Après la partie de Shogi j'avais entendu Akira me "défendre".

Pour être honnête, je ne savais pas comment interpréter ce qu'il avait dit.

On ne peut pas vraiment dire qu'il n'avait dit que du bien...

Voir même pas du tout...

Je ne pouvais empêcher un sourir de franchir mes lèvres.

Il ne changera jamais.

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- Bien l'entraînement est terminé vous pouvez aller vous changer. J'ai à vous parler dans quelques minutes. M'écriais dans le Gymnase

- Ai !

Ils entrèrent dans les vestiaires tandisque je m'hatait au rangement des ballons et des cônes de dribble.

Je vois soudainement un ange à l'air toujours grognon et blasé.

Il regarde dans tous le gymnase et posa ses yeux sur moi.

Je lui adressa à un petit sourir auquel il répondit par un regard vers le ciel.

Il s'approcha.

- Bonsoir Akira.

- Oui. Bonsoir.

Il tendit la main comme si il attendait quelque chose.

- De quoi as tu besoin ?

- Le rapport du budget.

- Ah oui. Bien sûr.

- Cesse de faire l'étonné et donne le moi. J'ai autre chose à faire.

- Oui oui ne t'en fait pas mais attend moi. J'ai une chose à annoncer et tu es concerné.

Il soupire et s'assit sur le banc.

Je vais me changer et rejoint les autres ayant déjà terminé.

- Après notre défaite à la Winter cup j'ai beaucoup discuté avec le directeur et le coach. J'avais décidé de quitter le club de basket

- Quoi ?! Crie t'il paniqué.

- Tu quitte le club ? Demande Eikichi

- C'est ce que je comptais faire. Oui. Mais ils ont réussi à me convaincre. Mon père ne me laissera sûrement plus jouir de ces instants avec vous dès qu'il saura mais, je veux toujours en profiter avec vous.

- Capitaine... Reo avait un regard touché

- Dans 1 mois et demi je serais un terminal et je ne pense pas pouvoir continuer le basket. J'aimerai cependant offrir un cadeau à l'équipe. Me supporter n'était pas de tout temps facile il faut l'avouer. N'est ce pas Akira ?

Il ne disait rien. Depuis le début il n'avait pas dit un mot et semblait en pleine réflexion.

Moi qui pensait qu'il serait heureux d'apprendre ça. Lui ne m'aimant pas.

- Mais Akashi !

- Qu'y a t'il Kotaro ?

- Tu Pars quand...?

- Au retour de mon père sûrement. Je pense qu'il reviendra soit à la rentrer ou après.

- Tu vas trop nous manquer Sei... Reo pleurnichait

- Je ne suis pas encore partit.

- Capitaine... Eikichi aussi semblait touché.

- Quel est ton présent ? Akira parle enfin, malgré l'indifférence de ses paroles . Parce que jusque là je ne vois pas l'intérêt de ma présence ici.

- Akira-Kun ! Crièrent les autres me faisant sourir

- Eh bien c'est simple. Après les examens de fins d'années et de la fête nous irons directement au frais du club à la plage 3 jours. Juste après nous irons dans le chalet de ma grand-mère à la montagne. Il y neige toute l'année il paraît.

- Ouais ! Géant !

- Évidement vous pouvez tous venir y compris Mayusumi mais il faut avoir une moyenne que je jugerai acceptable. Et vous connaissez déjà mes critères.

- Mais...

- Oui. Tu vas devoir travailler Kotaro. Tu as entendu.

- Bouhou !

- C'est tout.

- On va y aller tous les 6 alors. Génial !

- 6 ? Tu t'es trompé dans le compte Mibuchi. Tente Akira.

- Non, non. Tu viens avec nous !

- Je ne-

- Si !  Le coupe Kotaro

- On n'ira nul part sans notre mascotte favorite. Termine Eikichi

- Mais-

- On va bien s'amuser !

Ils semblaient enchantés par la nouvelle et cela me ravie.

Ils ne laissaient même pas Akira en placer une, ce dernier fut contraint d'accepter devant tant d'enthousiasme.

Kotaro pouvait vraiment se montrer convainquant.

Il était piégé. À mon grand plaisir.

- Tu le savais n'est ce pas ? Soupire t'il au départ des autres

- Quoi donc ?

