Junji est trop puéril pour se rendre compte de l'amour que Jules lui porte. Ou alors il se voile la face.

Jules, avec son passé terne, comme ses cernes, le voit comme un échappatoire de cette poubelle de vie.

Jules adolescent et enfant n'était pas vu du tout comme un beau garçon. Avec son monosourcils, son gros nez et ses lèvres trop fines.

Il ne plaisait pas. En plus il a toujours été un grand gringalet.

Au contraire, Jules à toujours plut, ses longs cils inférieurs, sa mâchoire virile, ses lèvres pulpeuses et bien dessinées, il est vu comme beau par beaucoup.

Il plaisait beaucoup trop. Quémandé par tous.

Comment se sont-ils rencontrés ?

C'est une histoire étrange, biscornue. Comme leurs âmes.

Junji a fuit il y a un moment sa famille. Sa famille japonaise au mœurs bien traditionnelle. Très conservatrice. C'est tout ce que l'on sait. C'est tout ce qu'il a voulut dire à Jules. Et cette fois ci, ce n'était que la pure vérité.

Oui, il s'est confié à Jules. Car il a confiance en lui. Quand il a avoué ceci, Jules était si émue qu'il a sourit et l'a embrassé avec fougue.

Normalement Jules repousse les baisers et marques d'affection. Il n'aime que l'amour brut.

Ce baiser, Junji l'a senti. Tellement senti qu'il pense encore à ça aujourd'hui, c'est cette pensée qui le rend heureux.

Vie bordélique et toxique.

Heureusement il y a la moitié de chacun.

Sinon, sinon quoi ?

Imaginez le pars vous-même. Je ne vais pas vous crachez le morceaux comme ça. Jules et Junji seraient déçus de moi.