Elle aurait due savoir, elle n'aurait pas causée plus de dégâts qu'il n'y avait pas déjà dans Louis avec sa gifle. Elle aurait due le prendre dans ses bras. Elle aurait due, mais elle ne l'a pas fait, pourtant, une petit voix lui criait de le faire dans sa tête. Elle ne l'a pas écoutée, se croyant entrain de délirée, mais pourtant, cette petite voix, était comme si une partie de Louis était entré en elle quand il avait plaqué ses lèvres sur les siennes. Elle tentait de se contrôlée le plus qu'elle pouvait pour le repoussé, parce que cette petite voix d'enfant de 8 ans lui disait de prendre goût, pour de bon, au baiser.

Mais elle ne l'écoutait pas. C'était comme si elle était plus forte que tout, mais rien n'est plus faibles qu'elle. Bien au contraire. Tout est plus forts qu'elle. Tout. Vraiment tout, même Louis. Même un dépressif est plus fort qu'elle, tout ça parce que lui n'est pas l'un de ces indécis de la vie. Il est peut-être venu sur Terre avec une vie horrible, mais pourtant ce n'est pas l'un de ces indécis, même tourmenté et dépressif, il est déjà plus fort. Surtout depuis qu'il avait touché ses lèvres.

Louis sera toujours plus fort qu'elle, peu importe s'il était en meilleur ou en pire état qu'elle, il serait toujours le plus fort, parce que de 1) c'est le mec et de 2) c'est Louis. Il n'y avait pas meilleur argument que pour prouver au monde entier que Louis était plus fort qu'Ella. Tout sera toujours plus fort qu'Ella, parce que malgré que rien ne lui est jamais monté à la tête, qu'elle a toujours eue la tête sur les épaules, elle avait tant perdue et tant retrouvée et reperdue qu'elle ne savait plus vraiment faire la différance entre les bonnes et les mauvaises choses en elle. Ella n'est pas Ella, elle aurait aimée être Emma, une fille absolument son contraire.

Emma aurait été forte, incassable, infranchissable, indépendante, avocate et écrivaine à ses heures perdues. Emma aurait été belle, désirable, rêveuse et penseuse, mais elle, au moins, elle aurait réussie sa vie, contrairement à Ella. Le monde entier se serait retourné sur son chemin, tout le monde l'aurait admiré et adoré, mais personne n'aurait osé lui dire ce qu'elle est vraiment, ce qu'on dit à Ella maintenant. Le rêve et l'honnête, pour Ella, il est impossible d'avoir les deux en même temps. Elle n'y peut rien, mais c'est comme ça. Ella aimerait tant que cela change, mais cela n'est pas prêt de changer non plus. Parce qu'Ella restera toujours cette idiote coincée qui aime jouée avec le feu, simplement parce qu'elle ne c'est jamais brûlée jusqu'à présent. Mais, pour une fois, elle succombe avec le feu, elle succombe avec Louis.

Louis qui est toujours derrière elle, à lui courir après alors qu'il aurait tant mieux à faire de sa vie de dépressif. Tant de meilleurs choses pour lui, de choses plus sereines, qui ne le torturaient pas, mais pourtant, il fait quelque chose qui cause, en même tant sa perte, et en même tant se remonté vers le paradis et le bonheur. Si ses jambes n'avaient pas flageolés quand il l'avait embrassé. S'il n'avait pas eu des papillons dans l'estomac. S'il n'avait pas eu envie de continué le baiser. S'il n'avait pas eu son cœur qui voulait sortir de sa poitrine. S'il n'avait pas fermé les yeux. S'il n'avait pas eu des bons frissons. S'il n'avait été tout émoustillé du baiser. S'il n'avait pas eu envie de l'embrasser dès qu'il vit son visage. S'il n'avait pas rencontré son regard. S'il n'avait pas fait plus attention en regardant droit devant lui. S'il n'avait pas été con. S'il n'avait jamais été dépressif.

S'il n'avait jamais perdu ces parents. S'il n'avait jamais eu de reflex. S'il n'avait jamais été con. S'il n'avait jamais perdu la raison. S'il n'avait jamais été amoureux de la mort. S'il n'avait pas été aussi stupide que pour courir immédiatement après elle. S'il avait prit une seconde pour réfléchir. S'il c'était posé des questions. S'il n'était pas celui qu'il est devenu. Si rien de tout cela ne c'était passé, il l'aurait peut-être rencontré. Si oui, cela aurait été dans de meilleures conditions. Mais avec Louis, il est impossible de le rencontrer dans de bonnes conditions. Louis a toujours cet art de rencontrer d'autres personnes alors que ce n'est pas le bon moment, alors qu'il n'est pas bien, alors que ce n'est pas comme ça qu'il aurait du la rencontrer, alors qu'il aurait du avoir une meilleure rencontre. Mais Louis est maudit quand il s'agit de faire des rencontres, malgré qu'il soit dépressif, il est sociable. Il suffit juste d'accepter de lui parler pour le comprendre. Comprendre qu'il n'est pas si dépressif qu'on le dit.

Louis ne fait partie de ces dépressif suicidaires, sauf s'il continu de courir après Ella, ce qui bien sûr, il fait. Parce que Louis aime causer la perte du monde inconsciemment, parce qu'en courant après Ella, il déboussole le temps, il détrône tous les rois du monde, il dévisse tous les clous, il perd le monde, il perd la notion du temps, il vole tous les riches de ce monde, il désarme tous les terroristes et kamikazes qui peuplent cette Terre. Il fait tout ça, parce que simplement en courant après Ella, il cause plus de dégâts que toutes ces personnes réunies. Ainsi qu'il pirate tous les ordinateurs des meilleurs hackers au point qu'ils n'ont plus d'ordinateurs du tout.

Il fait plus de dégâts et cause plus de peines que quiconque n'en avait fait sur terre, même Hitler n'avait jamais fait quelque chose d'aussi mal. Simplement parce que Louis courrait après une cause perdue. Une cause plus que perdue, parce qu'Ella ne l'acceptera pas bien longtemps dans sa vie et que cela n'en vaut pas la peine de lui courir après, sauf si Louis aime tant que ça que de se faire jeté comme une grosse merde. Il n'avait plus suffit que ça que pour en finir avec le petit anglais, auparavant heureux, et puis triste, et puis dépressif, et qui maintenant, pourrit de l'intérieur silencieusement, comme une flamme, au rythme auquel il court après ce qu'il pourrait appeler « la vie, l'amour de ma et de la vie ». Il courait alors que c'est inutile. Il n'avait pas besoin de courir, parce plus il courrait, plus il la perdait.