Ⅰ- L'inconnu (2/2)
Partie 2: Nao
Vendredi
Cette nuit là, un étudiant resta très tard dans la bibliothèque. Son nom est Nao, il a 20 ans et fait ses études en Corée à Busan. D'origines japonaises, le jeune homme termine ses études dans l'espoir de se faire remarquer. D'un naturel introverti et asocial, il préfère vivre à l'écart des Joyards, et donc de travailler une grande partie de sa vie la nuit. S'il était à la bibliothèque cette nuit là, c'était pour faire des recherches sur l'histoire de Joyau, pour un exposé sur la période du Moyen-âge.
Nao était fasciné par cette période tellement différente, surtout dû au mal. Il se demandait comment les gens vivaient avec autant d'ondes malfaisantes autour d'eux. Le livre qu'il lisait traitait justement de ce phénomène, appelé Effet de la Peste Noire. Peste Noir car selon les découvreurs le mal serait responsable de ce fléau. Nao remit ses lunettes sur son nez et poursuivit sa lecture, passionné.
Au bout de deux heures environ, ayant terminé son exposé, il se leva et prit ses feuille et son stylo puis emprunta un couloir caché derrière l'étagère à la droite de son bureau. C'était un passage secret que le bibliothécaire, quelqu'un de très gentil qui tenait beaucoup à Nao, lui avait montré un soir pour qu'il puisse rester plus tard - le bibliothécaire fermait à clé la porte la nuit -. C'était un couloir comme l'on peut voir partout dans les maisons de Joyau, c'est à dire avec des lampes LED et des mur formés avec des nœuds de plantes très serrés.
Il aboutissait pile devant la station de bus, en face du lycée. Ce qui était très pratique, c'est que la bibliothèque était entre le lycée et l'université, pour permettre au jeunes gens de faire des recherches. Nao attendit donc le bus de nuit, qui devait passer dans pas longtemps quand il entendit quelqu'un lui taper sur l'épaule.
— Aaah ! cria-t-il, avant de tomber sur le sol.
Le jeune homme avait été surpris par un étudiant de grande taille, les cheveux colorés en un dégradé rouge, les yeux noir profonds et perçants et à la mâchoire peu marqué. La copie exacte de Nao. Le personnage s'avança, prit par le col de la chemise Nao, et se mit à lui parler très proche, dans une voix grave et froide.
— Enfin, comme on s'retrouve ! Ah ! Notre dernière rencontre n'était pas des plus amicales ! Je pense que toi, tu peux coopérer.
— Qu...Que voulez vous dire ? dit Nao, à moitié étouffé.
— La jeune fille de hier soir ne la pas fait.
— Expliquez-vous, monsieur !
— L'ORGANISATION a besoin de toi pour fonctionner correctement !
Puis, au bout de quelques secondes, continuant:
— Nous avons quelques chose à te faire faire. Si tu le veux bien, - mais de toutes façons tu es obligé - il faut que tu kidnappe la fille.
— Mais qui est-elle ? Et pourquoi vous en prendre à moi ? Je n'ai rien fait !
L'inconnu l'avait entre temps posé par terre, sans le lâcher, et avait maintenant soulevé une deuxième fois le pauvre garçon du sol.
— La ferme ! Fais ce que je te dis, c'est tout, et ne te pose surtout pas de question aussi stupide ! Un jour tu comprendras pourquoi tu es sur Joyau.
— Ne me parlez plus sur ce ton !
Nao se libéra de l'emprise de son "sosie" et se jeta au sol. Il fit une roulade sur le côté avant de se relever et de s'enfuir le plus loin qu'il pût. Ce n'était pas que Nao était un lâche, mais qu'il était intelligent et avait un esprit pratique. Il ne sous-estimait donc pas l'homme car il avait bien sentit les mains puissantes dans sa chairs, et se dit que s'il l'avait voulu, l'individu aurait bien pût lui briser un os. De même, il se posait beaucoup de question au sujet de la fille dont avait parler l'inconnu.
Qui pourrait-elle être ? Quelqu'un qui c'était enfui de chez L'ORGANISATION ? Mais aussi qui était L'ORGANISATION ? Pourquoi cet homme l'aurait-il agressé, lui ? Pourquoi l'aurait-il tutoyé ? Pourquoi semblait-t-il dire que ce n'était pas la première qu'ils se voyaient ? Tant de question se mêlait dans sa tête et ne voulait plus ressortir tandis qu'il courait. La bouffé d'adrénaline qu'il avait ressenti quelques instant auparavant s'évanoui soudainement lorsque Nao vit que l'homme de toute à l'heure le pourchassait sans répit.
