa-t-elle avant de répondre à haute voix :

- Une plume ? Sur quel type suis-je tombé... ?

- Sérieusement, tu as la grâce, la légèreté, mais aussi le côté sombre... Que dirais-tu de Dark Feather ?

- Dark Feather ? Vous me comparez à une plume ? Hmm... Pourquoi pas... Après tout, je n'en ai rien à faire d'avoir un surnom, faites ce que vous voulez, ça m'est égal.

- Hop, arrête-toi là, c'est ici que je réside avec ma fille, dans cet immeuble.

Aasha leva les yeux sur l'édifice. Il n'avait croisé personne sur le trajet, et les voilà maintenant arrivés à destination.

- Eh bien, dites-moi, vous les américains vous cherchez toujours plus pour vous faire remarquer... C'est peut-être l'hôtel le plus luxueux de la ville !

- Je cherche le top du top, c'est tout... lui répondit-il en la fixant dans les yeux.

Puis ils pénétrèrent dans l'enceinte et disparurent dans les appartements... A l'abri des regards.

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