05

Louis n'arrivait pas à croire qu'une si petite personne comme la jeune fille qu'il avait devant lui, pouvait lui faire autant d'effet. Un effet qu'il n'avait jamais ressentit auparavant non plus. C'était comme si, elle avait encrée sa main dans son torse et tordait son cœur de sa main, le faisant explosé et coulé de tout le sang qu'il contenait. Elle faisait cet effet-là chez Louis, juste en le regardant droit dans les yeux, qui donnait, au passage, une envie à Louis de goutté les lèvres de la jeune demoiselle, sur sa peau ou sur ses lèvres, peu l'importait, du moment que les lèvres de la jeune fille était en contact avec une partie de son corps. Une partie de son corps de dépressif, comme si, en embrassant cette partie de lui, le dépressif qui y cohabitait allait partir en courant, allait s'enfuir.

Alors, il faudrait qu'Ella, embrasse toutes les parties du corps de Louis, en particulier l'endroit où se cache son cœur. Enfin, s'il est encore là, ce dont Louis a des doutes. Il ne sait pas vraiment pourquoi, les raisons qui se cachent derrières, mais il a e pressentiment que cette demoiselle va faire beaucoup pour lui, va être celle qui va le sauvé de son pétrin. Alors, ce n'est pas vraiment nonchalamment, ni à contrecœur, mais il continuait de jouer avec elle. Le jeu du « je recules quand tu avances ». Mais, il y avait tellement d'imprévus dans la vie, que la jeune fille manqua de chutée et à Louis, le dépressif qui avait retrouvé, soudainement, des réflexes, de sauver la jeune demoiselle d'une nouvelle chute, certaine, sur le macadam alors qu'une voiture arrivait. Louis avait sauvé la vie de la jeune fille.

Dans cette situation, Louis aurait du en profité pour demander à le « jolie » jeune fille comment elle s'appelle, mais il fit plus. Bien plus. Il la fit se remettre sur le trottoir en la portant à bout de bras, alors qu'il avait des bras pas musclés qu'une brindille d'herbes. C'est qu'elle était vraiment légère. Elle paraissait surprise, mais ne bronchait pas. Ce qui, si on connaissait vraiment la demoiselle n'était pas normal, comme si elle avait quelque chose à se reprocher pour n'avoir rien à reprocher au jeune homme. Mais bientôt, elle aurait quelque chose à reprocher, pas seulement qu'à Louis, mais aussi contre le monde, contre l'humanité tout entière. Seulement par faute d'avoir laisser Louis faire ce qu'il faisait, pour avoir fait qu'une femme mette au monde cet homme, pour avoir qu'il ne fasse pas autre que de déposer ses lèvres sur les siennes, pour le fait qu'il soit toujours en vie, pour le fait qu'il ne soit pas autre part, pour le fait qu'elle voulait comme même qu'il laisse ses lèvres sur les siennes malgré tout.

Ella aimait jouée avec les hommes habituellement, essayant de voir jusqu'où ils seraient capables pour ses beaux jeux, pour voir s'ils tenaient vraiment à elle ou si c'était un jeu. Alors, elle les cherrait, les envoûtait, leur faisait croire qu'ils pourraient enfin goûtés aux lèvres rosées de la jeune fille à la senteur de cannelle, ou de coquelicot, ou de rose, tout dépend de quel homme on parle, mais que ce n'était toujours pas le cas. Ce qui faisait, que comme ils abandonnaient tous, au bout de quelque temps ce qu'ils appelaient tous, ou presque, « une erreur », « une tentative », « une folie ». Elle aimait jouée avec les nerfs et la patiente des hommes. Elle aime jouée avec leurs désirs, leurs impulsions. C'est comme s'ils devenaient des poupées entre ces doigts. C'était vraiment ça. Ce qui fait qu'Ella n'a jamais eue baisers, parce que toutes les autres fois, les hommes partaient avant de les connaître, ou les connaissaient mais n'y prenaient pas assez de plaisir, contrairement à Louis.