- Qu'ils allaient me demander de venir. C'est pour ça que tu m'as dit de rester.

- Qui sait. Cette sortie est aussi en rapport avec le budget non ?

- Espèce de fourbe. Tu avais tout prévue ! Malgré sa pique il eut un rictus le trahissant assez.

- Je ne saurais pourtant penser à mal mon cher Akira. Et puis, je te savais plus imaginatif sur les insultes.

- Démoniaque.

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Cette journée ce terminait relativement bien.

J'alla chercher mon livre de physique laissé dans mon casier avant de reprendre ma route vers la sortie du Lycée.

Malheureusement un violent et rapide bruit d'une chaise tombante d'une table frottant le sol dans un crissement, reporté mon attention vers une classe près de moi.

Je m'y rapproche pensant d'abord à une forme d'altercation avant de m'arrêter net.

Akira était accroupi entre les tables de la salle, en attrapant une comme ci en la lâchant il tomberait dans le vide. La chaise renversé à des côté montrait bien qu'il avait déjà essayé avec elle sans succès.

Sa main libre était posé sur sa poitrine. Il respirait désespérément tandisqu'il arborait une expression de vive douleur.

Je me suis inquiété.

Me reprenant de ma transe, je m'accroupi près de lui.

Il ne pouvait pas parler pour l'instant.

Il avait mal.

- Akira. Je peux t'aider ?

- N-Non... Il peinait à prononcer ses mots.

Je n'étais évidemment pas d'accord.

Ça ressemblait à une crise de panique.

Je me mit sur les genoux et décrocha sa main de la table maintenant rayé par ses ongles.

La seconde sur sa poitrine rejoignant sa congénère maintenant dans les miennes, je les tenait fermement en lui murmurant de se calmer et de respirer.

Lui répétant sans cesse les même mots.

Il finit par soupirer de soulagement. Il se sentait mieux.

- Alors ? Ça va ? Le questionnais-je

- Hum.

- Qu'es ce qu'il c'est passé ?

- Rien.

- Dit moi.

- J'ai cru voir un serpent.

- C'est faux.

- Si. C'est la classe de sciences naturelles. Je pensait que l'un d'entre eux s'était enfui.

- Cesse d'argumenter ton mensonge c'est inutile. Je me souviens encore du vrai serpent que j'avais fait placer dans ton casier l'année dernière. Elle n'était certes pas vénéneuse mais tu l'as quand-même enroulé sur tes épaules en le ramenant.

- Quelle idée de le mettre dans mon casier. Il aurait pu se blesser ou pire.

- Tu n'es vraiment pas banal.

- Tu n'en démord pas moins. Il soupire amusé. Trop d'imagination.

- Akira. Je souhaiterai tout recommencer.

- Quoi ?

- Notre rencontre n'était pas des plus fructueuse.

- J'avoue. Je t'ai détesté dès la première fois.

- Changeons le passé.

- Impossible.

- Reprenons tout à zéro alors.

- Tout ?

- Oui. Je veux être un de tes proches.

- pourquoi fais tu ça ? Pourquoi me harcèles tu de la sorte ?

- Je ne sais pas vraiment. Je suis sûr qu'avec le temps nous pourrions nous apprécier.

- Tu te trompe.

- Sur quel point ?

- Ta sois disante amitié. Tu éprouve juste des remords envers moi. Tu veux te faire pardonner parceque tu t'es rendu compte de tes Atrocités. Va plutôt te faire pardonner auprès d'autres victimes. J'ai assez donné de ma personne. Les regrets ne marchent pas avec moi. D'ailleurs laisse moi te dire une chose : Nous ne pourrons jamais être amis.

- Akira. Tu-

- Je viendrais à votre sortie. Je ne veux pas décevoir mes amis. Par contre compte 2 personnes de plus. Je ne viendrai pas seul. Je te laisse.

Il s'en alla. Comme ça.

Je comprend ses pensées et j'aurai sûrement réagi de la même manière.

Mais, ce soir je l'ai vu. En détresse.

Il avait besoin d'aide.

C'est justement pour cette raison que je ne peux cautionner sa réponse.

Était ce en rapport avec ces fameux médicaments ?

Pourtant, si son désir est vraiment celui là...

Devrais-je songer à lui laisser de l'air ?

🔸🔹🔶🔷To be continued🔶🔷🔸🔹