Dénoncer.

France, Décembre 1940.

Dans la cours de l'école, des cris de joies percutent les murs de l'institut. Les enfants étaient en récréation et jouaient à différents jeux. Seul, Livaï Ackerman lançait des cailloux pour ce changer les idées. Le jeune adolescent de quinze ans avait été rejeté de sa bande d'amis depuis plusieurs jours déjà. C'est à cause de l'étoile qu'il porte sur son uniforme. Il est Juif.

Depuis le 30 janvier 1933, tout à changer. Adolf Hitler as pris le pouvoir et beaucoup de rumeurs sur sa façon de penser fait froid dans le dos. Beaucoup de personnes ont disparu mystérieusement aussi. Certains disent qu'il sont dans des grands centres pour les protéger des "Schutzstaffel" communément appelé "SS". Il y aurait dans ces centres, des maisons, beaucoup de choses à manger, des écoles et même un cinéma ! Livaï voulait être protégé de la brutalité des SS. Ils sont de plus en plus nerveux, frappant, insultant et discriminant les Juifs. Les adultes parlent même de tueries, effrayant bon nombre d'entre eux.

Lorsque la cloche de l'école retentit, Livaï se redresse difficilement. Il devait se dépêcher pour ne pas se faire disputer par la maîtresse. En rang, les enfants entrèrent dans le bâtiment pour reprendre les leçons. Durant le cours de mathématique, la directrice entre dans la classe avec fracas, faisant sursauter les adolescents. Sans un mot, elle se dirige vers Livaï, lui saisit le bras et l'emporte avec elle. L'adolescent avait beau se débattre, rien ne faisait contre la poigne de la femme.

À l'entrée de l'école, un groupe SS se tenait droitement, fusil contre leur poitrine, visage impénétrable. Des véhicules militaire étaient garés dans la rues, laissant apercevoir des têtes d'enfants dépassés. Livaï savait qu'il allait être emmené. Quelqu'un l'avait dénoncé et il était persuadé que c'était la directrice de l'école.

- Merci pour votre coopération. Grogne l'un d'eux.

Un petit aux cheveux blonds à la coupe au bol empoigne l'uniforme de Livaï et le ramène vers les véhicules. Ouvrant la porte blindée, plusieurs cris et pleurs se font entendre. En ce faisant jeter dans le véhicule, Livaï percute une jeune fille à l'écharpe rouge. S'excusant à la volée, Livaï tente de se redresser mais la porte se ferme brusquement l'empêchant de voir derrière lui. Seul, des voix lui est perceptible malgré les plaintes des enfants.

- Drancy ? Prononce l'homme aux cheveux blond.

- Drancy.

En regardant autour de lui, Livaï constate qu'il y avait des tout petits et des adolescents comme lui. En soupirant, il garde ses jambes contre lui pour laisser de la place aux autres. Ils étaient entassé dans ce petit endroit. Le jeune garçon prend la parole, malgré la peur au ventre.

- Est-ce que vous allez bien ?

Quelques jeunes se tourne vers lui, les sourcils froncé. La jeune fille à l'écharpe rouge prend la parole, la tête baissée.

- Comme tu peux le voir, pas tellement. Ils nous ont emmené de force.

- Les soldats n'ont rien dis sur la destination, cependant des rumeurs circulent. Complète un garçon blond et musclé. Les opposants sont emmené loin d'ici, les familles se posent beaucoup de questions.

- Vous avez revus vos parents ? Demande Livaï les sourcils froncé.

- Maman as été emmené dans un autre véhicule. Annonce une petite fille, la voix tremblante.

- Nous avons été dénoncé par des voisins. Prononce une nouvelle fois l'homme aux cheveux blond. Je m'appelle Reiner et toi ?

- Livaï.

- Enchanté Livaï, je suis Mikasa. Dis la fille aux cheveux noirs. La petite fille aux longs cheveux blond c'est Christa.

- Enchanté. Vous savez comment sortir d'ici ?

- Pas moyen. Ils n'hésiteront pas à te tuer si tu réussis à t'échapper. Explique Reiner. J'étais à Paris lorsque les Allemands ont pris le contrôle, j'ai réussis à m'échapper pour venir ici mais.. Ils ont vite fait de me rattraper.

- Nous ne sommes pas en zone libre ? Demande Livaï l'esprit embrouillé.

- Si mais les soldats ratissent les rues et redescendent plus bas encore pour nous emmener.

- Vous croyez que dans le centre il y a des jeux ? Demande Christa les larmes aux yeux. Maman m'a dit que c'était pour nous protéger.

- Je ne sais pas. Les personnes qui ont été déportés ne sont pas revenu. Mon ami, Berthold est dans un centre, nous nous envoyons des lettres mais maintenant je n'ai plus de nouvelles. Dis Reiner en haussant les épaules.

Christa baisse la tête, gardant ses jambes repliée contre elle. Livaï l'appelle et écarte ses bras, la petite fille tente de le rejoindre, laissant de la place aux autres. Lorsque la petite fille fut dans les bras de l'adolescent, elle pleure abondamment.

- Maman me manque. Craque la petite fille.

- Je suis sur qu'elle vas bien. Nous lui enverrons une lettre.

La petite fille hoche la tête et s'endort lourdement sur l'épaule du garçon, fatiguée d'avoir beaucoup pleuré.



Un Ereri que je voulais ABSOLUMENT faire. J'espère que ça vous plaira haha. Bonne continuation.

Enjoy ! ♥

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