Il ne savait pas son nom, et pourtant, il connaissait déjà le goût de ses lèvres contre les siens. Cette idée révulsait habituellement Ella, mais pour une fois, elle laissait faire l'homme qu'elle avait enfin d'elle, parce que personne avant lui n'avait osé le faire, n'avait prit les choses en mains. Pour une fois qu'Ella pouvait lâchée prise et laissée quelqu'un d'autre prendre la place de tout celui qui rythme tout, Ella n'allait pas laissée passer cette occasion. Mais aussi, ce n'était pas non plus comme si elle allait tout acceptée. Elle reste toujours Ella. Ella qui ne sait pas qui elle est. Ella qui aimerait savoir ce qu'elle fait sur terre. Ella qui aurait aimée se prénommée Emma.

Ella qui adore jouée avec les nerfs et la patiente des autres. Ella qui n'aime pas qu'on s'incruste dans sa vie, comme un pou sur notre tête. Ella qui saurait bien changée un délinquant en gentleman mais aussi inversement. Ella qui sait jouée avec les cœurs et les peines. Ella qui aime la solitude. Ella qui souhaiterait trouvée enfin une personne qui lui convienne. Ella qui prend toutes les choses en mains. Ella qui divague toujours dans son monde imaginaire comme une petite fille de 8 ans. Ella qui se balade avec une odeur de fleurs sur elle, accrochée à elle comme une sangsue, sans que cela ne lui déplaise non plus.

Mais le fait qu'Ella ne dise pas encore à Louis d'allé se faire foutre. Mais le fait qu'elle le laisse faire. Mais elle le fait qu'elle ne prend pas les choses en main. Mais le fait qu'elle ne lui résiste pas. C'est que ce n'est plus Ella, la « Ella », que tout le monde connait et beaucoup méprisent pour sa franchise parfois trop directe et pour sa façon de tout détestée de jouée avec les nerfs et la patiente, mais aussi pour le fait qu'elle aime se faire attendre. Ella aime toutes les choses que beaucoup détestes, pour être sûre d'être unique, peut-être. Pour être détestée peut-être. Pour avoir le monde à dos aussi. Pour pouvoir se plaindre surtout.

Parce qu'Ella n'a jamais été une fille facile, qui a toujours aimée se faire attendre et se plaindre, qui a toujours aimée détestée, qui a toujours dit ce qu'elle pensait, qui a toujours appréciée pouvoir quittée le monde cupide et pathétique des humains pour son propre monde dont certaines personnes aimeraient savoir pourquoi elle y va si souvent. Ella est à la fois un mystère et un puzzle à elle toute seule, mais aussi si facile à connaître superficiellement. La partie que tout le monde connait d'elle, n'est que l'iceberg en surface, il reste encore celui qui se trouve sous l'eau, et dont personne ne sait comment la connaître. Dans l'entourage de l'anglaise, on ne connait que la surface émergée de l'iceberg, tandis que Louis pour ses lèvres qui ont du mal à se déconnectés de celles de la jeune fille, découvre ce qui se cache dans l'eau. Mais il a encore tellement à apprendre d'elle, déjà le fait qu'elle met fin au baiser, lui fout une gifle avec un sourire en coin et un clin d'œil, et qu'elle part la seconde suivante, plus vite, bien plus vite, qu'elle n'est arrivée dans la vie de Louis.

Comme si elle n'était qu'une illusion, un fantôme des rêves de Louis, mais pourtant, cette fille était bien réelle et elle faisait bien torturée le cerveau dépressif de Louis. Mais Louis savait son prénom maintenant. Ella, ou Elle. Elle l'avait soufflée en décrochant leurs lèvres, un bref mouvement de lèvres qui avait fait que son prénom volait dans les tympans de Louis, au même moment que le souffle chaud vaporisait les lèvres de l'anglais. Maintenant, tout ce qui lui restait à faire, c'était de courir. Courir après elle. Courir après Ella ou Elle. Courir, simplement, comme si c'était elle qui rythmait les battements de son cœur. Courir comme si le fait que plus elle s'éloignait, plus il pourrissait de l'intérieur. Courir. C'est tout ce qu'il avait à faire, et pour une fois dans sa vie, il faisait ce qu'il avait à faire. Courir.


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