Chapitre II : La Cueva Transparente

«-Ces mystères dont je te parle ma chérie, je ne te le cache point, nous faisait peur, à nous, ta propre famille. Mais nous avions pris le risque de rester par amour de notre ville certainement et puis nous n'avions pas l'argent nécessaire pour s'en aller. Cependant, saches que près de la moitié de ces disparitions se produisaient à un endroit que personne n'osait fréquenter. Seulement les jeunes intrépides, tels que les adolescents s'y en approchait pour faire la fête ensemble, être aéré de la ville tout simplement, cet endroit était proche de la plage de Malaga. D'autant plus lorsque des cris très étranges et grinçants ont été entendus en ces lieux à chaque saison, chaque mois, chaque nuit. Je me rappelle à ce jour de cet endroit que l'on appelait la Cueva Transparente.»

La Cueva Transparente était une grotte qu'à priori nulle personne ne pouvait apercevoir d'un simple regard, des histoires très anciennes disaient même que seules les personnes tournées vers le mal pouvaient l'apercevoir et y pénétrer. Mais les personnes qui s'y aventuraient n'en revenaient jamais, elles ne revoyaient jamais le jour une fois à l'intérieur. D'autres histoires racontaient que cette grotte était envahie d'esprits surnaturels, mais aussi habitée par des créatures inexpliquées jusqu'à présent. Bien sûr, ce n'était qu'une légende pour les habitants de Malaga. 

Nous racontions que cette grotte était complètement ensevelie sous les dunes de sable ainsi que sous la mer la journée mais lorsque la nuit venait à sonner, elle apparaissait, comme si cette dernière semblait avoir peur du jour, ou bien encore du soleil et de la chaleur qui cognait sur Malaga. Dans les bars de la ville, nous entendions des conversations, certains racontaient avoir aperçu la grotte, que celle-ci serait recouverte d'étranges cristaux brillants, qu'elle regorgerait d'étranges bruits de souffle et de pas frôlant le sol. D'autres se ventaient même y avoir pénétré mais on ne connu aucune description de l'intérieur suffisamment précise pour s'en faire un avis, mis à part l'obscurité des lieux. Et puis, ce n'était qu'une légende qui nous était indifférente. 

Je ne tentais jamais de me mêler de ces sordides histoires qui me paraissaient entièrement fausses. Quel diable aurait-il pu les toucher ? Exactement ce dont je me demandais à l'époque. Pourtant ces histoires me frissonnaient au plus au point, à vrai dire elles m'intriguaient fortement mais ma conscience reprit le dessus et ne tenta jamais de répondre à ces questions du mystère de Malaga, ni d'en chercher les réponses. Et puis, la peur de perdre des proches était si forte que nous n'allions jamais à la plage. Nous refusions notre liberté pour y accepter la chance d'être en vie et en bonne santé. 

Les habitants de Malaga savaient parfaitement que nous ne devions pas aborder ces phénomènes étranges autour de nous, sans doute afin de ne pas effrayer les plus jeunes esprits, conserver leur esprits de jeunesse ou encore envers les touristes, afin d'éviter que la ville devienne ce que l'on craignait tous, une ville fantôme.

Je connaissais à l'époque, une personne qui néanmoins s'y intéressait fortement. Cette personne se dénommait Juan et ce fut par ailleurs mon père. Juan s'amusait à raconter toutes les légendes possibles sur ces phénomènes, et nous, nous le prenions presque au sérieux tellement ses histoires paraissaient réelles et vivantes, comme si nous étions lui en l'espace de quelques heures puisque ses histoires ne cessaient de durer et de se prolonger à travers le temps. A l'époque, un jeune y croyait dur comme de la pierre, un jeune si différent, si distingué de tous; un jeune qui rêvait de changer le monde, de faire quelque chose d'intéressant de sa vie et non de ressembler à ce que tous le monde possédait à Malaga, du bonheur, une famille, un métier et un salaire pour tenter de survivre à la fin du mois. Lui, rêvait d'aventure, de danger et ces histoires racontées par Juan l'envahissait tellement qu'il n'en dormait plus, il ne pouvait plus s'en passer, telle une passion amoureuse. Ce jeune se prénommait Juanito.

Juanito était un jeune garçon de dix-sept ans qui en jetait. De nombreuses filles furent vite charmées par sa beauté ténébreuse, il en devenait le principal centre de l'attention lorsqu'il passait devant des groupes de filles. Sa silhouette fine et musclé, lui donnait un trait charismatique; son regard noir et profond, lui donnait un air mystérieux; sans oublier ses cheveux mi-long noir avec toujours quelques mèches de cheveux qui se rabaissaient juste sur son front, sur son visage, ce qui faisait croître son charme sans pareil.

Juanito ne s'intéressait pas à l'amour, mais à l'amour du risque.

Les histoires que Juan lui racontait, Juanito les ressentait au plus profond de lui. Chaque soir, il entendait des voix qui l'appelait, il voyait des fantômes, toujours des enfants qui venait à lui et qui l'appelait encore et encore par de simples mots : "-Viens Juanito". Il était sans doute le seul à ne pas être effrayé par de tels phénomènes paranormaux, bien au contraire, il aimait ça depuis tout jeune. Très intrigué, et de nature aventurière, il se jura de résoudre ce mystère, quoi qu'il en coûte. 

Tout commença un matin lorsqu'il sorta de son établissement scolaire, en s'asseyant à une terrasse pour boire un verre de coca en cette chaleur déshydratante, un monsieur vînt tout juste s'asseoir à côté de lui lorsque le serveur vînt à lui apporter sa boisson. Qui était cet homme ? 

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