Akira Chibusa...

"Nous ne pouvons pas revenir à ce stade étant coéquipiers. Et ce qui se passe, les péchés que j'ai commis ne peuvent pas être effacés. Dans ce cas, il serait préférable d'assumer le fardeau de mes péchés, et de continuer d'aller de l'avant comme leur ennemi."

"Je me demande si c'est parce que mon adversaire est Kuroko ... Que je dois continuer de jouer. Cette envie de gagner est hors de moi."

"J'ai perdu. C'est la première fois depuis le jour où je suis né. Donc, cela est .... une défaite. Comme c'est cruel ... Il y a une douleur inexplicable dans ma poitrine. Je ne sais pas si je suis capable de maintenir mon sang-froid jusqu'à ce que cela disparaisse."

Ce match était celui de ma vie.

J'ai perdu et je suis revenu à...moi.

Tout cela grâce à Kuroko et bien sûr à l'aide d'Akira.

J'ai décidé d'assumer le fardeau de mes péchés en restant l'ennemi de tout le monde. Cette fois, je prend en charge et plaide pour moi .

Lors de la finale, Kuroko est parvenu à me prendre le ballon, me brisant psychologiquement ceci constituant le tout premier échec de "l'autre" moi. Alors que le "vrai" moi à fini par refaire surface.

J'ai réalisé que mon plus cher désir était de battre Kuroko, le seul joueur que je n'arrive pas à cerner totalement.

Malheureusement je n'ai pas pu le faire.

Mais,

Une prochaine fois, un prochain match, je me donnerai à fond en tant que moi et le battrait. Après tout, c'est ce que je lui est promis.

- Bonjour jeune maître. Je vous souhaite de passé une agréable journée.

- Merci. Père n'est toujours pas rentrer ?

- Non, pas encore.

Après ma défaite à la Winter cup je m'attendais à voir mon père mais il avait brusquement voyagé à mon retour.

Il n'est encore au courant.

J'entre dans la voiture direction du lycée. J'observe le paysage en attendant l'arrivé.

Mon chauffeur se pose dans un coin discret près de l'entrée du bâtiment pour que je descende et continue à pied.

- Vous êtes sûr jeune maître ? Je peux facilement vous déposé devant la porte vous épargnant cette marche.

- Ne vous en faîte pas. Je préfère ça. Aurevoir.

- Aurevoir Jeune maître.

Je marche donc tranquillement dans la cour tentant d'ignorer tous les regards sur moi.

Depuis la victoire de seïrin il y a maintenant 3 semaines, les gens ne m'approchaient quasiment plus.

Enfin bon, moins qu'avant.

Il devait croire que j'étais à cran ou dans une fureur froide.

Enfaite je me sens plus libéré qu'autre chose. Juste plus calme.

- Hé Akashi !

Je sens un bébé jaguar me sauter dessus avec son éternel sourir.

- Arrête tu vas finir par étouffer notre capitaine.

- Bonjour Akashi.

- Bonjour Kotaro, Nebuya, Mibuchi. Je souris contente qu'il soit comme avant avec moi, voir même plus amicaux.

- *rigole* Ça fait toujours si bizarre que tu nous appelle par nos noms.

- Ah bon ?

- Oui on réfléchi et on préfère les prénoms. On s'y ait habitué et puis on est amis c'est plus pratique tu ne trouve pas ?

- *Sourit* Tu as raison Eikichi.

Ils rigolent et nous avançons vers nos classe.

Nous échangeons nos chaussures contre les chaussons dans nos casiers avant de pénétrer complètement dans l'école.

Comme d'habitude des lettres ornaient le mien certains d'encouragement et d'autres d'amour.

Je les rangeais avant comme des trophées dans ma chambre et ne les lisait pas, mais, maintenant je vais faire un effort.

En entrant nous voyons tous les quatre Akira tourner dans un couloir ses bras chargés de feuilles sûrement à photocopier.

Nous nous séparons vers nos classes respectives.

Depuis ce fameux jour où il m'avait lancé mes quatre vérités, il ne m'avait plus adressé la parole et m'évitait comme la peste.

Évidemment il gardait contact avec Reo et les autres. Après tout il me l'avait dis clairement se jour là.

"Je ne te abhorre certes pas mais je te hais Akashi"

Ces mots n'avaient cessé de tourner dans ma tête comme l'une des phrases la plus troublante que j'ai entendu

- Sei, il ne t'a toujours pas parler ? Me demande Reo compatissant

- Non. Et je le comprend. Il a quand-même passé deux ans d'enfer par ma faute.

- Mais toi tu ne le déteste pas n'est ce pas ?

- Non, j'aime beaucoup sa manière d'être. Je crois que la raison pour laquelle il m'intéressait tant c'était le fait qu'il ne se laissait pas faire.

- Alors essaie de recoller les morceaux et de le faire t'apprécier, ton vrai toi.

- Vous avez entendu comme moi. Il me hait.

- Reprend tout à zéro.

Tout reprendre hein ?

Je peux bien voir ce que ça va donner.

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J'aurai dû m'en douter.

Maintenant un mois qu'il était passé professionnel dans son rôle de ninja.

L'approcher m'était impossible et lui parler encore moins.

J'ai donc finalement décidé de l'attendre à la fin de la journée lors de sa ronde du soir.

Je suis actuellement dans le dernier couloir qu'il est sensé vérifier chaque jour.

À force de l'étudier je connais son itinéraire.

Le voilà.

Je suis certain qu'il m'a déjà repéré même si il ne laisse rien paraître.

Il avance à son rythme sans ce presser, comme si je n'existait pas dans dans ce couloir.

Il passe devant moi sans même me jetter un regard.

Je soupire intérieurement me décidant enfin à parler.

- Chibusa ?

Je le vois se figer sur sa route.

Je lui ai fais peur ?

Non sûrement pas lui.

- Je pourrais te parler un instant ?

- Tu as perdu ton pari. Il me semble que tu avais un gage. Il ne retourne même pas.

Je suis assez surpris qu'il me parle de ça maintenant mais je l'écoute curieux de connaître la suite.

- C'est vrai.

- Je peux te demander tout ce que je veux.

- Oui. Alors ?

- Je pensais que tu l'avais d'ors et déjà compris mais enfaite tu es plus bête qu'il n'y paraît.

- Je ne vois pas, Que veux tu ?

- La paix.

Il continue son chemin me laissait derrière lui.

Une partie de moi connaissait déjà sa réponse mais je dois avouer que j'en souhaitais sincèrement une autre...

Par contre je n'abandonnerais pas.

Je l'ai déjà fait me laissant emporté dans cette vague de peur, de doute et de faiblesse me créant un carapace si dur qu'elle blessait tous ceux qui m'approchait de près ou de loin.

C'est vrai j'ai fait du mal à plusieurs personnes.

Mais...

Akira lui...

Il est spécial.

Ma victime la plus tenace.

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- Allô ? Kuroko ?

- Oui Akashi-Kun. Comment vas tu ?

- Bien je te remercie. Et toi ?

- De même. Je suppose que tu ne m'as pas appelé simplement pour me demander des nouvelles

- *ricanne* Toujours aussi perspicace mon cher Kuroko. J'aimerai te demander un service.

- Un service ?

- Oui, je t'en prie.

- Bien sûr, Quoi donc ?

🔸🔹🔶🔷To be continued🔶🔷🔸🔹

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