Dimanche suprise au Manoir
Faisant les cents pas dans ma chambre je réfléchissais à la manière la plus digne de dire à mon père m'a défaite mais plus j'imagine les scénarios plus je me rendais qu'au fond ça finissait de la même manière.
Plus de basket.
Je suis fichu...
Essayant de reprendre mon calme et imaginez un dernier scénario l'une de nos domestiques frappa à la porte.
La fin est proche...
Je lui donne la permission d'entrer, s'exécutant avant de s'incliner elle m'annonce qu'un de mes fans camarades d'élèves faisait une scène au hall d'entré.
Surpris et déconcerté je lui dit simplement que j'arrivais.
Elle repartit donc.
Un fan ? Chez moi ? D'habitude ils n'ont même pas le courage de sonner à ma porte.
Je descends quand-même assez dubitatif et me fige aux escaliers voyant la scène à la fois amusante et perturbante.
- Lâchez moi je vous le répète pour la 37ème fois ! Se débat mon "fan" entre les main de notre gardien. Je ne suis pas un de ses fans au contraire !
- Alors vous êtes un ennemi. Répond le pauvre gardien faisant son travail.
- Je l'étais mais ce n'est plus le cas ! Je lui ramène simplement un livre.
- Vous pouvez me le confier et partir.
- Je vous est dit non ! Je lui donnerai moi même.
- Alors vous êtes un de ses fans.
- Votre disque est rayé ou quoi ?! S'énerve t'il finalement
- Akira ? Intervins je ne voulant pas assister à une bataille.
- Bakashi ! Tire moi de là !
Me remettant les idées en place je soupire la main sur le front et ordonne au garde de le laisser venir avec moi.
Il le lâcha donc retournant à son poste.
Akira monta rapidement les escaliers se mettant à la même hauteur que moi.
- Bonjour ? Le fixais je
- Bonjour. Répond t'il
- Tu es là pour ?
- Te rendre ton livre de Biologie.
- Il me semble que je l'avais hier.
- Tu as dû te tromper.
- Non je-
- Tu t'es trompé.
Son regard dévia vers le garde qui l'empêchait de passer plus tôt.
Je soupir et le demande de me suivre à ma chambre
Entrant avec lui je ferme la porte derrière moi tandisqu'il s'assit sur sur la chaise près de ma table d'étude
Je me rapproche doucement de lui.
Arrivé à son niveau je me penche légèrement pour attraper le livre juste au dessus des autres ranger par taille. Me redressant je me rend compte mon torse avait dû malencontreusement touché sa tête ayant senti une sorte de poids disparaître.
Je décide de faire abstraction et lui montre.
- Il me semble que "ça" c'est mon livre.
- Franchement t'y as crû ? Il regardait ailleurs les joues roses. Le jour où tu oubliera quelque chose n'arrivera qu'après ma mort.
Souriant maintenant plus détendu grâce à lui.
- Qu'est-ce qui t'amène dans mon humble demeure ?
- humble ? Il répondit en levant les yeux au ciel. Pourquoi me demandes tu ça ? Tu veux que je parte ?
- Eh bien c'est que ce n'était une bonne idée.
- C'est toi qui me harcelait avant pour je vienne si je me souviens bien. Dit-il en se levant et inspectant la pièce
- C'est vrai mais c'était pour que tu puisse te faire jeter dehors dans l'humiliation.
- Je m'en était douter. C'est pour ça que je ne suis jamais venu.
- Évidemment tu as choisi le pire jour. Tu n'aurais pas pu t'en empêcher ?
- Je viens quand je le veux.
- *Soupire* Aujourd'hui correspond au retour de mon père
- Ah oui ? Se tourne t'il vers moi d'un air totalement innocent
Il le savait...
- Veuillez décliner le motif de votre présence. Demandais je finalement à bout.
- *soupire* Qu'est-ce tu peux être coincé Akashi.
- Moi coincé ? Dit le président du conseil des élèves. Souriais je
M'approchant de lui tandis qu'il se tenait dos à moi analysant un album photo qu'il avait trouvé dans ma bibliothèque personnelle.
Il s'arrête sur une photo de moi bébé dans les bras de ma très chère mère.
Je souris en la revoyant et pose ma tête sur son épaule plaçant mes mains sur les siennes soutenant l'album.
Le sentant se figer j'étais sur qu'il laisserai tomber le livre
- Q-Que fais tu ?
- Moi aussi je veux voir mes photos c'est tout
Riant intérieurement à son abandon et à sa gêne je lui montre quelques unes des photos les plus chères pour moi.
- Tu ne fais que sauter celle avec ton père. Remarque t'il
- Oui. Il n'y a que ma mère qui compte pour moi. Répondis je simplement
- Je comprends.
- Tu ne m'as jamais parlé de tes parents.
- Parcequ'il n'y a rien à dire. Trancha t'il rapidement
Il avait finalement réussi à s'extirper de ma prise et s'assit sur mon lit.
Rangeant l'album à sa place je me décide à lui en faire dire plus mais le bruit que j'entends par ma fenêtre me stop net.
La voiture de mon père.
🏳🏴🏳️🌈⚀⚁⚂⚃⚄⚅🏳️🌈🏴🏳
- Bonjour Père.
- Bonjour Fils. Comment c'est passé tes congés pour le nouvel an ?
- Très distrayant. Je l'ai passé avec mes amis.
- Si je me souviens bien avant ces fameux congés il y avait une compétition de basket à laquelle tu devais participer c'est bien ça ?
Moi qui pensais pouvoir repousser cette conversation ce n'est plus possible...
- Vous avez très bonne mémoire père. Soupirais-je
- Je suis un Akashi fils. Alors vas tu me dire à combien de points avez vous gagné ? Demanda t'il assis tranquillement à son bureau buvant un verre de vin
- En réalité père, Nous avons perdu d'un point.
- Étais tu malade ? N'as tu pas joué ?
- Si père, malheureusement ça n'as rien changé. Dis je légèrement honteux
- Je vois. Quel autre sport as tu donc choisi ? As tu décidé à te concentrer sur le Shogi ?
- Père, j'aimerais continuer le Basketball.
- Pas question. As tu oublié notre accord ? Tu aurais le droit de performer un sport uniquement si tu gagnes à chaque fois.
- Mais père, la perte fait aussi partie du cycle du-
Me taire.
Après un violent coup de poing sur la table ses yeux rempli de déception rivés sur moi
- Tentes tu de m'expliquer quelque chose Seijuro ? À l'homme qui t'a tout appris ? Nourrit et éduquer ? Me fixe t'il
- Non père excusez moi.
- Tu n'es pas dans ton état normal. Ces 3 dernières années tu étais ma plus grande fierté et aujourd'hui c'est comme ci tu avais changé.
Oui j'ai changé...je suis simplement redevenu moi même...
- Je vous demande pardon père. Je baisse la tête espérant en finir rapidement
- La défaite ne fait pas parti de notre vocabulaire. Termine t'il
- Ça suffit. Entendis je de la porte du bureau. Cette voix me disait quelque chose
Je me retourne vers la porte qui s'ouvrait.
On nous espionnait.
J'espérais de tout coeur mettre trompé ayant reconnu la voix de Akira mais il semblait que non...
Pourquoi devrait-il être idiot aujourd'hui...?
🔸️🔹️🔶️🔷️To be continued🔶️🔷️🔸️🔹️
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top