Et bien, voilà très longtemps que je ne m'étais pas confiée à toi cher Journal. Je ne sais même plus par où commencer.

Comment vas-tu depuis que je n'ose même plus t'effleurer?

Tu te demandes sûrement pourquoi je ne t'écris plus? Je me le demande aussi, ne t'en fait pas.

Il n'y a pas si longtemps je t'appelais à l'aide parce que j'avais peur, peur des humains, peur d'un peu tout.

Puis, plus le temps passait, plus j'ai fini par m'habituer à leur présence.

Non pas que j'ai fini par les apprécier, loin de là! Je ne les supporte toujours pas.
Et tu sais quoi? Je pense que les humains que je déteste le plus sont ceux qui, un jour, j'ai chéri plus que tout au monde.
Et oui! Qui l'eu cru? Un jour, ces mêmes humains en qui j'ai donné toute ma confiance sont partis et ne sont jamais revenus.
Sans explications et encore moins d'un petit « pardon ».
Tu sais Journal, ils m'ont heurtés, ils m'ont fait du mal. C'est vrai, pourquoi ont-ils décidés de mener à bien leur propre vie sans moi? Pourquoi y sont-ils entrés s'ils n'avaient pas l'intention d'y rester? Pourquoi suis-je constamment déçue par les humains? Pourquoi suis-je aussi crédule Journal?

Quand j'y repense, c'est toi la seul personne qui a été là pour moi dans les moments difficiles. C'est toi qui a séché mes larmes avec tes bouts de papiers. C'est toi qui m'a soutenu dans ma solitude. Journal, je crois bien que c'est toi mon seul ami.

Humainement parlant, c'est triste à dire pas vrai? Mais je crois bien que c'est vrai.

Je t'ai abandonné et j'en suis désolée. Mais regarde nous maintenant, nous sommes à nouveau ensembles afin de partager notre peine.

Tu sais, tu fais partit de moi. En faite, personne ne me connait mieux que toi.

Alors je t'en prie Journal, ne m'abandonne pas comme les humains l'on fait, tu es la seule chose qu'il me reste.