03

Le premier rêve de Louis, par rapport à sa sauveuse -parce que oui, cette personne était de la gente féminine- reflétait de la fantaisie suprême. Il était adolescent et saoule, on pouvait comprendre que son rêve soit complètement farfelu. Mais depuis, il avait continué de rêver, comme si une partie de l'adolescent décervelé qu'il était est resté intact malgré qu'il soit devenu un adulte. Ces rêves venaient par milliers dans son cerveau, il avait pensé toutes les options possibles et inimaginables, mais aucunes n'avaient frôlés la vérité, comme si le monde voulait encore narguer Louis, en lui offrant comme même une fleur au passage. Le monde ne cessera-t-il jamais à faire du mal à Louis ? Personne n'a de réponse, sauf la jeune demoiselle qui ne demande qu'à être elle-même, qu'à être remarquée sans autant être au centre de l'attention non plus, n'aimant, ni les feux des projecteurs ni l'ombre de l'arrière-plan.

Le premier rêve de Louis concernait une arrivée surnaturelle d'une jeune fille dans sa vie, par le ciel. Elle était vêtue tout de noir, uniforme classique d'une super-héroïne très moulant et élastique. Louis était toujours un adolescent et les filles étaient quelque chose qui l'attiraient comme même, malgré qu'il soit dépressif. Elle était arrivée comme ça, au milieu de la rue, alors que lui, pour une quelconque raison, comme s'il se trouvait là au bon lieu, au bon moment, la vit. Elle lui dit qu'elle avait été envoyée par monsieur roi des extraterrestres et compagnie pour venir le sauver de sa torpeur parce que c'est l'humain le plus adorable que les martiens n'avaient jamais vu depuis leur planète. Louis était vraiment bourré ce soir-là. Il c'était posé beaucoup de questions au réveil, en plus d'avoir la gueule de bois.

Depuis lors, il avait eu des rêves, plus « normaux », mais aussi plus « fous ». Il avait rêvé de tout, des façons normales par laquelle quelqu'un aurait pu venir le sauver, mais aussi des façons tout à fait loufoques. Mais aucunes d'elles, loufoques ou non, n'était la bonne. Mais cette personne, qui était une fille, une chose pour laquelle Louis eu raison, pour une fois dans sa vie, n'arriva pas de façon naturelle non plus. Autrement dit, ce n'était pas un hasard. Cela ne le sera jamais. Louis marchait toujours, soupirait toujours, baissait toujours la tête, se posait des toujours des questions, mais il n'était pas le seul dans ce cas-là. C'était ainsi qu'il la percuta de plein fouet devant le fleuriste chez lequel la jeune fille travaillait.

C'était une des raisons pour lesquelles Louis associa la fille au parfum de certaines fleurs, comme la rose, le coquelicot, le liseron, la pâquerette, le tournesol, l'hibiscus, le muguet et d'autres fleurs encore dont Louis eu la flemme de retenir tous leurs prénoms faisant beaucoup trop de mélanges dont son cerveau de dépressif. Il la regardait, lui tendant la main alors qu'il était debout et qu'elle était encore assise à même le sol. Comme si elle avait peur de se relever. Comme si elle avait peur d'affronté le regard d'un inconnu. Comme si elle avait peur de prendre sa main. Comme si elle avait peur de repartir à nouveau. Comme si elle avait peur de devoir affronter le monde à nouveau. Comme si elle avait peur. Simplement peur. Ou alors qu'elle était trop névrosée ou prise par la surprise qu'elle n'osait relevée la tête pour voir une main tendue.

Louis perdait patiente, étant dépressif, c'était quelque chose dont il manquait beaucoup alors qu'avec la jeune fille il valait mieux en avoir beaucoup. Elle est une indécise, peureuse et fille patiente, alors c'est une raison de pourquoi elle aime se faire attendre. Comme toute bonne fille belle aux yeux de la plupart des hommes mais qui est tellement différentes de toutes les autres qu'elle ne se fait pas remarquée. Le devant de la scène lui a toujours fait peur, comme les coulisses noires et sombres. Alors, ce fut quand Louis allait retirer sa main, qu'elle l'a prit, qu'elle osa enfin la prendre. C'est à ce moment-là, que la seule sensation que Louis put ressentir était le fait d'être con et honteux. Con de ne pas avoir assez attendu et d'être honteux.

