01
Il était dépressif, et ce depuis, peut-on dire la nuit des temps. Il était né dépressif disait certains, mais ceux-là étaient sans cerveau ni respect pour Louis le dépressif né. Il n'était simplement pas né dans la ville, et donc, comme il était arrivé dépressif, à la recherche de quelque chose qui pourrait le faire s'accroché à la ville, on avait cru qu'il l'était depuis sa naissance, comme si on voulait l'enfoncé alors que ce qu'il avait fait de plus mal c'était de venir dans leurs villes. Si la petite voisine, assez âgée de l'appartement en dessous du sien qui aimait bien encore et c'était attaché à la petite âme fragile du jeune homme. Il était dépressif depuis longtemps, très longtemps, certes, mais pas depuis la naissance, et il avait ces raisons aussi. Des raisons valables, dirait-on, si seulement on les connaissait.
N'avoir que quelques années de vie passée sur terre, et perdre ces parents, pour ensuite se faire baladé de famille en famille parce qu'aucune ne supporte le doux visage de l'enfant dépité et effronté plus d'un mois ou deux, voir même une semaine. À force de vivre une vie comme telle, Louis, c'est renfermé sur lui-même, il est même tombé dans la drogue, la tabac et l'alcool à 15 ans, mais il s'en est sortit, miraculeusement dirait certains encore. À force de vivre une vie comme telle, il est nommé dépressif à l'âge de 12 ans, et encore maintenant à ces 20 ans, il l'est toujours déclaré comme tel par l'état. Une image qui lui colle à la peau, partout où il va, comme tous les tatouages qui sont gravés dans sa peau.
Les traces de toutes ces blessures, dont personne ne connait les significations, et dont personne n'a envie de les savoir non plus, dont personne n'arrive à deviné ce que cela puisse bien dire. Des tatouages qui sont prient pour des dessins, pour des conneries d'adolescents. Des tatouages qui sont prit pour un suivit de mode, alors que c'est juste la douleur marqué sur la peau par une aiguille et de l'encre noir, qui met la peau à vif, l'espace de la douleur que l'événement laisse avant de s'apaisé. C'est comme ça que Louis voit ses tatouages. C'est comme ça que personne ne les voit.
Louis est clairement un étranger aux yeux du monde. Un étranger parmi une multitude d'autres. Un solitaire parmi la chaîne qui peuple ce monde. Un humain détruit qui crie en silence, parmi la multitude qui sont encore vivants, dépressifs ou non, sur cette terre. Aux yeux du monde, Louis n'en est qu'un parmi tant d'autres, il n'est rien de plus et ne sera jamais rien de plus. Parce que Louis restera toujours, à jamais, le pauvre minable qu'il est, aux yeux de tous. Ce n'est pas un incapable, c'est juste que comme tout humain, il est mal et il exagère toujours les choses. Il se disait qu'il allait finir dépressif, à 8 ans, et il n'avait pas tord, parce qu'à 12 ans il l'était, mais les autres personnes qui entouraient sa vie à ce temps-là, ne l'avait en aucun cru. Il était depuis lors un de ces solitaires, entamés par la douleur, de la pitié des policiers qui étaient venus lui annoncés la nouvelle.
Ceux-ci n'avaient pas vus que Louis n'avait que trop bien comprit la situation, ayant entendu parler de bien nombreuses du terme « mort », sachant alors déjà sa signification. Il aurait tant aimé être avec ces parents dans la voiture, plutôt que gardé par une baby-sitter de 16 ans, qui était bien trop accrochée à son téléphone en parlant avec son nouveau petit ami du mois et des meilleurs amies si le terme convenaient aussi pour elles, que pour s'occupé de Louis avec un cerveau beaucoup trop évolué par rapport à celle de l'adolescente. Louis de son bas-âge aurait pu faire des merveilles en grandissant, s'il n'y avait pas eu la mort de ces parents. Il aurait pu changer le futur, le rendre beaucoup plus beau qu'il en l'est maintenant, il aurait put éviter les crises économiques qui surchargent les pays et laissent sur le cul tous les politiciens.
Louis aurait su trouvé comment éviter les changements climatiques et tout ce qui a un rapport de près ou de loin avec. Mais Louis était bien trop loin, Louis est bien trop mal, Louis sera bien trop mal que pour venir en aide au monde. Surtout, « Pourquoi aider le monde quand il ne vous vient pas en aide ? », c'est la question que se pose, tous les jours, à longueur de journée et d'heures le jeune homme.
Il aurait pu aussi devenir un grand joueur de football, n'ayant pas que du talent au niveau mental mais aussi dans la plante de ses pieds, ainsi que dans la pointe de chacun de ses orteils. Mais à la mort de ses parents, à la seconde où il l'apprit, du haut de son petit âge, il avait déjà prit sa décision et elle était définitive aussi, tout laisser tomber et ne jamais rien reprendre non plus. Sa peau connaissait la douleur, l'ayant reçu à vif par la trace de l'aiguille d'un tatoueur réputé et très discret qui ne pose aucune question et se contente juste de faire son travail et rien d'autre. Louis l'en remerciait, mentalement de ne jamais posé de questions, c'est tellement comme ça, comme relation.
De toute façon, le tatoueur n'en a que faire de Louis, c'est juste un client fidèle comme on les appelle, mais ce n'est pas tout, c'est quelqu'un qui ne demande rien de plus et qui respecte le silence, ce que le tatoueur apprécie le plus. Louis garde le secret sur ce que le tatoueur trafique en secret et le tatoueur ne pose aucunes questions. Louis est un solitaire, alors si le tatoueur en reviendrait à lui posé une question, c'est que quelqu'un voudrait bien lui tendre la main, mais personne ne veut la lui tendre cette main, alors Louis reste là, à attendre que son tatoueur pose une question alors qu'il n'en a rien à faire de Louis, tout ce qu'il veut c'est son argent pour payer son loyer. Il n'attend rien d'autre de Louis, tandis que le jeune homme attend plus de lui. Comme l'anglais attend plus de tout. Toujours plus, toujours plus grand, toujours plus fort, mais il y a de moins en moins qui arrive dans ses mains. La dépression ne l'a pas attend qu'au cerveau, mais aussi dans le cœur, alors Louis le dépressif, est tombé amoureux.
Amoureux de quelque chose d'absurde, de fou, d'anormal comme dirait les gens « censés ». Il est tombé amoureux de la mort. Ce n'est pas normal, mais pour l'anglais, il n'y a rien de plus normal, parce que c'est la seule chose qui lui ouvre les bras et tente de le consolé pendant que le monde le pousse vers la mort. Louis, tatoué et dont tout le monde croit que ce n'est que des conneries, amoureux de la mort ce qui fait qu'on le prend encore plus pour un fou, dépressif et solitaire ce qui fait fuir tout le monde. Tout le monde allié contre Louis, et Louis le solitaire dépressif. Ce n'est-il pas injuste ? Louis trouve que oui. Comme la mort.
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