Chapitre 13 - Un malheur n'arrive jamais seul
June
Lorsque je me réveille toute habillée dans mon lit, je sens ma tête appuyée contre son torse nu et mes bras blottis tout contre lui, lui m'entourant des siens, protecteurs et rassurants contre les voix incessantes et si moqueuses qui résonnent dans ma tête. Elles me rappellent toutes hier et pourquoi cette soirée s'est finie comme ça, en pleurs contre la poitrine de mon petit-ami qui se soulève et s'abaisse au fur et à mesure de sa respiration. Je ne retournerai plus jamais en ville. Je ne veux plus, pas après ce qu'il s'est passé et la façon de laquelle on m'a traitée. J'ai vraiment cru me trouver incapable de tout faire, même simplement de faire taire leurs moqueries incessantes qu'ils n'ont cessées d'avoir à mon égard. Si j'ai aimé les instants passés avec mes proches le temps de mon anniversaire j'ai aussi découvert à quel point, dehors, hors d'un hôpital, on a aucun respect pour les individus ayant perdu leurs jambes ou un de leurs membres par un stupide accident dont tout le monde peut être victime. La voix de la chanteuse à la radio restée allumée sur ma table de nuit me console un peu et je ferme les yeux pour essayer de me rendormir.
-Sweet love, Sweeeet love, Trapped in your love...
''Trapped''. Ce mot me rappelle tellement hier soir et mes agresseurs. Des images me reviennent en tête et je rouvre aussitôt mes paupières, le souffle rauque, les larmes au bord des yeux. Prêtes à couler pour souiller ma peau comme durant mon anniversaire. Tout me renvoie à cela et je pleure encore silencieusement en mouillant son torse des gouttes qui s'échappent de mes pupilles. Il ne manquait plus que ça ! Décidément, ma vie est bien triste depuis quelques mois et je ne parviens pas à voir une fin à ce malheur et pourtant je sais que je me plains trop et que je devrais plutôt m'accrocher mais... à quoi bon ? Je ne peux plus rien faire et ma vie ne sonne en rien d'autre que la fin. Ses bras se resserrent autour de moi, je relève la tête pour voir son visage mais il est encore endormi. Il a veillé tard hier pour que moi-même je puisse dormir alors il mérite bien du repos et puis, il est toujours là pour moi. Je ne comprends plus tellement le sens de ma vie en ce moment, je me pose des questions telles que leurs réponses me paraissent bien vagues et floues. Cependant tant que je l'aurais, je n'aurais jamais la force d'abandonner mon combat. Replongeant mon crâne dans son torse, je me blottis un peu plus et je sens ses muscles s'étirer : le fait que je bouge l'a réveillé. Ses bras commencent par s'actionner autour de mon corps minuscule et un d'eux finit par venir sur ma joue pour essuyer les larmes que je n'ai pas eu le réflexe de gommer de mon visage.
-Tu as pleuré.
C'est une affirmation et non pas une question, cependant ma tête acquiesce toute seule et je ne peux que me sentir honteuse de lui exposer des larmes qui l'attristent et qui ne sont même pas de son fait. Il soupire longuement en continuant ses vas et viens avec son pouce sur ma pommette avant de poser ses lèvres sur mon front pour me déposer un baiser qui se veut revigorant mais qui bizarrement m'afflige encore plus de remords et de craintes. Il essaie de me consoler du mieux qu'il peut et même si cela ne m'encourage pas du tout, je ne peux plus m'enfuir pour échapper à ses dialogues alors je l'écoute patiemment, sachant que de toutes manières je n'échapperais pas à son soutien et pour une fois je ne me montrerai pas forte en affrontant seule, comme avant, mes problèmes. Oui, car bien avant l'accident j'étais une tête brûlée et je ne l'appelais jamais au secours. Encore une fois je me rends compte à quel point ce choc et le fait de perdre mes jambes a changé totalement ma vie.
-June... Tu sais que ce n'était pas vrai.