Honteux de ne pas être intelligent et à la place d'être con. Il n'y avait qu'elle qui pouvait lui faire ressentir ce mélange acariâtre qui ne fait partie de la vie que de très peu d'hommes dans l'entourage de la demoiselle devenue quelque peu solitaire. Elle leva la tête, mais ne regardait pas le jeune homme en face d'elle qui tentait tant bien que mal de la redressé à la seule force de son bras, parce que la jeune fille n'y mettait tout sauf du sien. Non, elle ne regardait pas Louis, elle regardait le soleil, l'astre qui se profilait à l'horizon de l'épaule gauche du jeune homme. Elle préférait regardée le soleil et de se pétée les yeux que de rencontrée le regard du jeune homme, qui pourtant regorge de secrets et de tendresses dont la demoiselle serait devenir folle.

Louis tenta tant bien que mal de relevée la jeune demoiselle, à l'allure fine et qui pourtant pesait bien son petit poids pour le bras de Louis, qui n'avait rien d'un bras masculin, tellement il était frêle et peu musclé. Alors qu'ils étaient tous les deux debout, aux milieux de dizaines de fleurs aux parfums différents, il n'y avait que Louis qui regardait la jeune fille, elle, elle regardait ailleurs comme toujours. Elle ne regarde jamais les choses en face, toujours avec le regard qui parcourt l'horizon à la recherche de quelqu'un qui pourrait accrocher son regard, pour paraître distraite. Mais Louis voyait bien dans son jeu, habituellement cela marchait, et faisait fuir la gente masculine mais Louis ne marchait pas dedans, il en tomba pas dans le panneau, parce que lui aussi connaissait cette technique et que lui aussi l'avait déjà utilisé des millions et des milliers de fois, tellement de fois qu'il ne saurait le dire et compté.

Il continuait de fixé la jeune fille essayant de la déstabilisée, mais il n'y arrivait pas, elle avait l'habitude et faisait tout de son possible pour ne pas être attirée la curiosité de savoir à quoi ressemble le jeune homme qui la bousculée et qui, bien éduqué, lui avait tendu la main au lieu de partir comme un voleur, comme le faisait la plupart des hommes que la jeune fille rencontrait, comme le fait la plupart des hommes et femmes de ce monde. Louis essayait toujours, sur le point d'abandonné et continué sa route avant que la curiosité de la jeune fille soit tellement forte qu'elle ne détourné ses orbes de l'astre qui illumine le monde la journée, par regardé le doux visage crispé et creusé de celui qui a des bonnes manières. Louis avait honte. Il était quelque peu mal à l'aise de regarder la jeune demoiselle de la sorte, la trouvant plus que ravissante, mais bien trop inaccessible pour qu'elle ne puisse se souvenir de lui un jour. Il se grattait l'arrière de la nuque, tandis que le regard de la jeune fille restait impassible.

Il n'y arrivait tout simplement pas, elle était comme, bien trop forte pour lui, mais pourtant si faible et fragile. Ils avaient l'air cons, comme ça, tous els deux, à se regardés, à être mal à l'aise, à ne rien dire, à restés plantés sans bougés au milieu du trottoir depuis plusieurs minutes. Ils avaient l'air cons, mais c'était tellement habituels chez les deux individus, encore inconnus, qu'ils ne le ressentaient pas. Ils avaient l'habitude. Louis était celui qui se faisait prendre pour l'imbécile de service, pendant que la jeune fille qui ne faisait que jouée avec ses doigts et regardés « ailleurs » paraissait pour une folle excentrique échappée de l'asile dès qu'elle parlait à des inconnus. C'était comme si Louis repoussait le monde avec sa dépression. Tandis que la jeun fille, c'était comme si elle faisait exprès de repoussée tout le monde, voulant être totalement seule. Ils sont totalement différents, attirant deux types de personnes différents chacun.

La jeune fille attirait les simplets et non les dépressifs. Louis attirait les dépressifs et non les simplets. Mais pourtant, ils s'attiraient tous les deux. Comme deux aimants mal conçus, un défaut de fabrication à rajoutés chez les deux individus. Un défaut à rajouté à Louis, et un autre encore pour Ella. Ils ne savaient faire que ça, repoussés le monde et rajoutés des défauts à leurs longues listes déjà bien remplies. La fille aux fleurs et le dépressif amoureux de la mort. C'était tout sauf probable, pourtant c'était la percutions entre leurs deux cœurs comme cela l'étaient, il y a quelques minutes entres leurs deux corps.


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