Nao piqua un sprint dans les rues obscurs et zigzagua entre les maisons. Il courait le plus vite qu'il pouvait mais malgré tous ses efforts, sa course était vaine. L'homme était plus rapide que Nao et le rattrapa au bout de quelques secondes. Arrivé à sa hauteur, il lui sauta dessus et mit au sol. Il lui reprit une seconde fois le cou dans le but de l'étrangler. Nao essaya d'enlever la poigne de son agresseur tout en se crispant le visage à cause du manque d'air. Mais pourtant, les mains de fer de l'individu ne voulait pas lâcher prise et était déterminé à tuer. À bout d'un ultime effort qui prit quasiment toutes les forces de Nao, le jeune homme essaya en vain de se libérer en se retournant, mordant et donnant des coups de pieds.
Mais rien n'y fit : son attaquant était trop fort. Nao laissa tomber sa tête lourdement sur le sol et s'évanoui, l'oxygène ne circulant plus dans ses poumons. Le délégué de L'ORGANISATION enlevât ses mains du cou rougit de Nao, avec un grand sourire satisfait et sadique sur le visage. Il se releva et reprit sa vrai forme normal, avec ses vrais cheveux noirs, ses yeux d'occidentaux et son horrible cicatrices en forme de main sur la joue droite. En même temps, il sortit un couteau luisant de sa poche. Mais soudain, il se retourna et poussa un petit cri aigüe. Un grand blanc avec des petits yeux et un menton sur la nuque le fixait, les sourcils froncés. Tout à coup, cette apparition mystérieuse se courba et fonça sur le délégué.
Plaqué au sol et ne sachant plus quoi faire, ce dernier essaya de crier. Inutilement, car déjà on lui donnait un coup de pied dans la mâchoire. Le coup l'assomma et il dû se laisser tomber au sol. Entre temps, Nao s'était relevé et essayait de ramper vers son sauveur. Celui-ci le vit et accouru à sa rencontre. Il le mit à l'horizontale sur ses épaule et couru vers le camion tout proche. Il le déposât dans le coffre sur un brancard, sauta à ses côté puis ferma les deux portes à battant derrière lui. Le chauffeur démarra.
— Il faut dire que un peu plus et vous étiez mort ! engagea le rédempteur de Nao, Comment vous appelez-vous s'il vous plaît ?
— P...Pardon ? Qui êtes-vous ?
— Oh désolé ! Je m'appelles Philippe. Je suis un érudit et nous vous emmenons en sécurité à la base secrète.
— Ooh...ma tête...
— Ce doit être le manque d'air qui a dû avoir raison de vous. Reposez-vous un petit peu et après je vous expliquerai la raison de votre sauvetage si soudain.
— Non non, ça va aller...
— Si vous insistez... Bien ! Je vais commencer par vous raconter toutes l'histoire avant votre agression ! Bon, ça va être un peu compliquer de TOUT dire, mais je vais m'efforcer de faire de mon mieux, Mr. Sasaki.
— Vous connaissez mon nom ?!
— Bien sûr ! Votre nom est très connu chez nous, les érudits. Sachez que vous êtes très, très spécial. Puis-je vous tutoyer ?
— Faites ce que vous voulez.
— D'accord. Notre histoire commence donc une vingtaines d'années plus tôt, dans la banlieue de Kyoto. Un petit garçon vient de naître. Ses parents l'ont nommés Nao, qui signifie "honnête" dans la langue natale du bébé. (Nao étouffa un petit cri). Mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que, une nuit, un individu louche entra dans la chambre du nouveau-né. Il essaya de l'enlever avec lui, mais une lumière vive sortit de la main de l'enfant et lui brûla la joue droite. L'homme hurla et reposa le garçon dans son berceau avant de sortir par la fenêtre ouverte. Mais ce qu'il ignorait, c'est que quelqu'un avait tout vu derrière la porte entrebâillée. C'était la femme de ménage. Elle divulgua seulement ces informations, bien sûr, aux parents, jusqu'à aujourd'hui, car elle nous l'a dit, consciente de l'importance de l'information. Cet enfant, comme tu l'a déjà peut-être deviné, c'est toi Nao. Tu es un des deux élus pour ramener le bien au sein de Joyau.
— Mais...je ne comprends...le mal n'existe plus, n'est ce pas ?
— Ah ! C'est une autre histoire ça, bien plus longue que celles que je viens de te conter. Et si tu te demandes pourquoi tes parents ne te l'ont pas raconté, c'était pour ton bien Nao.
— Et qui est l'autre élu ? Aurait-il ou elle subi la même chose que moi ?
— Un: c'est une fille du nom de In Soon Lee. Deux: En bref, oui. D'autres question ?
— Non, c'est bon, je vais dormir.
Nao se mit confortablement sur le brancard et sombra dans les bras de Morphée.
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J'ai terminé cette deuxième partie ! La chanson s'appelle " Monster" est c'est le groupe EXO qui l'a produit. Il est bien en rapport avec le thème !
また今度 ! (à la prochaine !)
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