-Leurs actes étaient réels. Je rétorque.
-Certes, et ils le payeront crois-moi mais toutes les paroles qu'ils ont pu te dire ne sont que foutaises et ils n'avaient aucun droit de t'insulter comme ils l'ont fait.
-Thomas, tu peux me dire si je suis si inutile et inexistante ! Je m'énerve aussitôt.
-Arrête ! Me coupe-t-il. Arrête de te dire ça !
-Mais qu'est-ce que je devrais dire alors ?! Je hurle en me relevant sur mes bras. Regarde ! Je ne peux même pas sortir de mon lit sans y passer dix minutes ! Je ne ressens plus rien du tout nulle part ! J'ai l'impression que mon sang ne circule plus et qu'une partie entière de moi est morte ! Je suis paralysée, Thomas, merde ! Et je peux rien y faire si les mots de deux trois jeunes m'atteignent parce qu'ils disent tout simplement la vérité ! Je ne peux plus rien faire ! Rien ! Je suis inutile et puis j'en ai marre ! Déjà ! Au bout d'une seule journée passée dehors ?! Comment je les supporte moi ces regards incessants qui contiennent toujours de la pitié ou du dégoût ?! Je n'en peux déjà plus !
Il me dévisage avec tellement de compassion que mes mots restent coincés dans ma gorge et je me rends compte que lui aussi est comme les autres : il a pitié de moi. Et c'est bien la différence qu'il y avait avec Jack, lui aussi était lassé de tous ces regards et lui au moins me regardait sans me prendre pour pathétique. Sans le vouloir, je sens mes larmes qui remontent encore et j'ai tellement envie de m'enfuir cependant encore une fois je ne peux plus et je pleure donc devant lui en ajoutant avec une voix remplie de soubresauts :
-J'aimerai remonter le temps, Tom. J'aimerai m'arrêter avant que la voiture ne me renverse et j'aimerai pouvoir éviter cette dispute dont je ne sais même pas la raison et dont tu refuses de m'expliquer la cause. J'aimerai tellement pouvoir faire cela... J'aurais mes jambes et une mémoire complète au moins.
-Tu m'en voudrais. Murmure-t-il alors, juste assez haut pour que je puisse l'entendre.
Je n'y tiens plus et je lui demande alors :
-Qu'est-ce qui s'est passé Thomas ?
-Quoi ?
Il relève la tête, l'air surpris. Je sèche mes larmes et je recommence plus fortement :
-Je veux savoir la raison de notre dispute. Je veux savoir pourquoi j'étais triste au point de m'enfuir pour ne pas faire attention à la voiture qui a provoqué ça ! Dis-je en dénonçant de la main mes jambes.
-Tu n'es pas...
-Je me moque de ne pas être prête ! Je veux savoir Thomas ! Je veux savoir pourquoi j'ai tout gâché et pourquoi j'ai perdu la mémoire sur une chose qui me semble si importante. Je veux savoir pourquoi je ne danse plus, pourquoi je ne cours plus, pourquoi je ne vis plus correctement.
Devant son absence totale de réaction, je crie alors à pleine voix :
-Dis le moi, Thomas ! Dis-le-moi !
-Non.
Il me fixe, les traits serrés sur son visage et je reste interdite alors que je prends conscience de ce qu'il vient de dire.
-Non ? Je répète, incrédule.
-Non, je ne peux pas te le dire.
-Mais pourquoi ?! Donnes-moi seulement une seule raison valable et je te laisserai tranquille ! Je te promets de ne pas demander jusqu'à ce que tu me l'avoues enfin et je te laisserai tranquille jusque-là !
Il soupire, exaspéré par la situation et je peux dire que si je le pouvais, je serais sortie de la pièce bien plus tôt dans la conversation mais là je ne peux qu'attendre sa réponse car elle me paraît si importante que j'en ai le souffle coupé. Que va-t-il me sortir ? Encore une de ses excuses qui ne tiennent pas la route je suppose ?
