Arbeit Macht Frei.¹
France, Décembre 1940.
Après plusieurs heures de routes, les voitures s'arrête. Intrigué, Livai tente de regarder par les petit trous mais aucun indice lui permettait de déduire où ils étaient. Deux soldats ouvrent les portes de la voiture, obligeant tout les enfants à sortir dehors. Livai finit par voir qu'ils étaient près d'une gare, les wagons bestiaux se remplissaient de gens, les entassant par centaine. Livai reste avec les nouvelles connaissance qu'il c'était fait, gardant proche de lui Christa qui se faisait bousculer par les gens. Lorsqu'ils furent rentré dans les wagons, Livai prend Christa contre lui, Mikasa et Reiner à ses côté. La paille était éparpiller sur le plancher, ils étaient si serrer que les gens ne savaient pas s'asseoir correctement. Il n'y avait que dans cette endroit confiné un sceau qui sentait la mort ainsi que quatre lucarnes laissant entre-apercevoir le jour.
— Où allons-nous ? Demande Reiner à un homme plus âgé qui était quasiment collé à lui.
— A Pitchipoï.
En fronçant les sourcils, le petit groupe d'enfant ne comprenait pas. Mikasa prend alors la parole, faisant tourné la tête de Livai vers elle.
— Pitchipoï ? C'est où ?
— Un pays lointain.
Durant trois jours et trois nuits, les 700-800 personnes qui étaient dans les wagons durent attendre. Dans le froid, la peur au ventre. Lorsque les portes en bois s'ouvrent sur des SS en colère, les premières personnes sortent sous les hurlements des soldats. Les spots éclairé éblouissait Livai qui fronce les sourcils. Il faisait nuit. Des cris, des aboiements de chien et des hurlements fit trembler les enfants. Livai garde Christa contre lui, il devait protéger ses nouvelles connaissances, il savait que ça n'allait pas être de tout repos malgré le fait qu'il ne savait pas ce qu'ils viendraient faire ici.
— Draußen² ! Criais les soldats.
Rapidement, un énorme troupeau ce forme devant les wagons, s'entassant. Après plusieurs minutes, les soldats font comprendre à ceux qui peuvent comprendre qu'ils devaient laisser leurs valises aux pieds des wagons. A l'avant du troupeau, les SS séparent les hommes des femmes. Certains d'entre-eux ont commencé à ce rebeller, alors sous les yeux ahuris de beaucoup, un SS se déchaine sur un coupe de vieux. Christa et Mikasa furent alors séparer de Livai et Reiner, malgré les pleurs de la petite. A droite, les deux garçons patientaient les nouvelles instructions, ils savaient tout deux qu'il ne fallait pas déconner. Une nouvelle sélection ce produit alors. A gauche, les malades, les vieux et les invalides. A droite, ceux qui savent encore avancer. Reiner et Livai ce retrouvent à droite, avançant avec les personnes qui les accompagnaient.
— Markt³ ! Crie certains.
— Schnell⁴ ! Crie d'autres.
Après plusieurs minutes de marche, les deux garçons arrivent devant un bâtiment toute en longueur. Lorsque l'ordre fut de ce déshabiller, les hommes ce regardèrent bêtement. Une nouvelle fois, une cohue s'installe. Malheureusement, les coups de matraque s'en suivent et rapidement certains hommes ce déshabillèrent. Produisant les mêmes gestes non sans un regard perdu, les deux garçons ce déshabillèrent malgré le froid hivernal. Lorsqu'ils se mettent en ligne pour rentrer dans le bâtiment, Livai est intrigué par ce qu'il voit. Plusieurs personnes, de sexe qu'il ne reconnaissait pas à cause de leurs cheveux rasé, avec des vêtements à rayure bleu et blanche. Leurs vêtements étaient sale et mal entretenu, ils avaient l'air malade et épuisé.
Plusieurs groupe se forme sous le commandement des soldats dont un qu'il reconnaissait. L'homme aux cheveux blond à la coupe au bol. Il donnait des ordres. Livai n'eut pas le temps de pensé plus à cet homme qu'une personne au pyjama rayé l'attrape par la nuque et lui rase la tête ainsi que tout les poils du corps. Sans un mot de plus, le garçon se fait jeté dans une autre file. Là, une brosse et un sceau fut au pied d'un autre homme à rayure. En passant avec cette brosse rêche sur les endroits rasé, Livai mord sa lèvre inférieure pour ne pas ce plaindre. C'était du détergent.
Reiner avait repérer Livai et l'avait rejoins lorsqu'on les guides vers une sorte de douche. Dans cette douche, de l'eau glacé sort des pommeau, faisant trembler les personnes s'y trouvant. Au bout de cette douche, une porte est ouverte. Une pièce avec plusieurs homme à rayure et un SS posait des questions aux hommes. Lorsque ce fût le tours de Livai, il perd tout ses moyens. Le soldat parlait en Allemand. D'une voix tremblante, Livai prend la parole.
— Je parles français... monsieur.
Le soldat le sonde quelques instants avant de poser ses questions en un français douteux.
— Nom.
— Ackerman.
— Prénom
— Livaï.
— Âge.
— 15 ans.
— Lieu de naissance.
— Lyon.
— Profession.
— Étudiant.
Lorsque le SS eut noté toute les réponses sur le registre poser sur la table, il fait un signe à l'homme à rayure. Sans un mot, il lui saisit son bras gauche et lui tatoue un numéro. Ça piquait, l'homme ne prenait même pas attention aux douleurs que pouvait ressentir le garçon. Soudainement Livai pouvait lire "54 021", lorsque ce fut inscrit sur sa peau, Livai fut balloté dans une autre file.
Un autre homme rayé donnent à Reiner et Livai les mêmes vêtements et béret que les hommes à rayures. Lorsqu'ils réussissent à s'habiller, ils reçoivent également des chaussures qui ne sont pas de la même taille. Se faisant pousser par quelques soldats à coup de matraque, le petit groupe qui étaient préparer ce rendirent à quelques kilomètre plus loin dans un autre endroit. Des files barbelé encadrait le complexe ayant des panneau avec des têtes de morts. Livai est livide devant ce qui se dressait devant lui, un portail ayant pour nom "Arbeit Macht Frei".
— Le travail rend libre. Murmure Reiner, suffisamment fort pour que Livai l'entend.
Ils durent marcher encore un moment avant d'arriver à un autre bâtiment, cette fois vide. Sans un mot, les soldats ferme la porte et partent laissant les hommes dans le flou le plus total. Les deux garçons finissent par s'endormir, sous le froid du mois de décembre.
Lendemain.
— vierundfünfzigtausend einundzwanzig⁵ ! Hurle un soldat soudainement.
Un homme à ses côtés, lui saisit l'épaule et le force à ce montrer. Un homme qu'il ne connaissait pas mais qui semblait vouloir l'aider. Livai allait devoir apprendre rapidement à comprendre l'Allemand. Une autre personne fut appelé, cependant aucune personne ne s'avance. Plusieurs heures ont écouler, sous la neige tandis qu'ils recherchent un homme qui est visiblement mort dans la nuit.
***
J'espère que ça vous plaît malgré la brutalité de certaines scènes. Ce n'est pas pour les enfants.
1. Le travail rend libre.
2. Dehors.
3. Marché.
4. Vite.
5. 54 021.
Enjoy ! ♡
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