XII. Finalement c'est pas si mal
Réponse à mon moi du passé (UPDATE)
Réponse au chapitre "VIII. Vive l'amour"
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• Court extrait de mon chapitre "VIII. Vive l'amour", écrit il y a 3/4 ans :
"C'est à cause de l'amour. Pas à cause de lui, pas à cause de moi, ce n'est la faute de personne, mais d'un sentiment, de symptômes, d'émotions. L'amour, je trouve ça magnifique. J'aime l'amour. Mais je n'aime pas en être la victime. Je déteste ça. Cela me rend faible, aveugle. L'amour me fait découvrir plusieurs phases de ma personnalité que je n'aime pas et n'aimerai jamais. Lorsque je parle de l'amour, je parle du vrai. J'ai fait l'expérience de cet amour pour la première fois de ma vie, j'ai vraiment aimé pour de vrai. Pas l'amour qu'on voit dans les films, les BDs, les shojos, ou les séries. Celui qui nous fait sentir vivant et mort en même temps [...]" •
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Aujourd'hui, j'aime. Et j'aime plus que tout.
L'amour n'a jamais été un sentiment que je comprenais vraiment jusqu'à ce jour.
Aujourd'hui je comprends, j'observe, j'apprends.
De mes pires erreurs jusqu'à mes plus belles réussites, je me suis remise en question et ma vision des choses a changé du tout pour le tout.
L'amour, mon amour, le mien depuis déjà 1 an, celui qui m'abrite et qui me fait chavirer, celui que j'apprehendais, celui que je pensais avoir déjà vécu, mais surtout celui qui tient mon cœur, autrefois en quête de la pièce manquante de mon puzzle, vivant et battant de bonheur.
Ma plus grosse déception amoureuse, autrement dit mon plus gros "heartbreak", ne se trouve pas être celui qui a réussi à me faire croire que je n'allais plus jamais aimer, mais c'est plutôt celui qui n'a pas encore eu lieu et qui n'existera probablement jamais.
Sereine, préventive, aussi agile qu'une panthère sur le territoire de son ennemi, je traverse par dessus les obstacles et plus gros ouragans pour me frayer, qu'importe la longueur, le plus étroit des chemins jusqu'au coeur de ma destinée. Aujourd'hui je n'ai plus peur, je ne me sens humiliée que lorsque je n'arrive pas à résoudre un problème d'énoncé, je ne me sens vide que lorsque je n'ai plus mon refuge près de moi.
Je ne suis pas avide d'amour, je ne suis pas aveugle, je ne suis pas inconsciente. Seulement j'aime à en mourir, j'aime tellement que l'on pourrait s'emparer de tous mes désirs, tant que j'ai l'amour tant attendu auprès de moi, je me sentirais invincible.
Les larmes coulantes sur mes joues sont aujourd'hui synonyme de bonheur, si l'amour venait à me blesser par malheur, elle me prendrait en son sein et me bercerait jusqu'à se faire pardonner, ce que je lui accorderais volontiers.
L'amour n'est pas chose simple pourtant elle est si évidente, ce n'était pas un coup de foudre, ce n'était encore moins un gros orage, ce n'était pas soudain, mais ce n'était pas non plus anodin. C'était comme sur un nuage, flottant dans le vide, avec son ange par dessus me chatouillant de ses plumes comme pour me chuchoter à l'oreille que c'était l'heure. L'heure de m'élever encore plus haut, l'heure d'avancer à nouveau, l'heure d'enfin supprimer le néfaste et d'accepter de faire entrer dans mon cœur si renfermé et craintif un sentiment encore plus fort que jamais.
Car tout au bout du chemin se trouvait ce que j'attendais depuis toujours, sur la quête du bonheur je cours, un jour j'y toucherai la fin.
Ce n'est peut être pas concrètement une réponse à mon moi passé, mais la preuve de l'acheminement de l'évolution que j'ai su acquérir tout le long depuis ce jour où j'écrivais toute ma peine à l'aide de mon clavier. Pour montrer que tout va mieux, montrer que tout le monde le peut, car depuis toujours je n'ai qu'une seule devise qui s'avère être tout le temps juste, peu importe l'instant, peu importe la personne... Ça ira toujours mieux.
J'aime toujours l'amour. Mais je l'aime plus qu'avant. J'ai su reconnaître le "vrai amour" plutôt que celui qui me brisait et que je croyais être vrai. Mes sentiments ont changé, et j'ai su ce qu'était d'être réellement aimée et d'aimer. C'est la que j'ai constaté toute la différence. Vivre un amour n'était pas ce que j'imaginais être à l'époque. Aujourd'hui je sais ce que cela fait, aujourd'hui je sais quels sensations cela me procure, aujourd'hui j'en connais tous les effets.
J'aime aimer, simplement car je n'en ai pas les frais néfastes, car mon premier amour n'est aujourd'hui qu'une impasse à celle que je suis vraiment, à la vie que je veux mener. Ce n'est plus une souffrance mais une liberté, j'ai su m'en détacher, j'ai trouvé ce que je méritais vraiment.
Aujourd'hui je vais mieux, je vis bien, je respire et croque la vie à pleine dents.
C'est l'heure de vivre la plus belle histoire que je n'aurais jamais pu imaginer vivre.
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