-Je ne peux pas te faire ça encore une fois.
-Quoi ?
Je suis à moitié abasourdie par sa réponse.
-Tu as bien entendu.
Oui ça je n'en doute pas toutefois cette phrase me fait peur. Atrocement peur et je n'ose pas en demander plus. Je souhaite clore la conversation mais il le fait lui-même en se levant de mon lit et en sortant de ma chambre sans plus de commentaires et lorsque je ne l'entends plus ni dévaler les marches, ni marcher dans le couloir, je m'affale sur mon lit, le visage tourner vers le haut. Mon plafond est recouvert de blanc et je ne peux qu'apparenter cela à ma perte de mémoire et au vide que j'ai ressenti quand il m'a fourni cette réponse. Que m'a-t-il fait qu'il ne souhaite pas me refaire ? Des millions de scénarios tournent dans ma tête et j'imagine toutes les situations possibles et inimaginables puis, lorsque le jour toque à ma fenêtre, perçant de ses rayons la pièce, je me surprends à vouloir fermer les yeux. Et je m'endors sous la musique tournant en boucle depuis mon réveil sur la radio.
-I am terrified to love for the first time. Can you see that I'm bound in chains ? I finally found my waaayyy... I am bound to you... I am bound to you...
Thomas
Je sors de sa chambre sans rien laisser paraître et je quitte la maison sans oublier mes affaires au rez-de-chaussée. June. Ton nom me hante et tes plaintes également. Je n'ignore pas à quel point ce monde et ses personnes te blessent mais tu ne dois pas savoir pourquoi nous nous sommes disputer ce jour-là. C'est beaucoup trop pour toi qui dois déjà affronter ces problèmes sans avoir de réelle aide fiable. Je ne suis que quelqu'un sur qui tu t'appuies mais j'avoue avec une certaine honte que tu as raison : jamais je ne pourrais comprendre ce que ça fait et jamais je ne pourrais certainement te fixer avec autre chose qu'un regard triste et compatissant parce que je m'en veux tellement et tout ceci est vraiment ma faute. Je ne peux pas le nier car même si c'est toi qui t'es enfuie c'est moi qui suis responsable de ta fuite et de ton accident par la même occasion. Si Jack était là je lui demanderai de passer plus de temps avec toi. De t'apporter des conseils et de la joie parce que si c'est tout ce que je peux faire, même avec ma jalousie je le ferai avec joie. Je ne sais pas ce qui m'a pris ce jour-là mais je suis presque sûr que je n'étais pas tout à fait sûr des répercutions que cela aurait sur toi et sur ton avenir. Je m'en veux comme jamais je ne m'en suis voulu.
-On signale des bouchons sur l'autoroute en direction de...
Pile là où je dois me rendre ! Génial ! Je fais bifurquer ma voiture dans l'intention de changer de trajet mais je remarque un panneau avec écrit ''route barrée'' et je finis donc avec un grand souffle d'exaspération par prendre les bouchons de l'autoroute. Alors que j'attends dans la file je pense à elle et à ses problèmes. Hier devait être une journée parfaite et ses idiots ont tout gâché, absolument tout ! Nous étions bien et jusqu'à aujourd'hui nous n'avions pas connu de réelles disputes depuis sept mois à l'hôpital. Hier soir, elle était magnifique et je n'envisageais absolument pas ce qui allait se produire et pourtant cela s'est fait sous mes yeux et je me suis énervé comme jamais. Aussi, même si j'ai défiguré ses agresseurs comme jamais, si un jour je les recroise je n'hésiterai pas à recommencer. S'en prendre à elle parmi toutes les personnes présentes est affreux ! Et nous avons été obligés de rentrer en toute hâte car elle ne supportait plus le regard des gens. Après l'avoir longuement consolé et embrassé sur le front, je l'ai installée dans son lit, toujours en robe, ai enlevé ma chemise et me suis couché à côté d'elle en la serrant tout contre moi. Je pense que ça l'a rassurée.
