Jour 2
5 Septembre 2017
La pré-rentrée.
Assise au loin, je pensais être à l'abri de tout contacts humains.
Raté.
Il n'a suffit que de quelques minutes pour que je sois entourée d'êtres indésirables.
La boule au ventre, les mains tremblantes, j'étais comme paralysée.
Toutes ces retrouvailles, ces accolades, ces nouveaux commérages qui provoquait un brouhaha insoutenable.
Il ne restait que quelques minutes avant l'ouverture des portails, l'adrénaline à fond, cette nervosité toujours présente, je n'arrivais même plus à bouger.
Je ne voulais que d'une chose, partir, au plus vite.
Lorsque la sonnerie retentit, je ne pouvais pas m'empêcher d'aller quelque part où personne d'autre ne sera.
Les gens tout autour me font tellement peur, je suis pétrifiée.
J'ai comme l'impression que plus je m'éloigne des gens, plus ils se rapprochent de moi.
Pourquoi?
Je ne peux tout simplement pas leur faire face, alors je ferme les yeux essayant de ne pas m'endormir par le manque de sommeille de la veille.
Un petit coup d'œil, je découvre le nouveau visage de notre nouveau proviseur, un quinquagénaire avec des cheveux gris tournant au blanc, les yeux vides de toute vie, remplis de cernes, il à l'air si... triste... Il a l'air trop strict, trop stressé, trop tout.
À l'appel des premières classes, après un monologue d'une demi-heure à propos de notre lycée, les noms défilent, puis vient le mien. Je me sens déjà démoralisée à l'appel des autres élèves de ma classe.
Aucun d'entre eux ne pourra faire un nouvel ami potentiel.
Je me sens seule parfois, une personne à qui parler ne serais-ce que des prochains cours ne m'aurait pas fait de mal, mais je pense qu'encore une fois, je serai solitaire. J'aurais au moins essayer de socialiser.
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