Le reste reste de la journée fut très éprouvante. Moi qui avait l'habitude d'avoir le monopole sur mon frère, je me retrouvais plus seule que jamais. À part Nakamura et Kayano, personne n'osait venir me parler. Je me sentais de plus en plus mal. Je n'avais jamais été dans une classe. Avant, j'avais des cours privés, de la part de Karma. Bien qu'on ai le même âge, c'est lui qui a été choisie pour être le prochain Shinigami. Notre clan l'exigeait. Ils voulaient qu'on reprennent le titre qui nous avez été dérobé. Nous n'avions pas le choix. IL n'avait pas le choix. Et ça me fendait le coeur. Car il méritait mieux. Une fois rentrés chez nous, Karma se posta devant moi.

Aisu- alors ?

Karma- il s'appelle Takato Sokuda et il a 48 ans. Il a violé et tué des enfants de moins de 10 ans. La prime est de 500 000¥. Le travail doit être effectué avant la semaine prochaine.

Aisu- quand va t'on agir ?

Karma- j'ai étudié ses faits et gestes pendant les heures que j'ai séché. Il va souvent dans des bars et j'ai appris qu'il comptait se rendre dans celui qui se situe à l'autre bout de la ville ce soir.

Aisu- très bien. On fait comme d'habitude ?

Karma- oui, mais soit prudente. Il ne faut pas te faire reconnaître. Je t'ai pris des lentilles de couleurs et une perruque.

Aisu- je vais me préparer et on y va.

Karma- je t'attends.

J'allais dans ma chambre et comme prévu, je trouvais un sac sur le lit. Je m'habillais assez sexy, je mis ma perruque et mes lentilles puis je partis rejoindre mon frère.

Karma- tu es méconnaissable.

Aisu- et belle ?

Karma- personne ne pourrait rivaliser avec la beauté de ma chère sœur adorée.

Aisu- merci...

Karma- allez , on'y va.

Aisu- je te suis.

Nous sommes parti au bar en vitesse pour être sûr de ne pas le louper. Au final, on s'est retrouvé à arriver en même temps que notre cible. Tu vas payer pour ce que tu as fait, gros porc ! Il y avait une remise dans le bar avec une porte cachée derrière un meuble. Si il y avait ça dans un tel lieu, c'est que ce ne devais pas être très cline, ici. Mon frère alla directement dans la remise pendant que moi, je draguais cette ordure. J'avais remarqué que M. Sokuda avait un faible pour les grosses poitrines alors je mettais bien mon décolleté en avant. Je lui parlais de manière sensuelle, et je le chauffais jusqu'à ce qu'il craque. Il me proposa de continuer cette      " conversation " dans la remise. Bingo. Je le traînais à ma suite et une fois dans le lieu désiré, je lui dit de fermer les yeux. Il s'exécuta et c'est à ce moment là que Karma apparu et le poignarda en plein cœur. Il était tellement habitué à faire ça qu'il arrivait à empêcher toute effusion de sang. Nous avons traîné le cadavre en passant par la sortie secrète. Une fois fait, nous l'avons balançais dans une rivière, sans oublier de lui attacher des poids pour ne pas que son corps remonte.

Karma- ça aura été rapide.

Aisu- je ne vais pas m'en plaindre.

Karma- viens, on rentre. Demain, j'appellerai le vieux pour lui dire que le travail a été exécuté.

Aisu- d'accord.

Une fois de retour à la maison, mon frère me prépara un truc à manger et alla se coucher. J'étais bien consciente qu'il faisait tout pour se comporter comme un père pour moi, et qu'il se fatiguait pour me protéger. Au début, je ne voulais pas tuer, alors il faisait les missions seul. Rien que le fait de penser que son premier meurtre fut exécuté à ses 3 ans me mettais en colère. Dès qu'il avait su marcher, on lui avait appris à se battre. Dès qu'il avait su parler, on l'avait éduqué pour qu'il devienne un veritable génie. C'était un véritable prodige. Pas comme ces narcissique de 3A. Karma  n'etait pas comme eux. Il etait cent fois plus intelligent et il savait tout faire. Cela était du à une éducation des plus stricte, tirant même sur l'irrespect des droits de l'enfant. La seule choses que je pouvais faire pour lui etait d'être là. Alors je pris un de ses t-shirt et me glissa sous ses draps. J'attirais ensuite sa tête contre ma poitrine et lui caressais les cheveux. Comme réponse à mes marques d'affection, il passa un bras autour de ma taille et me colla encore plus contre lui. Il m'enveloppa de sa chaleur corporel et je me laissais bercer.