-D'après nos informations, une voiture immatriculé AH58 FRD roule à plus de cent-vingt kilomètres heures dans les rues de la ville de...
Qui est ce chauffard encore ?
-...Et son chauffeur serait l'auteur d'un vol de bijouterie entre la rue...
Un vol ? Dans le secteur où je me trouve ?
-... Il tenterait par tous moyens de couper par des routes barrées, piétonnes et dangereuses à la circulation, donc soyez vigilant à un possible accident...
Accident. June. Tout me renvoie décidément à elle et en ce moment, elle habite mes pensées. Je ne pourrais plus lui cacher la raison de notre dispute bien longtemps car elle commence à se douter de quelque chose. Cependant si elle l'apprend elle ne voudra tout simplement plus me parler ou pire. Ce voyage à Disneyworld va lui laisser encore plus d'opportunités pour me soutirer cette information et je ne sais pas combien de temps je pourrais survivre à son interrogatoire. June. Veux-tu vraiment que tous les deux, nous nous disputions pour de bon ?
-La voiture suspecte est signalée à l'entrée de l'autoroute côté nord...
Côté nord c'est de mon côté. Je suis toujours dans l'embouteillage pour parvenir sur celle-ci et je me sens de moins en moins rassuré. Je tourne la tête pour regarder la route barrée qui croise la mienne et je crois rêver quand j'aperçois un véhicule au loin qui roule à toute vitesse dans ma direction. La voiture ne s'arrête pas et je devine la plaque au fur et à mesure qu'elle s'approche : AH58 FRD. Je panique alors, je regarde devant moi la voiture qui n'avance pas en même temps que je vois celle qui s'approche à ma droite dangereusement et mortellement. Mes yeux font des allés retours entre devant et sur le côté et des gouttes de sueurs perlent mon front alors que je suis prêt à démarrer à pleine vitesse, le pied sur l'accélérateur. Cependant je subirai forcément un choc quoi qu'il en soit et je le comprends alors qu'entre le voleur et moi il ne reste plus que quelques mètres. J'ignore si c'est un acte suicidaire ou non mais la dernière chose que je vois est son visage paniqué avant de ressentir le choc, de savoir que ma voiture fait des tonneaux, de ne plus distinguer le haut du bas et d'apercevoir un filet rouge traverser devant mes yeux. Un objet me rentre dans l'abdomen et je ne perçois qu'un flash rouge avant de ne voir que le noir complet et de sentir une chaleur m'envelopper progressivement.
June
-June ! On te demande au téléphone !
Je me lève tant bien que mal de mon lit et me hisse dans mon fauteuil pour sortir de ma chambre et emprunter le système réservé à mon fauteuil pour descendre les marches me séparant du rez-de-chaussée. Je roule jusqu'à la cuisine et saisit le combiné posé sur la table de travail en minaudant un vague ''Allo ?'' encore énervée par la dispute qui s'est déroulée il y a maintenant deux heure et par les messages inexistants de mon copain à qui j'en ai pourtant envoyé trois pour m'excuser depuis cinquante-cinq minutes.
-... J... June ?...
Quand j'entends pleurnicher derrière l'appareil la voix de la mère de Thomas je comprends alors que quelque chose de grave vient de se produire et je redeviens immédiatement sérieuse et terriblement inquiète quant à la nouvelle qu'elle s'apprête à me communiquer. Qu'est-il arrivé à Thomas ? J'ai un horrible pressentiment et je ne sais pas pourquoi, je pense que c'est très, mais alors très mauvais tout cela.
-Madame Patterson ?! Je demande avec un ton étonné pour être sûre.
-Oui... Tu devrais venir ma puce...
Dit-elle avec une voix rauque et ayant l'air de refouler des larmes.
Je sens mon corps tout entier se ramollir et soudainement, j'ai peur de connaître la suite de cette conversation. J'ai peur de sa nouvelle. Cependant, le bien-être de Thomas m'importe plus que tout et je demande alors avec une toute petite voix, inquiète.
