Jour 3
Je ne comprends plus vraiment qui je suis, j'essaie de me reconstruire, de faire face à tous ces malheurs, sans que rien n'y change. Je ne plus resister à la lame, elle me regarde chaque soir alors chaque soir je l'autorise à me faire mal.
À quoi bon continuer à me battre? Je n'y arrive plus.
Je fais semblant d'aller bien, c'est mieux comme ça.
Cette peine en moi elle ne veut plus partir, autant vivre avec, me laisser emporter par la mort.
J'aimerai tellement retourner au jour où j'ai été le plus heureuse et ne plus jamais devoir partir.
J'aimerai être heureuse jusqu'à ma mort, mais cela n'arrivera jamais.
Pourquoi donc me voiler la face? Je serais éternellement malheureuse, rien ne pourra changer.
Rien ne me rendra heureuse, la mort me surveille de trop, elle veut que je la rejoigne.
Plus j'y pense, plus j'ai envie de m'effondrer dans ses bras sans jamais me retourner sur ma vie passée.
Oui, je veux mourir, je ne veux que ça, alors par pitier, toi qui me regarde d'en haut et qui me laisses souffrir, je t'en prie, laisses moi partir. Je veux partir, laisses moi, je t'en prie, prends ma vie, je n'en veux absolument plus.
De jours en jours, je ne ressens que de la peine, je ne veux plus la ressentir, elle m'anéantit, elle me détruit petit à petit, elle me dévore de l'intérieur, elle me tue.
Que dis-je? Je suis déjà morte à l'intérieur. Je ne suis qu'un corps sans vie errant sans but dans un monde souillé par la souffrance de l'humanité.
Je veux partir, ne jamais revenir.
Je veux m'en aller loin, très loin, là où on ne me retrouvera jamais.
Parfois, je me demande ce qu'il se passerai si l'on me mettait en colère.
Agirai-je comme je le fais d'habitude, colériquement? Ou en faisant comme si ma vie n'avait plus aucun sens, comme maintenant.
Je n'ai pas de colère en moi, Tristesse a prit le dessus, elle à gagnée tout mon esprit, elle m'a contaminée comme un poison qui ne peut être guéris.
Aies-je envie de me réparer? Non.
D'ailleurs comment puis-je l'être encore? Impossible. C'est trop tard, la bombe est déjà mise en marche et ne se désamorcera jamais.
Tout ces gens qui me croisent, il me regardent avec peine, dégoût, même parfois pitier...
S'ils ressentaient ne serais-ce qu'une partie de ma peine, je ne pense pas qu'ils pourraient affronter ma vie à temps plein.
Comment peuvent-ils m'envier? Comment peuvent-ils penser une seule seconde que j'ai une meilleure vie que la leurs?
C'est eux que j'envie! Je n'ai demandé qu'une chose, être heureuse, je ne l'ai jamais été.
Je ne le serai jamais, alors je dois m'habituer à ma tristesse ou mourir.
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