-Mais... Où êtes-vous ?
Je n'entends pas sa réponse et je lui fais répéter pour mon plus grand désarroi alors qu'elle se mouche à l'autre bout de l'appareil et qu'elle essuie sans doute les gouttes d'eau qui recouvrent son visage. La deuxième fois qu'elle le dit j'entends tellement clairement que cela me paraît irréel et je lui fais répéter une troisième fois pour être sûre. Les mots traversent ses lèvres et me glacent toute entière alors que mon être accumule le stress et l'inquiétude au fur et à mesure des minutes qui s'écoule de mon côté du téléphone.
Je sens que mon cœur lâche littéralement et je laisse tomber le téléphone alors que mes mains se portent seules à ma bouche pour étouffer des pleurs naissant. Je ne sais pas ce qu'il a mais cela à l'air grave et quand ma mère, épluchant ses carottes, s'aperçoit de mon état, elle s'empresse tout de suite de venir vers moi et de s'accroupir devant mon fauteuil pour me demander d'une voix remplie d'inquiétude envers mon état et envers la future réponse que je vais donner à sa question.
-June ?! Que se passe-t-il ma puce ?
Je respire deux ou trois fois avant de pouvoir parler et je n'arrive à articuler qu'après plusieurs tentatives décourageantes, cependant, j'arrive tout de même à sortir avec plusieurs saccades dans la voix.
-...Il... Il... est arrivé... quelque... chose... à Tho... Thomas.
-Respire ma puce, respire. M'ordonne-t-elle calmement alors que des spasmes secouent mon corps sans pitié.
Je m'exécute alors que tourbillonnent des tas et des tas de questions sans réponses dans ma tête qui me stresse tout autant que l'éventuel sort de mon petit-ami, de celui que j'aime tant dans un futur proche. Comment a-t-il pu se retrouver là-bas ? Thomas je t'en prie reviens-moi ! Je pleure encore quelque temps alors que ma mère me serre de plus en plus fort dans ses bras puis au bout de quelques minutes elle me lâche et se lève en attrapant une veste et ses clés. Elle passe la veste autour de moi comme pour arrêter les frissons qui me font trembler et me porte jusqu'à la voiture où elle monte elle-même côté conductrice sans oublier avant de m'attacher la ceinture, ce que je ne peux pas faire tellement je suis paralysée. Elle enclenche les clés dans le moteur et celui ronfle alors de toute sa puissance. Ma mère sort immédiatement de la propriété, comprenant mon besoin important de me rendre auprès de lui sans plus tarder et dans l'urgence. Il a besoin de moi, je le sais. Tout comme j'ai eu besoin de lui auparavant je serais là. Thomas que t'est-il arrivé encore une fois ? Tu ne m'abandonnes pas n'est-ce pas ? Tu me l'as promis. Tu me l'as promis, Thomas. Tu es mon meilleur ami et l'homme de ma vie tu le sais. Ma mère me sort de mes songes et alors que nous nous arrêtons à un feu, elle demande sereine et l'air de maîtriser la situation :
-Où allons-nous, ma chérie ?
Je mets plusieurs minutes avant de répondre d'un ton encore secoué de pleurs :
-A l'hôpital.
Là où je ne comptais ne plus remettre les pieds.
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Hey ! :)
Désolée d'abord pour toutes les fautes ! Je n'ai pas eu le temps de relire et j'en suis vraiment navrée pour vos yeux ! ^^' Mais soyez indulgents ! J'ai écris ce chapitre uniquement parce que je vous l'avais promis et je vous annonce donc un record de vitesse de deux heures pour cinq pages (sur l'ordi) que j'estime d'assez bonne qualité ! ;)
Je me suis un peu enflammé sur ce chapitre ! J'ai eu pleins d'idée d'un coup et j'espère sincèrement qu'il vous plait !
Bon, je ne vous embête pas plus !
Merci pour vos vues ça me fait toujours trèeees plaisir ! :D
Bisous ❤
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